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Travail d'écriture, Jeanne, Guy de Maupassant

Commentaire de texte : Travail d'écriture, Jeanne, Guy de Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 549 Mots (7 Pages)  •  574 Vues

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DEVOIR DE FRANCAIS

  Guy de Maupassant et un auteur de la seconde moitié du XIXème siècle et à la croisé de deux mouvements, le réalisme et le naturalisme. Ainsi c’est en 1883 que sont premier roman “Une vie” où il met en scène la petite bourgeoisies. Il s’agit d’une jeune femme,Jaenne qui épouse Julien. De se fait l’auteur d’écrie les désillusions qui suive ce mariage puisque c’est une femme trompée subissant l'indifférence et le comportement brutal de son marie. Alors qu’elle apprend l'infidélité de son époux avec son amie Rosalie elle même tombent enceinte. De se fait, cette extrait représente son accouchement difficile et bouleversant.

  Ainsi nous pouvons être amenés à nous poser la question suivante: en quoi cette scène est elle réaliste? Pour cela, nous verrons dans un premier temps une scène réaliste, puis dans un second temps, une fine analyse psychologique, entre jalousie et révolte et enfin nous verrons la découverte de la maternité.

   Tout d’abord, on peut constater une scène montrant un certain réalisme.

  En effet, on remarque que Jeanne éprouve des souffrances insurmontables comme nous le montre les champs lexical de la souffrance douleurs”,”violence”,”épouvantables”,  ”épouvante”, ”convulsion” ,”tortures”, ”tellement violente”, qui montre que le narrateur est un observateur réaliste. Mais on peut constater également une gradation des douleurs du personnage puisque à la ligne.. “ Elle n’avait plus de force, de vie, de connaissance que pour souffrir», «Et la malade, de temps en temps, poussait une faible plainte», «Et Jeanne, dont les cris involontaires jaillissaient entre ses dents serrées», «Elle se dit: je vais mourir. Je meurs”

puisque il s’agissait de douleurs insignifiantes au départ et se sont transformés en une agonie. Par conséquent, le narrateur nous décrit la scène de manière la plus réaliste possible à travers la gradation de ses souffrances.

  De plus, le réalisme de cet extrait s’observe également par une métamorphose de Jeanne. Ainsi, à la ligne..”Et la malade, de temps en temps poussait une faible plainte” mais aussi “maintient” montre que Jeanne est réduit à une chose, c’est alors qu’elle devient plus qu’un “corps épuisé” et enfin, suites aux souffrances, elle éprouve de la haine, elle devient haineuse envers son entourage, elle maudit Dieu et les prêtres.( “et elle maudissait Dieu qu’elle avait cru juste autrefois». En outre, le personnage de Jeanne vient à se métamorphoser en raison de ses douleurs puisqu’elle est au départ qu’une “malade”, elle était représentée comme une chose puis finalement elle en vient même à éprouver de la haine pour Dieu comme si elle s’était transformée en un monstre rempli de haine. De ce fait, cette scène semble réaliste par la précision des douleurs qui s’amplifient et la fonction d’observateur du narrateur qui nous permettent d'assister au plus près de la scène, mais aussi par le changement d’attitude de la jeune femme.

   Ensuite, l’analyse psychologique de la jeune femme se trouve liée à la jalousie et à la révolte.

  Nous pouvons constater en effet que Jeanne éprouve une douleur non seulement par rapport à l’accouchement mais aussi psychologique du fait de la trahison de son amis Rosalie qu’elle compare à sa servante qui n’a pas connu de telles souffrances, “qui n’avait point souffert, qui n’avait presque pas gémi, dont l’enfant bâtard, était sortit sans peines et sans tortures”, cela en devient même une obsession “pensait sans cesse à Rosalie” ,” incessante”, “sans cesse”, “ dans son âme misérable et troublée, elle faisait entres elle une comparaison incessante». Ainsi nous pouvons dire que Jeanne éprouve de la jalousie à l’égard de Rosalie, du mépris, elle l’a réduit à sa condition sociale inférieure, elle suppose que son accouchement n’était point douloureux, ce qui montre qu’elle n’éprouve pas uniquement les douleurs de son accouchement mais les douleurs psychologique de la trahison de son amie, elle en est jalouse.

  Cependant, la trahison de son amie s’accompagne de l’indifférence de son mari, Julien, ce qui renforce sa révolte. De ce fait comme nous pouvons observer dans ce texte, “Dans les minutes d’apaisement elle ne pouvait détacher son œil de Julien”, “et une autre douleur, une douleur de l’âme, une douleur de l’âme l'étreignant ”qui nous affirme que le narrateur met en évidence la présence d’une nouvelle douleur, une douleur morale qui s’intensifie par le biais des répétitions et des allitération en (I).Par ailleurs, on constate une évolution, le passé ressemble au présent puisque désormais “elle lisait en lui, comme si ses pensées eussent été écrites dans ses mouvements, elle lisait le même ennui, la même indifférence pour elle que pour l’autre, le même homme égoïste, que la paternité irrité». Par ailleurs, Julien est désigné par un périphrase comme “un homme égoïste” mais aussi par un terme générique “mari”, ce qui nous montre qu’elle ressent en lui de l’ennui (“ennui”) mais aussi qu’il éprouve de l’indifférence à son égard comme pour Rosalie.(“indifférence” ;“irritation”; “insouci”).De ce fait, ce texte nous permet de connaître la situation psychologique de Jeanne, elle éprouve du mépris et de la jalousie envers Rosalie et elle s’est rendue compte de l’indifférence de Julien, ainsi à travers ses pensées, ses peines, cela apporte du réalisme à la scène.

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