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Devoir: Dans le cadre du thème "les droits de l'enfant", les maisons de redressement.

Étude de cas : Devoir: Dans le cadre du thème "les droits de l'enfant", les maisons de redressement.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2016  •  Étude de cas  •  2 790 Mots (12 Pages)  •  1 115 Vues

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BOIREAU Mégane                                                                                    1ère année BTS CG

                                                                                                

CULTURE GENERALE[pic 1]

Note :                          Commentaire :

DEVOIR 1

Thème : Dans le cadre du thème « Les droits de l’enfant », les maisons de redressement.

  1. Etude des paratextes.

  1. Le document 1 représente un poème avec une note au-dessus de celui-ci en y faisant sa présentation. Il s’agit d’un poème dont l’auteur est Jacques Prévert. Nous pouvons l’affirmer grâce à son nom placé sous le texte. Nous remarquons également que la note présentant le texte de Prévert nous indique que ce dernier aurait vécu de 1900 à 1977. De plus, le texte provient d’un ouvrage dont il est tiré « Paroles » en 1934. Cette information est écrite sous le poème. Ensuite, et grâce à la note du dessus, nous pouvons en déduire que le texte de Prévert portera sur des enfants disparus et ayant subi de la maltraitance dans des maisons de redressement de Belle-Île-en-Mer où ils y étaient en tant que pensionnaires. Il s’agira donc de parler, de traiter sur la recherche de ces enfants par les habitants de la ville et le texte de Prévert portera essentiellement sur la fuite de l’un d’entre eux qui a réussi à ne pas être retrouvé, contrairement aux autres. La note nous indique également que, en plus de Jacques Prévert, ce fait divers sera repris par Marcel Carné, un cinéaste. Mais cette dernière information n’aura pas d’influence sur le poème de Prévert. Et, enfin, nous pouvons remarquer qu’il s’agit d’un poème écrit pour « Marianne Oswald », une amie de l’auteur. En effet, cette information nous est donnée en dessous du titre du poème « Chasse à l’Enfant ».

  1.  Le document 2 est une coupure de presse. Cet extrait a été écrit par Jacques Bourquin « Président de l’association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection judiciaire des mineurs, corédacteur en chef de la revue « Le temps de l’histoire » ». Ce texte provient d’un journal se nommant « Le Monde Diplomatique » paru en juin 2002. Ces informations nous sont confirmées en regardant en dessous du texte. Sur ce document, nous pouvons également constater la présence d’une note en début de document faisant une présentation du texte à suivre et annonçant surtout son thème : les centres fermés pour jeunes délinquants. En effet, le titre de l’extrait de Jacques Bourquin le confirme : « Jeunes délinquants entre éducation et punition. Le fantôme des maisons de redressement ». Enfin, avec tous ces éléments d’information et avant même d’avoir lu le texte, nous savons dores et déjà qu’il portera sur les colonies pénitentiaires publiques pour petits délinquants en se posant la question à savoir si ces « maisons de redressement » sont une bonne solution face aux jeunes dits « délinquants ».
  1. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur.
  1. Le texte de Jacques Prévert est un texte narratif, car l’auteur raconte les quelques moments passés dans la peau d’un enfant délinquant disparu et recherché, et il s’agit d’un genre poétique, car Prévert évoque des émotions, des sentiments, par le biais de ses tournures de phrases et de ses rimes. De plus, le thème principal du poème de Prévert est le ressenti, le sentiment que peut éprouver un enfant délinquant du XXème siècle (1934) s’étant échappé d’une maison de redressement à Belle-Île-en-Mer, étant activement recherché par tous les habitants de la commune, mais ne voulant en aucun cas être retrouvé pour subir à nouveau des mauvais traitements à son égard.
  1.  Le texte de Jacques Bourquin est un texte argumentatif, car l’auteur cherche à nous convaincre que les maisons fermées ne représentent pas un solution face aux jeunes délinquants, et il s’agit d’un genre littéraire, c’est-à-dire que ce texte est un article de presse et nous pouvons l’affirmer ainsi grâce au titre, à la forme et à la mise en page du texte, ainsi que du journal d’où provient cet extrait (« Le Monde Diplomatique »). De plus, cet article de presse dégage comme idée que les jeunes délinquants du XXIème siècle n’ont pas leur place dans les camps de redressement pénitentiaire mais qu’il faut davantage les solliciter dans un cycle normal d’éducation pour ainsi, avec le temps, leur supprimer totalement cette référence pénitentiaire et qu’ils soient plus considérés comme des jeunes normaux dans toute la France.
  1. Le document 3 est un texte informatif car il nous donne le résumé du Téléfilm « Les Vauriens » ainsi qu’un commentaire sur le ressenti de la narratrice, et il s’agit également d’un article de presse en provenance d’un magasine le « Télérama », inscrit en dessous du texte. De plus, le texte d’Emmanuelle Bouchez traite d’un film de 2006 qui a lieu à Belle-Île-en-Mer dans un camp de redressement se déroulant après la 1ère guerre mondiale où les enfants pensionnaires étaient maltraités et subissaient des traitements comme ceux qui sont donnés aux personnes internées, voire pire, alors que ce ne sont que des enfants désorientés.
  1. Sélection d’idées dans un document.

D’après le document 2 de Jacques Bourquin, les jeunes délinquants de chaque époque de l’histoire de la France ont connu diverses réformes. Du XIXème siècle au XXIème siècle, ils sont passés d’une claustration ferme dans une prison pour enfants à une éducation normale dans une école ordinaire. En effet, au XIXème siècle, en 1830, les enfants délinquants suivaient un cycle d’apprentissage intensif. En revanche, entre 1860 et 1890, ils furent emprisonnés dans des maisons de redressement. Ils étaient mal-nourris, maltraités, ont subi des violences physiques et morales sans que personne ne se soucie d’eux. Ils dormaient dans des cellules, des cachots, tels des animaux sauvages. Ces jeunes délinquants ont également été soumis à un traitement comme à l’armée afin de poursuivre leur apprentissage de la correction, de rééducation. Ensuite, dans les années 1900, la France a connu ses premières réformes en matière de délinquance et d’éducation. En effet, la loi sur la protection de l’enfant a permis de découvrir les premières tâches en matière de psychologie de l’enfant pour mieux les comprendre et leur trouver des solutions face à leur problème de banditisme, de criminalité. Cependant, dans les colonies pénitentiaires, ces essais sur la psychologie n’obtiendront aucune réaction de leur part. Cette situation a pu être révélée avec la colonie de Belle-Île-en-Mer où les mineurs continuaient à être maltraités. C’est vers 1937-1938 que les jeunes délinquants eurent connu un enseignement comme les autres enfants. Mais ce n’est qu’à la veille du XXIème siècle que ces maisons de redressement soient totalement bannis, que ces mineurs délinquants ne soient plus associés à ce genre d’établissement carcéral et que leur insertion dans des enseignements normaux ne soient plus liés à ces anciennes colonies pénitentiaires afin qu’ils mènent une vie moins différente de celle des autres enfants de leur âge.

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