LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse linéaire le malade imaginaire acte 3 scène 12

Étude de cas : Analyse linéaire le malade imaginaire acte 3 scène 12. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2023  •  Étude de cas  •  1 374 Mots (6 Pages)  •  561 Vues

Page 1 sur 6

Analyse Linéaire Texte 2

Jean baptiste poquelin, du nom de scène Molière est un des dramaturge francais les plus connu.  Molière excelle dans la farce et dans la comédie ballet qu'il va créé. En effet il dénonce le monde  à travers des personnages caricaturaux et des spectable toujours plus visuel. Le Malade Imaginaire, créé en 1673, met en scène Argan, un hypocondriaque qui souhaite marier sa fille à un médecin afin d’assurer sa propre surveillance médicale. Son dévolu s’est porté vers Thomas Diafoirus, le fils de Monsieur Diafoirus et neveu de Monsieur Purgon, son médecin attitré. Cet extrait est issue 3 de l’acte III, et il met en scène la conversation entre Argan et son frère Béralde. En effet les deux hommes se disputtent, alors Béralde propose d'aller voir une pièce de Molière or Argan voit Molière comme le fossoyeur de la médecine, alors une dispute commence où l'un défend Molière et l'autre la médecine.

Lecture :

Nous verrons comment cette confrontation entre Argan et Béralde oppose deux visions excessives de la science médicale mais également comment Molière répond à ses critiques

Nous verrons dans un premier temps le recour a une aide exterieur pour sortir d'une situation tendue, puis la description de Molière faite par Argan et le rapport a la médecine puis enfin la défence de molière par Béralde.

1/Fin du débat du mariage

Argan injure son frère par des interjections : « Hoy » et par le biais de l'ironie « vous êtes un grand docteur ».›Adjectif qualificatif mélioratif.
Béralde quant à lui essaye de minimiser la dispute en se retirant du débat : utilisation de la négation : « je ne prends point à tâche », et il laisse le droit à chacun de penser ce qu'il souhaite : « chacun (….) peut croire ce qu'il lui plaît », apparente libéralité.
Béralde rappelle tout de même que son frère est dans l'erreur, il réaffirme son point de vue :
« l'erreur où vous êtes » la relative au présent complète le nom « l'erreur » (insistance).
-Les deux frères changent de positionnement :
Argan s'en remet à l'argumentation d'autres personnes caractérisées par des tournures élogieuses : « ces messieurs » et exprime son énervement envers son frère avec des verbes à la tournure familière : « rembarrer », « rabaisser » qui entraine un rythme binaire ›arrêt de la discussion mais Argan est persuadé d'avoir raison.
Béralde replace cette discussion dans un cadre privé opposition de « entre nous » et « ces messieurs ». Il rappelle que son objectif est de faire du bien à son frère : « j'aurais souhaité de pouvoir un peu » conditionnel + adverbe de quantité « un peu » > pouvoir et ambition limités,
« divertir » verbe d'action sans enjeu important; proposition d'un nouveau type de spectacle, les comédies de Molière.
›Préférer l'amusement à des traités théoriques fait partie de l'approche de Molière (« docere et delectare »).
›Argan et Béralde tentent d'apaiser leur dispute jusqu'à ce que soit prononcé le nom de Molière. Argan accuse Molière d'impertinence
1) Dénonciation d'Argan
Argan dénonce Molière ainsi que son audace à rire de sujets trop sérieux comme la médecine. Il dénigre Molière : « un bon impertinent », « nigaud » ›groupe nominal et adjectif péjoratif; il se détache de lui : a Votre Molière » -) utilisation de la deuxieme personne. Puis l'accuse par la tournure ironique : « Je le trouve bien plaisant ». il crée un rythme ternaire pour dénoncer les mauvaises actions de Molière : & moquer » « s'attaquer », « aller mettre sur son théâtre ». Acharnement à rabaisser la médecine.
Il agrandit les cibles de Molière : « d'honnêtes gens comme les médecins »; il cite le champ lexical de la médecine : «consultations », « ordonnances », « corps des médecins ». Il associe des adjectifs mélioratifs et élève les médecins au niveau divin :
« personnes vénérables comme ces Messieurs-là » -›fin de phrase en apothéose avec l'adverbe « là » qui renforce la sanctification.
›C'est la dimension sacrée qui interdit toute forme de moquerie.
=
 Niveau de langue familier d'Argan qui traduit la faiblesse de son argumentation.
2) Réponse de Béralde
Il fait immédiatement une nuance entre les médecins et la médecine.
Utilisation de la conjonction « mais ».
*)Distinction entre les personnes et la discipline (à laquelle est vouée une admiration absolue) : « ce ne sont point les médecins qu'il joue, mais le ridicule de la médecine ».
Déplacement de l'accusation.
Il rabaisse ensuite la médecine à une profession parmi tant d'autres : « diverses
professions des hommes » -> utilisation du pluriel (renforce le sentiment de banalité).
Il fait un parallèle entre médecins et princes : « les princes et les rois qui sont d'aussi bonne maison que les médecins » -›comparaison d'égalité > ironie car les médecins font semblant d'appartenir au même rang que les princes alors que ces derniers sont évidemment supérieurs.
›Situation intéressante car les réponses de Béralde sont les arguments de Molière, qui condamne la « croyance » en la médecine.
›En s'énervant contre Molière, Argan entraine un comique de situation car Argan étant joué par Molière, cela signifie qu'il s'énerve contre lui-même. On joue avec l'illusion théâtrale.
Argan accuse Molière d'incohérence

...

Télécharger au format  txt (8.5 Kb)   pdf (55.6 Kb)   docx (11.4 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com