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Les nouveaux espaces de conquête

Dissertation : Les nouveaux espaces de conquête. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2022  •  Dissertation  •  2 043 Mots (9 Pages)  •  431 Vues

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. DISSERTATION: Les nouveaux espaces de conquête

“ C’est parti “ , lanca Iouri Gagarine avant de décollé le 16 avril 1961 . Cette simple phrase inaugure l’évenement le plus marquant au monde . En effet c’est le premier vol habité en direction de l’espace avec un temps de 108 minutes en orbite autour de la terre

. Cette mission reste le symbole de la domination soviétique dans la conquête spatiale au détriment des Etats-Unis. En pleine guerre froide l’espace devient très vite un territoire convoité qui à pour but d’agrandir sa domination .

 L'espace peut être définit de plusieurs façons , comme étant un espace géographique proposant plusieurs combinaison (physique,économique,sociales) mais dans notre cas , elle est une étendue qui sépare la terre des astres.

 - Mais elle n’est pas le seul territoire convoiter par les puissances . En effet les Océans et les Mers sont aussi sujet à conflit et tensions. Elle sont une des conquête les plus anciennes , depuis l’antiquité elle est sources de convoitise pour l’Homme . Ces territoires sont très important pour les puissances car elle concentre plusieurs point important dans le fonctionnement de nos Etats tels que l’Economie. Mais ils sont sujets à des conflits et des tension car ces territoires permettent aux grandes puissances comme aux émergentes à s’affirmer entre-elles , et c’est la le probleme majeurs , la rivalité des pays dans leur conquêtes . Pour comprendre la rivalité qui oppose les puissances nous nous demanderons ‘En quoi les océans et l’espace ammènent-t-ils à l’affirmation des puissances’. Premièrement nous nous intéresseront aux enjeux geopolitique de la course à l’espace , puis nous termineront par l’affirmation des puissances à travers les oceans et les mers .  Dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, une course scientifique se met en place. L’objectif est alors de développer des missiles intercontinentaux capables de transporter des ogives nucléaires. Les superpuissances développent dans le même temps des programmes civils de conquête spatiale. L’URSS est le premier pays à placer un satellite en orbite, Spoutnik en 1957, alors que dans le même temps le programme des États-Unis piétine. L’avance soviétique se poursuit : la chienne Laïka, le premier survol lunaire. En 1961 Youri Gagarine est le premier homme dans l’espace suivi deux ans plus tard par la première femme Valentina Terechkova. Mais en 1961 Kennedy prononce un discours dans lequel il fixe pour objectif d’aller sur la lune et ainsi de prendre une revanche sur les premiers échecs américains. Les États-Unis lancent le programme Apollo et en 1969, N Armstrong et B Aldrin réussissent l’alunissage en direct sur toutes les télévisions du monde entier. Cette réussite technologique, et la médiatisation de l’événement, portent un coup au programme spatial russe qui ne parvient pas de son côté à aller sur la lune. Dès lors les Etats-Unis multiplie les succès vers la conquête de l’Espace. Les programmes spatiaux américain et soviétique se tournent alors vers la mise en place de stations spatiales assurant une présence humaine plus longue (Mir et Skylab). En 1975, la détente est illustrée par la rencontre entre les capsules Soyouz et Apollo. Pourtant, le retour des tensions entre Est et Ouest aboutit à la mise en place du programme de défense américain IDS, appelé « guerre des étoiles ». Les États-Unis veulent mettre en place un bouclier spatial antimissile. Si ce projet ne voit jamais le jour, la relance des dépenses spatiales et militaires est à l’origine de l’effondrement économique de l’URSS

  - Cette conquête spatiale révèle l’affirmation des puissances mais elle fait aussi émerger de nouvelle puissance qui utilise la passerelle de l’Espace pour exposer sa puissance au monde. Tout comme beaucoup de pays l’aventure spatiale française puis européenne  commence dès le retour du Général De Gaulle en 1958 et sa politique d’indépendance entre les deux grands aboutit à la mise en place d’un programme spatial français, en complément de la bombe atomique française qui explose en 1960. En 1961, le centre national d’études spatiales est créé et en 1965 le premier satellite français Astérix est lancé depuis la base de Kourou en Guyane, ce qui fait de la France le troisième pays à envoyer un satellite dans l’espace. Dans les années 70, les pays européens décident de coordonner leurs projets spatiaux et fondent dans l’agence spatiale européenne. La première fusée lanceur de satellite européenne, Ariane, décolle avec succès en 1979 pendant que l’agence spatiale européenne développe avec les États-Unis le Spacelab à partir de 1981. Les puissances spatiales se multiplient : avec l’émergence de nouvelles puissances et la fin de la guerre froide, le nombre de pays se lançant dans l’aventure spatiale se multiplie. L’Inde développe, avec l’aide de l’URSS, dans les années 70 un lanceur de satellites. Son programme a abouti en 2014 au lancement du premier satellite indien et d’une sonde vers Mars. La Chine a envoyé en 2003 un homme dans l’espace et ambitionne d’atterrir sur la Lune, voire sur Mars. Derrière ces deux puissances émergentes, Japon, Corée du Nord, Corée du Sud, Israël, Émirats Arabes Unis cherchent eux aussi à prendre une place dans la conquête spatiale ce qui témoigne de l’intérêt militaire de la présence dans l’espace

 - Face à l’effondrement des budgets liés à la conquête spatiale, de nouveaux acteurs privés se sont emparés du marché. Le New Space marque l’arrivée de firmes transnationales, majoritairement américaines, dans la conquête spatiale. Space X, fondée par Elon Musk a été choisi par l’État américain pour préparer un alunissage avant une possible mission sur Mars. Virgin, Amazon, Facebook et Boeing se sont aussi lancés dans des programmes privés pour développer le tourisme spatial. En Europe, le lancement de satellites est assuré par Arianegroup, copropriété d’Airbus et du groupe militaire Safran. Dans le même temps, des entreprises européennes tentent de développer leur propre projet de fusées. L’État reste décisionnaire : si l’émergence des acteurs privés dans la conquête spatiale interroge, la place des états reste centrale. En effet, les États-Unis comme l’Union Européenne restent les décideurs et les entreprises privées sont dépendants des commandes publiques. Ainsi, le groupe Space X a largement profité des commandes et les transferts de compétences issus de la NASA pour se développer. Malgré tout, cette privatisation de l’espace pose des problèmes juridiques importants. Ainsi, aux États-Unis, une loi de 2015 permet l’exploitation de l’espace à des fins commerciales, allant à l’encontre du droit international qui envisage l’espace comme un bien commun depuis 1972.

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