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Approche Sociologique sur les Psychotropes

Mémoire : Approche Sociologique sur les Psychotropes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2018  •  Mémoire  •  2 512 Mots (11 Pages)  •  652 Vues

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Approche Sociologique sur les Psychotropes

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Par :

 Manon MOTAIS DE NARBONNE
Kévin TURPIN


Les psychotropes sont des substances médicamenteuses, pour la plupart, qui agissent principalement sur le système nerveux des personnes en modifiant leur psychisme. Ils peuvent provoquer des modifications de l’humeur, des sensations, de la conscience, des sens et de la perception.
Cependant, il existe plusieurs sortes de psychotropes qui n’ont pas les mêmes effets sur le système nerveux. Certains vont agir sur la structure nerveuse centrale, c’est-à-dire sur les activités physiques d’autrui, et d’autres sur la structure neuronale, autrement dit sur la transmission d’informations au niveau cérébral. Ces substances peuvent être légales comme par exemple, alcool, café, thé, tabac, médicaments psychotropes, ou illégales, c’est-à-dire les drogues.

En effet, il y a plusieurs psychotropes comme les psycholeptiques aussi appelés : sédatifs. Il s’agit donc des somnifères, des anxiolytiques, des neuroleptiques et les stabilisants de l’humeur. Ces substances agissent sur l’activité psychique des individus.
De plus, il y a également les psychoanaleptiques, qui sont les antidépresseurs, et les amphétamines.
Enfin, les psychodysleptiques, c’est-à-dire les stupéfiants comme les dérivés de l'opium, le cannabis, la cocaïne, etc. Ce genre de substances peut conduire à une dépendance.

Les médicaments psychotropes sont utilisés principalement dans le but d’agir sur les troubles psychiques d’autrui. Ils sont prescrits seulement par les médecins en cas de besoin. En effet, en France, un peu moins de quatre millions de personnes consomment régulièrement ces types de médicaments, tandis qu’à peu près neuf millions les consomment occasionnellement. La prise de ces médicaments, chez les adolescents, est d’un jeune sur dix (soit environ 12 % des filles, et 4 % des garçons), quant à la consommation de psychotropes, chez l’adulte, est d’une personne sur cinq (23 % des femmes, et 13 % des hommes). Johanne Collin, sociologue et historienne, explique ces résultats par le raisonnement des médecins qui est de traiter les patients spécifiquement et non de traiter leur maladie. Celui-ci sert à montrer que l’individu est unique et que le traitement proposé est un traitement spécifique à lui seul. Mais elle démontre aussi que plusieurs autres facteurs peuvent être pris en compte, comme l’influence exercé par les industries pharmaceutiques, à la demande spécifiques des patients voulant avoir une ordonnance, ou bien d’un effet de modes des nouveaux médicaments sur le marché.
Cependant, ces médicaments peuvent être consommés sous plusieurs formes comme la toxicomanie où le médicament devient une dépendance au cours du traitement thérapeutique, la consommation culturelle, c’est-à-dire que le médicament est pris dans le but d’un bien-être mais ne répond en aucun cas à un besoin psychique, ou d’une utilisation dérivée, et donc à usage récréatif.

Pierre Bourdieu est un sociologue français né en 1930 à Denguin, et mort en 2002 à Paris. Selon lui, les recherches en science sociale sur la drogue se développent au début des années 1990. Il précise que pour avoir une connaissance complète du sujet, il faut l’observer dans son environnement afin de montrer ce que les personnes consomment, et dans quel intérêt. Grâce à des enquêtes, Bourdieu et d’autres sociologues ont pu révéler que l’usage des psychotropes, tels que la drogue, se situe dans un mode de vie structuré comportant des règles. Ceci a un grand intérêt concernant les lieux et réseaux de sociabilité. Ils prétendent donc que « dans un contexte marqué par la précarité, les échanges autour des drogues illicites constituent de plus en plus une alternative à la situation de désinsertion ».

La consommation de psychotropes, chez les individus, dépend-elle d’un ou plusieurs facteurs ?

PROCÉDÉ EXPÉRIMENTAL

Dans l’objectif d’avoir plus d’informations sur la consommation de psychotropes dans notre société, nous avons mis en place un questionnaire anonyme. Dans ce questionnaire, il y a deux catégories de réponses possibles : les personnes qui consomment des psychotropes et celles qui n’en consomment pas. En premier lieu, nous leur avons demandé leur âge et leur sexe afin de pouvoir évaluer les résultats obtenus.

Dans la première catégorie, c’est-à-dire pour les consommateurs de psychotropes, nous nous sommes penchés sur les différents types de psychotropes (les psychoanaleptiques, psychodysleptiques, et les psycholeptiques), afin de savoir lequel des trois types est le plus consommé dans l’échantillon récolté. Nous leur avons demandé la ou les raison(s) de leurs consommations pour pouvoir différencier l’usage thérapeutique prescrit et l’usage récréatif. Par la suite, la fréquence d’utilisation de psychotropes et la dépense faite par mois peuvent être des facteurs d’habitude ou de dépendance face à leurs consommations. Nous avons pensé que la fréquence de sortie de l’individu pourrait avoir un impact sur la prise de ces substances, et de connaître si à l’issue de celles-ci, les individus sont du genre à être plutôt des casaniers que festifs. Enfin, comme dernière variable, nous avons la consommation de psychotropes chez les parents, et leurs réactions face à la consommation de leur enfant, pour expliquer la supposée hérédité que cet usage peut répondre.

Dans la deuxième catégorie, concernant les personnes qui ne consomment pas de psychotropes, nous nous sommes plus intéressés aux raisons de leurs non-utilisations de ces substances, mais également aux points de vue qu’ils ont sur les psychotropes, et les personnes qui en consomment, dans le but d’avoir leurs opinions sur le sujet. Les questions suivantes portaient sur la consommation de psychotropes par un proche/ami et s’ils peuvent avoir une influence sur leur choix de consommer, ou pas, des psychotropes. Pour comparer si l’impact des psychotropes joue un rôle sur la sociabilité des individus et l’hérédité entre parents et enfants, on leur a demandé les mêmes questions, c’est-à-dire s’ils sont plutôt des casaniers ou festifs, puis si leurs parents consomment des psychotropes.

STATISTIQUES

Personnes consommant des psychotropes :

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Personnes ne consommant pas de psychotropes :[pic 14][pic 15][pic 16][pic 17][pic 18][pic 19]


DISCUSSION

Notre questionnaire nous a permis de récupérer des informations sur un échantillon de soixante-deux personnes. Dans cet échantillon, nous pouvons voir que sur 76 % de femmes et 24 % des hommes, la majorité des personnes ayant participé aux sondages ont une moyenne d’âge de 20 ans. Ce sondage était donc plus porté sur des jeunes en particulier.
Afin d’étudier ce prélèvement, nous avons réparti ce sujet d’étude en deux axes qui sont : les personnes qui consomment des psychotropes et les personnes qui n’en consomment pas.

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