Approche de la sociologie

Approche de la sociologie

Anthropologie : S’intéresse aux invariants et aux différences dans l’organisation des sociétés humaines. Apparait à la fin du 19ème d’une réflexion autour de la diversité des cultures humaines. Etudie des sociétés dites primitives avec un domaine plus large. Domaine de recherche : famille, religion, rites, mythes, pouvoir.

Ethnologie : Se caractérise par sa méthode : l’ethnographie, c’est-à-dire une enquête de terrain avec immersion du chercheur.

Psychologie : Trois domaine d’étude (cognition, affection, guérison)

Psychologie sociale : Apparait à la fin du 19ème. Se base sur des expériences en laboratoire pour étudier l’emprise de la société sur l’individu. Thème : attitude, normes sociales, identité, rôles sociaux.

Sociologie : Apparaît avec la révolution industrielle et l’urbanisation. Etudie les relations individu/ société. Tente de trouver des relations entre les phénomènes sociaux et de comprendre le fonctionnement, l’organisation des sociétés. Elle s’intéresse aux composantes d’une société, aux comportements des hommes en tant qu’êtres socialisés. Cherche à rendre compte des conflits, du changement social, de la reproduction sociale.

Objet de la sociologie : La sociologie s’intéresse aux individus en tant qu’être socialisés, appartenant à des groupes sociaux en relation entre eux.

Champs d’étude : Analyse les manières de vivre, les manières de penser, les croyances, la constitution et la diffusion des connaissances, l’organisation des savoirs, les comportements et les actions humaines.

Durkheim est le premier à s’engager pour faire de la sociologie. Il dit que la sociologie est nécessaire car il existe des faits sociaux. Le fait social est collectif, extérieur et contraignant.

• Le suicide

Montre que même l’acte qui paraît le plus individuel a des causes sociales. Il répond à un questionnement fort de l’époque. Il se base sur des enquêtes statistiques. Le taux de suicide varie en fonction de critères sociaux : Il augmente avec l’âge, il augmente avec la taille des villes, il est plus fort chez les hommes que chez les femmes, il est plus fort chez les célibataires et veufs que chez les personnes mariées.

• Suicide altruiste : excès d’intégration. Particulièrement développé dans les sociétés où l’intégration est suffisamment forte pour nier l’individualité de ses membres L’individu est tellement absorbé dans son groupe que sa vie ne peut exister en dehors des limites de ce groupe. (Ex : suicide des prêtres, des personnes âgées, des militaires).

• Suicide égoïste : manque d’intégration. Intégration faible, d’une individualisation démesurée et qui s’affirme au détriment du moi social, ainsi que d’une désagrégation de la société au cours d’un vieillissement qui n’offre aucune perspective positive. Il est parfois le symptôme d’une société trop destructurée pour fournir un motif valable d’existence de qualité à certains de ses individus. (Ex : suicide de l’adolescent solitaire, vieillard isolé)
• Suicide anomique : Société moderne. Il est dû à des changements sociaux trop rapides pour que les individus puissent adapter leurs repères moraux. Le mot anomie vient du grec qui signifie absence de règle, violation de la règle. Pour Durkheim, la rupture des règles peut être très néfaste au psychisme et conduire au suicide.

Pourquoi la sociologie ? Elle naît d’un bouleversement. La transition vers une société nouvelle va se faire à partir de trois révolutions : Politique, économique, intellectuelle. Il s’agit d’un passage de la tradition à la modernité. Les bouleversements sont le reflet d’une époque que la sociologie veut comprendre.

...