La discipline

Introduction

Dans ce texte extrait du traité de pédologie, Kant parle de la discipline. A la question de savoir quel est l’impact de la discipline sur l’homme ? L’auteur répond que la discipline dépouille l’homme de son côté animal. Cette thèse a deux mouvements qui sont :

Le premier mouvement qui part de la ligne 1 a la ligne 10 «la discipline nous fait passer . . . à l’état sauvage et dans la barbarie». L’auteur montre que seul l’homme a besoin de la discipline.

Le deuxième mouvement qui commence à la ligne 10 et fini a ligne 14 «la discipline empêche l’homme . . . positive de l’éducation» ici Kant souligne les bienfaits de la discipline sur l’homme.

Développent

La condition naturelle de l’homme s’oppose d’un état de sauvagerie, de barbarie. C’est le discipline qui permet par un travail d’acquisition, de dépouillement et par la formation de ses qualités que l’homme parvient au plein développement de l’humaine et devient un homme. C’est ce que souligne Emmanuel Kant lorsqu’il déclare «la discipline nous fait passer de l’état animal a celui de l’homme» L1 alors que l’animal est par instinct tout ce qu’il est la discipline appareil pour l’homme comme un devoir pour achever le plan exiger par la nature : « et il faut qu’il se fasse a lui-même son plan de conduite». (Ligne 3 a ligne 4)

La discipline devient alors une nécessite et c’est par elle que les qualités naturelles font la place à celle de l’humanité.

En quoi les bienfaits de la discipline sur l’homme consiste t’elle pour Kant ?

Le deuxième mouvement qui part de la ligne 10 à la ligne 14 c’est-à-dire «la discipline . . . l’éducation » ici l’auteur nous montre les bienfaits de la discipline. En effet la discipline permet de faire passer l’homme de l’état animal a celui d’homme de raison car être de raison s’est bien ce comporter envers les autres. En outre la discipline est négative pour l’homme car elle dépouille l’homme de la sauvagerie. Les expressions de la ligne 13 en sont une belle illustration.

L’auteur commence d’abord par montrer que l’homme est le seul être éduqué ensuite à montrer les bienfaits de la discipline sur l’homme. Une telle démarche est en adéquation avec l’objectif visé par l’auteur. Savoir montrer l’importance de la discipline dans le processus d’humanisation de l’homme.

Mais suffit-il d’éduquer l’homme pour qu’il se comporte comme un être humain ?

La réponse à cette question a donné naissance a diverse positions contradictoire entre elles parmi lesquelles certains comme Kant et à sa suite Tomas Hobbes. Pour tomas Hobbes par exemple la condition naturelle de l’homme est la violence, l’agressivité.

L’homme a l ‘état de nature, a l’absence de toute sociabilité : « l’homme est un loup pour l’homme», Le Léviathan. L’Etat doit établir des lois, des restrictions afin que l’homme ne puissent retourner à l’état de la violence. En un sens analogue, Freud montre que la participation et l’insertion de l’homme a la vie de société ce fait au prix fort par le renoncement à ses pulsions sexuelles qui peuvent êtres une menace pour la cohésion de la société.

Il est clair que c’est par l’éducation que l’homme devient humain. Mais est-ce que cela voudrait aussi dire que l’homme grâce à l’éducation a perdu toute animalité ?

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