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Comment la vitesse transforme-t-elle notre perception du monde ?

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Par   •  2 Juin 2020  •  Dissertation  •  975 Mots (4 Pages)  •  1 464 Vues

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Dans un monde régit par une vitesse constante, celle-ci à un impact sur notre quotidien. En effet lorsque nous conduisons, selon le kilométrage adopté, notre champ de vision exploitable varie. A 40km /heure le champ de vision est de 100° alors qu’à 130km / heure il est de 30°.Plus la vitesse est élevée, plus le champ visuel se rétrécie. Ce constat nous conduit à poser la question suivante: Comment la vitesse transforme telle notre perception du monde ?      Pour répondre à cette problématique, nous disposons d’un corpus composé de quatre documents textuels qui traite de la modernité apportée par la vitesse.

 La confrontation des documents a permis de dégager trois axes de lecture que nous traiterons en trois parties : Les moyens par lesquelles la vitesse change notre perception, la manière dont se traduit la vitesse, et la manière dont la vitesse transforme le réel.

Par quels moyens la vitesse change notre perception ?

Tous les auteurs s’accordent à dire que la vitesse change notre perception par le mouvement et l’impression de fuite. Dans le poème de Gérard de Nerval intitulé Le Réveil en voiture parut en 1832, on y trouve les premières impressions d’un voyageur venant de se réveillé. Ici la vitesse est matérialisée par le moyen d’une voiture. Il exprime son ressenti de la vitesse à travers le champ lexical du mouvement.

Blaise Cendrars, dans son poème Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France parut en 1913, utilise le train comme moyen pour matérialisé la vitesse. Il raconte le voyage de Blaise et Jeanne à bord du Transsibérien. Il compare le monde à un accordéon par l’étirement et l’allongement de celui-ci. Par cette comparaison on retrouve bien la notion de mouvement que procure la vitesse.

Il en est de même pour Valery Larbaud dans son poème Ode parut en 1913.Dans son poème il est aussi question d’un personnage à bord d’un train. C’est ici une ode à la modernité par le biais du train à grande vitesse. On retrouve également la notion de mouvement, celui du train mais également celui du personnage qui se balade dans les couloirs. En effet, le train fil à toute allure tandis que le personnage parcours tranquillement les allées du train.

 Clément Chéroux utilise également le train comme moyen dans son article, Vues du train. Vision et mobilité au XIXe siècle parut en 1996. Par rapport aux autres auteurs, il utilise une autre approche de la perception de la vitesse, celle de la fuite. En effet, le train roulant à vive allure, il n’est pas possible d’apprécié le paysage car à peine arrivé il disparait aussitôt.

La confrontation des documents a permis de constater que la vitesse peut être matérialisée par différents moyens tels que la voiture ou le train. Ces différents moyens amènent au fait que la vitesse est caractérisée par le mouvement et l’impression de fuite. Il est temps de poser la question suivante.

Par quelle manière la vitesse se traduit-elle ?

Tous les auteurs s’accordent à dire que la vitesse permet d’entrevoir une succession d’image. En effet, dans le poème de Gérard de Nerval, le voyageur venant de se réveiller nous décrit le paysage qui défile sous ses yeux. Paysage qui changent au fur et à mesure que le train avance, de maisons on passe à une vallée.

Il en est de même pour l’article de Clément Chéroux. Ici il nous explique que la vitesse permet de voir en un temps restreint énormément d’images qui disparaissent pour laisser place à d’autres images et que cela peut être troublant.

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