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César Birotteau

Étude de cas : César Birotteau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2021  •  Étude de cas  •  976 Mots (4 Pages)  •  322 Vues

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Questionnaire César Birotteau

Extrait pages 151-157

                                                        Élève : Jacopo Andreozzi

                                                               Class IV lycée

                                

  1. Quels sont les traits de caractère principaux qui se détachent du personnage ? Quel est le « type » incarné par César Birotteau ?

La description du personnage de César que l’auteur décide de partager avec le lecteur quand le roman et son historie sont déjà ébauchés, elle est fondamentale en suivante la conviction moderne (c’est-à-dire de l’époque de Balzac) de la primauté de la physicalité pour pouvoir comprendre la dimension humain et psychologique du personnage. César est un homme dont les caractéristiques physiques bien peu raffinés.  Il a seulement 40 ans mais il a déjà des rides et la chevelure argentée. Ses yeux bleus sont doux, au contraire de son nez cassé à la naissance. Son corps est grand et carré; notamment ses mains sont décrit avec une richesse des détails. Toutefois ses lèvres ont très souvent une souris de bienveillance. L’impression final après la lecture de cette assez méticuleuse description est d’un homme physiquement impressionnant mais de bon cœur, honnête et même aussi naïve si non tragicomique dans certaines situations à venir. Ces éléments sont la clé pour comprendre le « type » en sens absolument le plus véritable de César. Néanmoins on ne peut pas ignorer son métier : il est un marchand et donc il doit avoir un profile humaine bien définit. Balzac opte pour un César personnage ruse et naïve au même temps, ainsi en lui confèrent un élément peut être décadent ou légèrement bête.  

  1. Dans quelle mesure peut-on dire que Balzac élabore son personnage comme un personnage de théâtre ? 

 Toute d’abord j’ai trouvé l’idée de César dans les vestes d’un personnage de théâtre un peu difficile à justifier dans le contexte de l’extrait lu. En effet, en ne lisant encore une fois, on retrouve avec une certes constance (on note que « Constance » est même aussi le prénom de la femme de César) à côté de termes apparemment élogieux du personnage même aussi des autres de désignations péjoratives. En effet cette description m’a évoqué les personnages tragicomiques de la comédie de Plaute (notamment l’Amphitryon, déjà étudié dans les premières années du Lycée).    

  1. Comment Balzac assure-t-il l’unité du portrait du personnage en reliant ses dimensions physiques, psychologiques et sociales ?

La question n’est pas facile à répondre sans dérouler l’histoire ou au moins quelque chose. On peut dire qu’il y a des mots clés. Grosse (physiques) et Naïve et Ruse (psychologiques) et Villageois (sociales). En partent de ces éléments que l’auteur nous donne, on peut trouver un fil rouge cohérent en fonction d’un cadre unitaire de César.

 Les évents à venir de l’histoire mènent à la rupture de cet équilibre : notamment la tentative de changement social du personnage de villageois à bourgeois.

  1.  En étudiant la composition de l’extrait proposé, montrez que le portrait a tout autant une fonction informative qu’une fonction symbolique.

Le but de la question a démontré le lien entre la description physique réel et les symboles qu’il donne aux lecteurs. « Sa figure, fortement colorée, à (…) le caractère (..) du paysan ». Balzac affirme sans hésitation qu’un homme avec une telle corpulence, il ne peut pas qu’être qu’un paysan. Cette affirmation est elle-même la plus bourgeoise qu’un lecteur puisse trouver dans un contexte qui n’a pas de tout le but de soutenir l’idéal de l’Égalité française.  Également la nature de César se base sur l’adaptation à la vie parisienne des éléments les plus paysans sur l’adapter les éléments, les plus paysans du protagoniste, à la vie parisienne (en rependent l’intention de Balzac) : l’être naïve et l’être ruse  sont souvent fils de l’ignorance plutôt que d’une véritable inclination naturelle. Balzac assigne à cette condition un profile burlesque et ridicule, encore une fois en tombent dans un contexte absolument bourgeois. En fin un villageois serait toujours un villageois. La tentative de changer ses positions sociales conduiront César à la misère.

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