Anthologie poétique sur l'expression des sentiments

Le mot poésie vient du verbe grec « poiein » qui signifie "produire", "créer". Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources de la langue. La poésie est un travail sur les mots, un art du langage qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre, ce qui a donné naissance à la notion de poésie lyrique. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son oeuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions. La poésie dans sa conception, fait appel au moi intérieur du poète, elle relate de l’exalatation, de la passion par le lyrisme, elle suggère plus qu elle ne dit explicitement, au travers de procédés utilisés de manière adéquate à la tournure souhaitée. Le lyrisme est ainsi une tonalité majeure de la poésie, et se retrouve partout, du Moyen Age où les troubadours chantaient l'amour, jusqu'au XXème siècle avec des poètes tels qu'Aragon ou Eluard.  Les poètes, souvent acompagnés d une vie sentimentale mélangée de plaisir et de soufrance, utilisent la poésie comme remede à leur maux de vie. Des poème du 17eme siecles comme Receuile des vers de Pierre de Marbeuf, en passant par Les Séparés de Marceline Desbordes Valmore, Le lac d’Alphonse Lamartine, poeme du 18eme siceles et Tristesse d’ete de stephane Mallarme, A une passante de Baudelaire zunsi que les yeux d’elsa, poemes du 19eme siecle, tous aborde le lyrisme grace a leur sentiments.

L’espression des sentiments des poetes sont caratctérisés par 2 techniques ; l’expression des sentiments intimes par le lyrsime, en particulier caractérisée soit par une poésie qui celebre l’amour, en particuler pour la femme, ou encore par une posésie qui favorise le deversement du coeur, provenant de la tristesse voir de la douleur, ainsi que l’espression des sentiments au travers de la nature, mirrroir autant de la passion que du désarroi amoureux.

PROBLEMATIQUE : Les poétes expriment-ils leur moi interieur de manières directe ?

PREMIER AXE – Expression des sentiments intimes par le lyrisme

A-Poésie qui célèbre l amour, en pour particulier les femmes.

La poésie est utilisée comme expression du sentiment de l amour, en particuler pour les femmes, elle sert de declaration amoureuse. De Baudelaire – A une passante- a Mallarme –Tristesse d été-, la femme est glorifiée. Des adjectifs  « Beauté » (vers 9), « Longue, mince »(vers2) à « l or de tes cheveux »( vers 2), la femme est magnifier, de manière à exprimer l attirance, l amour. D’Aragon à Baudelaire, la relation à l oeuil et au regard, miroir des sentiments, évoque l attirance charnel. Tangibles sont les preuves de l admiration du narrateur dans –Les yeux d Elsa- ,et de la reflection des sentiments : les yeux sont personnifier et sont capable d evoquer un sentiment « tes yeux rendent jaloux »(vers11) et sont glorifier « « soleil y venir se mirer » (vers2).Comme pour Aragon, Baudelaire tombe sous l emprise d’un regard féminin, evoquant ses sentiments : « la douceur », « le plaisir » (vers8).  Marceline Desbordes-Valmore comme Pierre de Marbeuf utilisent la repetition pour souligner la vigueur de leur ressenti: « coeur » (v.4, 17,19) et « amour » (v.3, 4, 5, 8, 10 11, 13).

 B- Poésie qui favorise le deversement du coeur, provenant de la tristesse voir de la douleur.

Toujours en liaison avec l’amour pour la femme, la nostalgie d’une relation passée est parfois évoquée. De Lamartine –Le lac- à Desbordes-Valmore- Les séparés-, l’expression du sentiment de tristesse découle de l’emploi de verbe a l imparait, écho de l’amertume des poetes « mugissais » (vers 9), « brisais » (vers 10), « jetais » (vers11) « vogions » (vers13) (Lamartine) ainsi que «  je t’aimais » (les séparés). L’isotopie de la nostoalgie, reflet d’action ou de situation irremediablement finit et regrettés, est la preuve concrete de la douleur ressentie et exprimée par l’auteur ; le complement circonctentiel de temps « un soir » (vers13), acompagné du verbe « t’en souvient il ? » evoque l’arriere gout d’une relation finis ou brisée placé dans un temps passé. Comme pour Lamartine, Desbordes-Valmore exprime les vestiges d’une relation finie au travers du complement circonstenticel de temps « les étés » (vers 2), accompagné du complement circoncentiel de moyens « sans toi ».  De Desbordes-Valmore  à De Marbeuf, la crainte et la douleur de l’amour ressentie decoule de l’isotopie du malheur : « triste »( vers 1), « mourir »(vers6) , bruler »(vers 15), ainsi que « amer » (vers 2), « souffre » (vers 7), « douloureux » (verss 14). L’isotopie met en place le ressenti d’un amour devastateur. Desbordes-Valmore exprime la crainte de la nostalgie et de l’amour : « je te crains ; j’ai peur » (vers 11), « memoire » (vers11) « ta voix » (vers.12) : le narrateur fais comprendre son désarroi face à un amour passé qui lui est encore douleureux. Comme dans « les séparésé, De Marbeuf manifeste l’ apprehension de la nostalgie et l’amour ressenti « me brule » (vers 14) « mes larmes » (vers15). De Desbordes-Valmore à Aragon en passant par De Marbeuf, le sentiment de douleur est en liaison directe avec le feu. Effectivement les verbes « bruler » (v18 dans les séparés), « brulé » (vers34 les yeux d’Elsa) ainsi que «  me brûle » (vers 14 Receuil de vers) résultent de sensation de douleur à l évocation de l amour. Dans  Receuil de Vers, le champs lexicals du feu est ainsi employé « enflammer » (v.8), « feu » (vers.11-12),  « brasier » (vers 13),  témoignage solide de l’ardeur de cet amour dévastateur.

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