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Anthropologie

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Par   •  10 Janvier 2023  •  Cours  •  5 219 Mots (21 Pages)  •  158 Vues

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Anthropologie

                                                    Mme Sophie Raza

INTRODUCTION

Parcours :

  • A travaillé dans la réserve de Navarro aux E-U : qu’est-ce que ça veut dire aujourd’hui pour un Indien, d’être un Indien ?
  • A travaillé également sur la religion.
  • Etudie les relations de pouvoirs entre genres, et en dehors des genres, dans les ethnies.

  1. Qu’est-ce que l’Anthropologie ?

En Anthropologie, on fait l’étude de l’a priori réciproque, des incapacités à se comprendre, tous les malentendus. L’Anthropologue, à partir des recherches des ethnologues, étudie le fonctionnement des comportements humains.

Ce que nous sommes, nous sommes obligés de le formuler quand on nous le demande. Mais on n’en  sait rien. C’est lourd d’avoir à être le représentant de sa culture. La phrase qui consiste à faire des généralités sur les nationalités, n’est pas possible en Anthropologie.

En Anthropologie, il faut réfléchir à ce que ça provoque en nous, les questions que cela nous pose. Attention, il ne s’agit pas de faire de la  psychologie. On est sur l’analyse du réel à travers des faits sociaux. Ce qui intéresse, ce sont les questions anthropologiques.

  1. Comprendre l’anthropologie à travers des faits réels

La société matrilinéaire : les enfants portent le nom et appartiennent à la mère, cela veut dire qu’on nait dans le camp de la mère. Le père n’a alors pas un statut de chef de famille, mais seulement de géniteur.  Les femmes sont alors détentrices du capital économique.

Bording school : Les enfants sont en internant à l’année en échange de quoi ils ont accès à l’éducation et la santé en contrepartie, ils doivent se convertir. « Lavage de cerveau intellectuel ». Ce sont des missions financées par l’Europe au départ. Puis ces missions ont été financées par des paroisses. Les missions qui arrivaient à s’implanter sur un territoire donné convertissaient les enfants dans la religion qui était la leur.

  1. Croyance et culture 

La vie dans la réserve est contraire à la vie chrétienne. Il est préférable, pour entrer dans le marché matrimonial, pour être une femme, d’avoir déjà des enfants, car cela signifie qu’elle est capable de porter un enfant. Au contraire, dans la religion chrétienne, il faut être pure jusqu’au mariage.

La durée moyenne d’une civilisation est 3000 ans. Après de conceptions nouvelles, des changements de religions, de nouvelles conquêtes, etc…

Au départ, toutes les religions monothéistes prônent l’intolérance. Or, aujourd’hui, elles semblent l’avoir oublié. Les fondements ne sont plus là. Les croyants confondent foi et religion.

En effet, en Anthropologie, la foi et la croyance ne signifient pas la même chose.

  • La foi : croyance personnelle, privée et collective
  • La religion : la façon dont elle est organisée dans le temporel.

Jusqu’en l’an 1000, la religion catholique tolère toutes les formes de mariage (concubinage, mariage, et prêt de filles : prêter une fille pour que par la procréation, le sang s’anoblisse). L’église s’est ensuite organisée pour dire que l’union reconnue devrait être le mariage devant dieu, moyennant l’impôt. Jusqu’à la fin du Moyen-Age, on est dans un monde théocentrique. Ce qui signifie qu’on est centré sur Dieu, qu’il est l’explication de toute chose. Si on ne voulait pas aller au bucher et que l’on était un vrai croyant, on ne remettait pas en question ce que Dieu a dit. Quand on assiste au déclin de l’église, c’est-à-dire au processus de laïcisation, cela n’est possible parce que Dieu cesse d’être au centre du monde.

La religion est l’éducation des gens pendant des années. Les gens apprennent la bible et vivent à travers la religion. Les conceptions de la femme sont issues de l’histoire.

  1. Les missionnaires

Les missionnaires sont des personnes qui ont entendu un appel de Dieu. Personnels qui sont présents car ils ont entendus l’appel (convaincus qu’ils doivent venir aider pour aider que ces gens-là se perdent du droit chemin de Dieu). Tout ce qui menace le dôme chrétien menace les missions. Donc leur manière de procéder est violente. Les personnes sont en précarité de vie. Certains enfants se plaignent aux missionnaires que leurs parents n’ont pas tenu leur promesse de venir leur rendre visite. Les missionnaires répondent que c’est qu’ils sont encore dans les croyances ancestrales, mais qu’une fois qu’ils auront embrassé la religion chrétienne, tout s’arrangera.

Les anthropologues sont les ennemis des missionnaires. En tant qu’individu, on peut avoir des propos arrêtés sur la religion, pas en tant qu’Anthropologue. On ne peut pas porter de jugement de valeur, car il faut comprendre.

Les Indiens fréquentent les missionnaires depuis 300 ans.

Chez les Indiens, la durée du silence est fonction du respect qu’on porte à la personne. Le silence est donc important dans un dialogue.

  1. Le principal écueil en anthropologie : ce qui n’est pas entendable

En Anthropologie, le coup de foudre n’existe pas. On tombe amoureux plusieurs fois dans sa vie. Si le coup de foudre était dû au hasard, on tomberait amoureux de la moitié de l’humanité qui ne nous correspond pas.

Le principal écueil en anthropologie, c’est que certaines choses, même si elles sont expliquées, ne sont pas entendables. Certaines personnes ne parviennent pas à distinguer l’aspect éthique de l’aspect pratique.

  1. Question centrale en anthropologie

La question centrale de l’anthropologie est l’autre, et comment gérer cet autre, qui tout en étant autre, est tout de même semblable. Pour essayer de comprendre l’autre, il faut commencer à se comprendre soi-même. Par exemple, si je dois aller étudier une secte, il faut que je sois au clair avec ce que j’ai dans la tête avec ses propres croyances.

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