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COM 1001 exa 3

Étude de cas : COM 1001 exa 3. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  1 892 Mots (8 Pages)  •  1 923 Vues

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COM 1001

Théories de la communication – I

Examen maison 3

Questions à réponse courte (20 points)

1. Globalement, comment la théorie communicationnelle se complexifie-t-elle? (2 points)

Il y a trois raisons pour lesquelles la théorie communicationnelle se complexifie. Premièrement, l'augmentation et les contradictions entre les différentes théories apportent une complexification. Deuxièmement, les contextes institutionnelles et techniques rendent les théories plus difficiles. Par contexte institutionnel, il faut comprendre les intérêts du complexe militaire-industriel et par celui technique, il s'agit de l'informatique, des mathématiques, la théorie de l'information et les appareils de simulation. Troisièmement, certaines théories se complexifient, car elles essaient d'intégrer les critiques émises, à l'exemple de celle sur les réflexions historiques.

2. Aux États-Unis, quelles sont les conséquences de la non-ingérence du gouvernement dans la gestion des technologies modernes? (2 points)

La non-ingérence du gouvernement américain, même s'il a permis de mettre au point un climat favorable, a eu les conséquences suivantes. Tout d'abord, il fallait trouver des fonds privés afin de financer les investissements. Ensuite, dans le cas de la télégraphie, un grand nombre d'entreprises vit le jour amenant un anarchie dans les services. En plus, les régions riches et peuplées purent avoir une très bonne couverture du réseau au détriment de celles pauvres et peu peuplées. Par la suite, une "sélection naturelle" se fit au sein des entreprises et une seule émergea et racheta les autres. Cela ne s'applique pas uniquement à la télégraphie, c'est également le cas de la téléphonie, de l'informatique, de la radiophonie ou encore du cinéma. Il faut également ajouter que la non-ingérence a comme conséquence que les intérêts privés, essentiellement ceux des entreprises, dominent ceux publics.

3. Pourquoi dit-on que le télégraphe a eu un effet structurel? (2 points)

L'effet structurel du télégraphe est de plusieurs types. Tout d'abord, par rapport à la presse, il permet de décontextualiser l'information en enlevant les références régionales et locales et surtout, il garde une objectivité et une pureté de l'information. En plus, il rend l'information instantanée.

En outre, l'effet se retrouve aussi pour les chemins de fer. Il amène également une décontextualisation de temps et de l'espace. En étant plus rapide que les transports, le télégraphe permet de contrôler les déplacements des trains et d'optimiser les chargements et les transports.


4. Qu’est-ce qui distingue l’approche du sélectionneur du modèle fonctionnaliste? (2 points)

Les canaux de communication sont considérés comme des filtres et des mécanismes de sélection. La distinction principale concerne la place du filtre dans la circulation de l'information. Pour l'approche du sélectionneur, c'est une personne qui filtre l'information à garder ou à rejeter à l'intérieur d'un média. D'ailleurs, une enquête de Manning White a ressorti que les sélectionneurs triaient les informations en fonction de ses expériences, attitudes et attentes personnels. Pour les fonctionnalistes, la circulation de l'information est une chaîne d'influence personnelle et les médias n'imposent aucune restriction aux messages. En plus, tous les messages peuvent transiter par les médias, car ils sont neutres. Le filtre se trouvent au niveau des groupes d'appartenance et les contraintes se trouvent au niveau de la réception et non à celui des médias.

5. Quelles sont les lacunes de l’approche du sélectionneur? (2 points)

Les lacunes de l'approche du sélectionneur sont les suivantes. Le contexte social est ramené uniquement à un seule personne et fait une complète abstraction des intérêts sociaux. En plus, il existe une contradiction importante: l'approche historique est reprise dans cette approche afin de comprendre les liens du pouvoir et de son contexte, mais d'un autre côté, elle réduit le pouvoir au niveau de l'individu en reprenant un élément important du psychologisme des théories américaines dominantes.

6. À quoi s’intéresse la théorie de Harold Innis? (2 points)

Il s'intéresse aux liens entre la communication, le pouvoir et le savoir. Il essaie de décrire les grandes formes de communication dans les sociétés occidentales. En plus, il s'intéresse à la communication, c'est-à-dire pour lui, aux moyens de communiquer afin de stocker et de transférer des informations. Selon lui, chaque civilisation a son propre savoir (rites, coutumes, valeurs, ...) et elle a également ses propres moyens de transmission et de stockage. Il s'intéresse donc aux liens existant entre moyens de communication et civilisation.

7. Quelle est la principale lacune de la théorie de Harold Innis? Expliquez. (2 points)

La principale lacune de la théorie d'Innis est qu'il ne définit pas clairement le média. Ce manque de clarté amène une confusion entre les médias et son évolution. D'ailleurs, cela amène un biais temporel et spatial. Spatial, car les médias qui s'étendent physiquement ne durent pas et temporal, car ceux qui durent ne peuvent pas être systématiquement transportés. En effet, certaines civilisations tendent vers la maîtrise du temps (théocraties hiérarchisées, savoir orienté sur les divinités, ...) et d'autre sur l'espace (empires, savoir orienté vers la pratique, ...).


8. Quelles sont les similitudes et les différences des théories d’Innis et de McLuhan? (2 points)

Les similitudes sont que les deux théories, qui sont contextuelles et historiques, abordent la communication en ayant une vue historique globale, c'est-à-dire qu'elles font un lien entre la culture et la communication dans les sociétés occidentales. Une différence est que Innis s'intéresse aux civilisations et à leur succession et considère les médias comme un seul et unique facteur, alors que McLuhan étudie les médias avec ses caractéristiques propres et ses conséquences et fonctionnements sociaux. Une autre différence est le découpage historique entre les deux théories. Innis découpe de la manière suivante: les médias de Mésopotamie, de Babylone et d'Amériques, alors que McLuhan aborde les civilisations typographiques, mécaniques et électroniques. Pour finir, la définition des médias est très différente chez les deux auteurs, car McLuhan donne une définition très précise au détriment d'Innis. En plus, McLuhan ajoute la distinction entre les médias chauds (forte participation personnelle) et froids (faible participation personnelle).

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