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Fourastié question 1

Commentaire de texte : Fourastié question 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  699 Mots (3 Pages)  •  362 Vues

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RÉPONSE QUESTION N°1.

Dans son ouvrage intitulé « Remarques et notes diverses », l’économiste Jean Fourastié articule entre elles quatre fonctions du rire qui équivalent à quatre thèses qu’il juge « évidentes » (l.1), s’étonnant que « ceux qui écrivent sur le rire » (l.3/4) ne les aient pas perçues.

1. La fonction créatrice de liens sociaux.

Le rire est un véritable créateur de liens sociaux. Il permet en effet le rapprochement des individus et met en place un système de solidarité qui « favorisent les bonnes relations » (l.4).

Le rire permet ainsi de mieux comprendre l’autre. Grâce à lui les individus se rencontrent et se racontent. « Il établit et maintient la bonne humeur ». (l.6).

Le rire est non seulement signe d’humanité mais il est aussi signe de « convivialité ». (l.9).

En effet, tandis que le sérieux sépare, le rire crée de la circulation, il permet d’aller partout. Le rire est réconciliateur. Rire ensemble, c’est donc ressentir en commun et, en quelque sorte, fusionner.

2. La fonction sociale du « rieur ».

Chaque individu est différent, mais le leader est représentatif de l’ensemble du groupe. La personne qui utilise et détient la carte de l’humour peut en effet devenir un leader c’est-à-dire celui qui devient le conducteur du groupe. Un leader qui portera le nom d’animateur de « boute-en-train ». (l.11) c’est-à-dire le farceur, l’amuseur, le gai luron.

Le groupe reconnaît ainsi la « fonction sociale du rieur » (l.14). Une fonction qui, pour l’identité du groupe, correspond à « un besoin profond de la vie sociale ». (l.17/18).

3. La fonction psychique.

Le rire « confronte et concilie les comportements de type instinctuel et affectif » (l.20/21) de l’homme. Pour l’auteur il s’agit ici de la fonction la « plus importante ». (l.19).

Affirmer avec l’auteur que le rire « confronte et concilie les comportements de type instinctuel et affectif » (l.20/21) c’est admettre que si le discours comique vise l’affectif (« faire aimer » en faisant rire) il vise aussi le cognitif puisqu’il s’agit de « comprendre » le discours. (si je ne comprends pas, je ne ris pas).

Nous pourrions évoquer un affectif au service du cognitif « non seulement utile, mais nécessaire, à la difficile construction du bonheur de l’homme ». (l.22/23).

4. La fonction éducative du bon sens.

Être au service du cognitif c’est comprendre toute l’importance qu’il convient d’attacher à la notion de « bon sens ». (l. 25).

Avoir du bon sens c’est avoir une capacité de bien juger. Or, c’est précisément ce bon sens qui permet de « savoir et comprendre » (l.24) - (valeurs éducatives par excellence) - certains aspects cocasses ou insolites de la réalité, destinés à provoquer « le déclenchement du rire ». (l.26).

C’est encore le bon sens qui permet, par le rire, de remettre en cause les mœurs et les codes établis par la société - ce qu’indique la formule consacrée « castigat ridendo mores »

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