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Analyse Quasimodo

Commentaire de texte : Analyse Quasimodo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  564 Mots (3 Pages)  •  577 Vues

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Texte 4 –VictorHugo, Notre-Dame de ParisNotre-Damede Paris est un roman historique, véritable fresque qui reconstitue, sous la forme d’une fiction croisant les destins de trois hommes et d’une femme, un Paris médiéval. À travers cette plongée dans le passé, Hugo crée un des mythes littéraires les plus célèbres, celui de Quasimodo (ce nom latin même, « à peu près comme si », annonce le physique contrefait du personnage). Il s’agitici du premier portrait de Quasimodo qui met en évidence son caractère monstrueux.Nous nous demanderons ainsi en quoil’auteur dresse-t-il leportrait d’un véritable monstretout en mêlantleregistrelaudatif et merverilleux?1ermouvement:Le portrait physique de Quasimodo présenté comme une véritable œuvred’art(L.1-18)La grimace Quasimodo se présente en effet comme une sorte d’œuvre d’art, une réussite dans la laideur. Sa description comporteun lexique qui n’est pas celui du portrait physique. Il évoque les formes géométriques : le carré par le « nez tétraèdre » (l. 9), la courbe par la « bouche en fer à cheval » (l. 9-10) et le « menton fourchu » (l. 15), les lignes et les angles par la comparaison « comme les créneaux d’une forteresse » (l. 13). Le visage est présenté comme asymétrique et disharmonique (comparaison entre l’œil droit et l’œil gauche, l. 10-12), et les comparaisons « comme les créneaux d’une forteresse » (l. 13), « comme la défense d’un éléphant » (l. 14-15) donnent une dimension impressionnante au personnage : Hugo joue sur l’irréalité des proportions dans le portrait. On obtient en fin de compte une figure monstrueuse, où chaque détail semble étudié pour donner cet aspect fascinant : « Qu’on rêve, si l’on peut, cet ensemble » (l. 17-18).2èmemouvement:La description de lagrimace comme visageentre registre laudatif et merveilleux(L.19-27)La grimace provoque d’abord une forme d’enthousiasme : « L’acclamation fut unanime » (l. 19). Les verbes de mouvement traduisent cette frénésie : « on se précipita » (l. 19), « On [...] fit sortir » (l. 20). Et ce premier sentiment devient bientôt « surprise » et « admiration » (l. 21) devant Quasi-modo, car « la grimace était son visage » (l. 22).C’est même tout le corps de Quasimodo qui s’apparente à la grimace : « Ou plutôt toute sa personne était une grimace » (l. 23). Ce n’est plus un humain qui feint la figure monstrueuse, c’est un humain qui est un monstre : tous les noms s’apparentent au champ lexical du corps, ce qui ne nie pas l’humanité du personnage, mais les images associées expriment la déformation, la difformité. Les adjectifs employés, comme les adverbes qui viennent les renforcer, traduisent en même temps ces sentiments des spectateurs : « bosse énorme » (l. 25), « jambes si étrangement fourvoyées » (l. 26-27).3èmemouvement:Quasimodo figure merveilleuse(L.27-35)Quasimodo, du visage au corps entier, au milieu de cette foule, devient un « géant » (l. 35), figure à la fois repoussante et fascinante, où l’humain se dessine à travers la difformité, où l’étrange côtoie l’admiration : « et, avec toute cette difformité, je ne sais quelle allure redoutable de vigueur, d’agilité et de courage » (l. 30-31). Cette accumulation ternaire vient faire écho à celle décrivant la grimace, « de ce mélange de malice, d’étonnement et de tristesse » (l.

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