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Cas Allokuiso

Étude de cas : Cas Allokuiso. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  1 244 Mots (5 Pages)  •  1 195 Vues

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Devoir maison de management : Cas ALLOKUISTO

Analyse du contexte

1. Selon Peter Drucker la recherche du profit n’est pas une fin en soi pour l’entreprise. Pour lui, le but premier de l’enseigne est de créer, maintenir et développer une clientèle, donc satisfaire au mieux les clients. C’est pourquoi, les entreprises doivent se centraliser sur ce qu’elles savent faire et éviter de se diversifier dans leurs activités.

Ici, les jeunes entrepreneurs ont pour but de satisfaire une clientèle ayant peu de temps pour déjeuner le midi. Pour cela, les deux associés proposent un nouveau mode de restauration, pour se démarquer de la concurrence. Celui-ci consiste à livrer des plats cuisinés qui mettent en avant les saveurs du terroir de la région bordelaise à domicile ou au bureau. Cependant, il reste difficile pour ces jeunes amis de se lancer dans ce mode de fonctionnement étant donné que ce système de restauration rapide est tout nouveau pour eux. Ceci pourrait donc nuire à leur finalité qui est basée sur la satisfaction du client.

2. Afin qu’une organisation fonctionne correctement il est indispensable que les différentes parties prenantes coopèrent comme l’explique Michel Crozier. Ceux sont les acteurs internes et externes qui vont donc influencer la gestion de l’entreprise. C’est pourquoi le maager doit prendre en compte les attentes légitimes des parties prenantes et rechercher un terrain d’entente.

Dans cette situation, nous pouvons voir que deux parties prenantes exercent leur influence au sein de l’entreprise. Dans un premier temps, on constate que la partie interne composée des deux associés et du gérant va influer sur la gestion de l’entreprise afin de satisfaire sa clientèle c'est-à-dire, l’organisation, l’innovation ainsi que l’étude du marché. Puis dans un second temps, la partie externe c'est-à-dire les clients qui eux vont influer sur la rigueur, et l’exigence car s’ils ne sont pas satisfait, ces derniers iront chez la concurrence.

3. La gouvernance constitue un mode d’arbitrage pour assurer un bon fonctionnement de l’entreprise entre les intérêts contradictoires des différentes parties prenantes.

Ici, l’entreprise se compose de trois associés. Le pouvoir de décision est divisé, la gouvernance est donc managériale. On constate d’abord que Matthieu et Benoit sont les principaux dirigeants (car ils ont tous les deux 50% du capital) et ont donc la plus grande part du pouvoir. Cependant, Jean, le gérant qui a également une part de 10% du capital, ainsi que l’assistant cuisinier de Matthieu et un livreur, les représentants du personnel, qui possèdent un pouvoir de décision étant donné qu’ils font partie de l’assemblée générale et ont donc le droit de participer à l’évolution de l’entreprise.

Problème(s) de management

4. L’entreprise Allokuisto émergeant dans le milieu de la restauration à domicile connait quelques problèmes :

- Dans un premier temps, les jeunes associés qui consacrent leur journée à préparer des plats cuisinés, se retrouvent dépassés par l’augmentation croissante de commande. En effet, lors des périodes d’influences, il leur est difficile de respecter le délai d’une heure pour livrer. Ceci est du à un manque d’organisation car ils ne prévoient pas assez d’ingrédient à l’avance. De plus, quatre fois par an les deux amis doivent modifier leur tarifs du à la variation des prix des ingrédients. Ceci pose donc problème pour les clients qui n’ont pas les mêmes tarifs sur les prospectus qui sont plus ou moins récents. Et également on peut constater une différence de prix entre les prospectus et le site internet.

- Dans un second temps, Matthieu et Benoit manquent de compétences pour gérer d’une part la comptabilité de leur entreprise, leurs formations ne leur permettent pas d’assumer ce poste. D’autre part pour créer et exploiter la base de données de leur clientèle, ce qui faciliterait l’information et la fidélisation de leurs clients.

Solution(s) argumentée(s)

5. D’après Shumpeter le système capitaliste repose sur l’entrepreneur. En effet, entreprendre est un état d’esprit, le profit rémunère la prise de risque et la capacité d’innovation de l’entreprise. Il est donc important de reprérer les opportunités, de pouvoir les exploiter en prennant des risques pour aquérir des bénéfices. Contrairement à la logique managériale, qui  se base sur la gestion des ressources, des contrainte et des compétences pour assurer la pérénité de son entreprise. La logique managériale se distaingue de la logique entrepreuneriale car c’est une logique de gestion des ressources existante et non une logique d’accroissemet des ressources de l’entreprise.

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