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La concurrence imparfaite

Dissertation : La concurrence imparfaite. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 058 Mots (5 Pages)  •  857 Vues

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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

RÉSUMÉ : LA CONCURRENCE IMPARFAITE

(R. Miliband. L’État dans la société capitaliste, Paris, Maspéro 1982, pp. 165-185.)

SÉMINAIRE

Par
Frédéric


Le chapitre cinq du texte de Ralph Miliband « La concurrence imparfaite » porte sur l’idée que, dans la théorie démocratique et pluraliste, la concurrence dans les sociétés capitalistes est profitable pour tous. On explique que cette théorie n’aurait pu voir le jour sans l’essor des sociétés capitalistes, puisque celles-ci « permettent l’existence d’une multitude de groupes et d’associations ».[1] Ainsi, avec cette concurrence entre ces nombreux groupes, ils peuvent rivaliser conjointement afin de bénéficier de ce processus et, toujours selon l’idéologie capitaliste, accroître leurs intérêts respectifs désirés. Ceci étant dit, l’auteur se permet de souligner que mise à part les dérogations vis-à-vis « la gauche »[2], cette théorie est tout à fait correcte.

Par rapport à ce sujet, l’auteur cherche à démontrer que cette théorie est, bien au contraire, défectueuse, voire erronée. La théorie indique que les « principaux « intérêts » organisés de ces sociétés – notamment le capital et le travail – s’affrontent à armes à peu près égales; partant, qu’aucun d’entre eux n’est à même d’acquérir un avantage décisif et permanent dans ce processus de compétition. »[3]. Donc, qu’aucun des groupes mis en concurrence dans les sociétés capitalistes n’a de réelle avance face aux autres dans ce qu’il appelle le « processus de compétition »[4]. Il critique ainsi en affirmant qu’à l’inverse de ce que veut cette idéologie, le groupe que représente l’entreprise privée dans les sociétés débute avec une large avance en termes de pouvoir de pression vis-à-vis les autres groupes qui représentent le travail ou le domaine social. L’auteur indique que le domaine du privé à une emprise importante sur le public, donc le gouvernement, et sur les ressources. Il explique aussi le rapport de force des puissances capitalistes extérieures auquel les gouvernements doivent faire face. Finalement, il critique la motion soutenue par la théorie pluraliste que les entreprises tout comme les autres groupes faisant partie des sociétés capitalistes ont un droit de veto sur les éléments économiques.

Miliband, dans son texte, porte une première critique de la théorie pluraliste en évoquant que le gouvernement et toute la sphère publique sont pris entre les mains  du secteur du privé et du patronat : « Il s’agit de la pression omniprésente et permanente qui s’exerce sur les gouvernements concentrées aux mains de l’industrie, du commerce et des finances. »[5] Ce qui est le plus dur pour un gouvernement, selon Miliband, c’est d’agir contre ces groupes, puisqu’ils occupent des domaines importants : « le contrôle privé sur des zones aussi vastes qu’essentielles de la vie économique rend extrêmement difficile la tâche du gouvernement qui veut imposer sa politique à un patronat hostile. »[6] 

La mondialisation permet que tous les pays puissent avoir un contact perpétuel. Ce système a amené des organisations internationales qui sont venues donner un ordre et des assises dans le monde. Par contre, les gouvernements doivent gérer avec ces institutions qui appuie des lobbies et qui, parfois, vont à l’encontre de leurs propres intérêts lorsqu’ils veulent apporter un changement. Comme Miliband l’explique dans son texte : « Ces gouvernements doivent aussi tenir compte, aujourd’hui plus que jamais, de la puissance et des pressions des intérêts et des forces capitalistes externes – grandes entreprises étrangères, gouvernements étrangers puissants et conservateurs, […] le Fonds monétaire international et la Banque mondiale – ou encore de la combinaison de toutes ces formidables puissances. »[7] Bref, l’État n’est plus l’acteur le plus puissant et il  doit apprendre à coopérer avec toutes ces puissances qui forment ce que l’auteur nomme la « communauté capitaliste »[8].

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