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Cas Atlantis

Note de Recherches : Cas Atlantis. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2014  •  1 519 Mots (7 Pages)  •  1 341 Vues

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1 Analysez les intérêts des parties prenantes d'Atlantis et leurs enjeux.

a) Repérez et classez les différentes parties prenantes d'Atlantis.

On peut adopter une typologie reposant sur le critère d’influence des parties prenantes :

– parties prenantes primaires (ou de premier rang) vitales pour l’entreprise :

• les salariés (y compris les managers, chef de projet…),

• les actionnaires (y compris les partenaires financiers, financeurs du projet),

• les clients (les entreprises de transport et de croisière),

• les sous-traitants (fournisseurs) ;

– parties prenantes secondaires (ou de second rang) non vitales pour l’entreprise :

• les syndicats (y compris le comité d’entreprise) / partenaires sociaux, CFDT,

• l’ANPE (directeur),

• les collectivités territoriales (conseil régional, conseil général, maires),

• l’État (ministère de l’industrie, DRIRE, sous-préfecture),

• le Fonds social européen,

• l’association locale des employeurs du naval.

Attention : les dirigeants (nommés par le directoire) et le conseil de surveillance (représentant le

principal actionnaire) ne sont pas des parties prenantes mais les organes de décision et de contrôle

d’Atlantis.

b) Analysez les enjeux liés aux intérêts des parties prenantes d'Atlantis.

L’analyse des enjeux consiste ici à évaluer les intérêts respectifs des parties prenantes et leur influence

sur les objectifs stratégiques de l’entreprise.

L’analyse permet précisément de détecter les risques attachés à la mise en œuvre du

programme « Compétences 2007 » dont la définition a impliqué des parties prenantes.

– Les salariés constituent ici une opportunité (et non une menace) pour Atlantis. C’est d’ailleurs pour

cette raison qu’ils ont été impliqués dans le programme. Les salariés attendent avant tout du programme

la sauvegarde de leurs emplois (le maintien des effectifs), mais ils vont également bénéficier d’une

formation leur permettant de développer leurs compétences professionnelles et d’améliorer ainsi leurs

performances individuelles. À terme, le programme devrait renforcer leur capacité de résistance aux

futures fluctuations conjoncturelles. Par leur pouvoir d’organisation, leurs compétences et leur contrôle

des ressources techniques, les salariés disposent d’une capacité d’influence dont ils n’ont pas l’intention

d’user dans le cas présent mais qu’ils ont su exploiter en 2003…

– Les actionnaires (représentés en partie par le conseil de surveillance) constituent ici une opportunité

pour l’entreprise. Ils attendent du programme l’amélioration de la performance globale d’Atlantis et

la valorisation (rentabilité) de leur capital (valorisation actionnariale). En tant que détenteurs des

ressources financières, ils sont en mesure d’influencer fortement les décisions des dirigeants.

– Les clients constituent à l’évidence une opportunité pour Atlantis. Les clients attendent d’Atlantis

une production de navires de qualité dans des délais respectés (on peut revenir à cette occasion sur

les modes de production traitées en management des organisations en première STG). En renforçant

les compétences des salariés, le programme doit améliorer la qualité de la production et favoriser

l’innovation.

– Les sous-traitants constituent ici une opportunité pour Altantis (et réciproquement). En permettant à

Atlantis de résister aux fluctuations conjoncturelles, le programme offre des opportunités de débouchés

pour les sous-traitants. Ceux-ci s’étaient mobilisés en 2003 et ont témoigné de leur capacité d’influencer

les décisions stratégiques.

– Les autres parties prenantes : les syndicats attendent du programme une gestion collective des

prévisions d’emplois et de compétences. Ils constituent ici une opportunité pour Atlantis alors qu’ils

représentent habituellement une menace. Ils disposent d’une capacité d’influence très forte par leur

pouvoir de mobilisation des salariés et des sous-traitants (cf. 2003). Les autres parties prenantes n’ont

pas d’intérêts directs dans le programme, c’est plutôt par rapport à leur finalité et leurs missions qu’ils

sont partenaires du projet.

Cas de synthèse : Parties prenantes et contre-pouvoirs

En résumé, les parties prenantes ne sont pas des menaces pour Atlantis et le programme « Compétences

2007 » est en lui-même un facteur de compromis entre les parties prenantes qui détiennent

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