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Qu’est-ce que la bientraitance et quel est l’enjeu de l’éthique de la bientraitance dans la relation de soins ?

Fiche de lecture : Qu’est-ce que la bientraitance et quel est l’enjeu de l’éthique de la bientraitance dans la relation de soins ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2020  •  Fiche de lecture  •  1 148 Mots (5 Pages)  •  1 620 Vues

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Introduction :

Les auteurs de cet essai philosophique intitulé « L’éthique de la bientraitance » sont Marc GRASSIN et Pascale WANQUET-THIBAULT. Il est extrait du dossier de la revue Soins n°805 datant de mai 2016, édité par Elsevier Masson SAS. Marc (pharmacien, philosophe et docteur en éthique médicale) et Pascale (cadre supérieur de santé, responsable de formation continue) traitent le thème de la bientraitance dans la relation de soins. La problématique qui se pose ici est donc : qu’est-ce que la bientraitance et quel est l’enjeu de l’éthique de la bientraitance dans la relation de soins ?
La première partie de la synthèse du texte présentera le passage de la bienfaisance à la bientraitance. Ensuite en deuxième partie, j’aborderai les liens entre l’éthique de soins et la bientraitance. Puis, la troisième partie sera consacrée au commentaire. Et pour finir, je terminerai par une conclusion et une ouverture.

Synthèse :

Dans cet ouvrage, les auteurs mentionnent un terme nouveau et en plein essor depuis les années 2000 : la bientraitance, établit par la Haute Autorité de santé (HAS). Il commence par nous donner une définition de ce qu’est la bientraitance. Cette nouvelle politique de bientraitance apparaît concrètement en 2011 dans les établissements de santé, quelques temps après la notion de bienfaisance, dans le but de renforcer la prévention contre la maltraitance mais aussi afin de ramener des améliorations dans les pratiques soignantes et les relations de soins. Cela permet de donner un sens aux pratiques soignantes. Dans ces pratiques, nous sommes passé de bienfaisance à bientraitance. Pour cause, les auteurs expliquent que la mauvaise prise en charge des patients (maltraitance, violence, négligence) est toujours présente. Il affirme qu’il existe encore le non-respect des fondamentaux comme la contention ou la punition qui sont considérées comme des solutions efficaces. Faire le bien, ou avoir l’intention de faire le bien, c’est-à-dire, la bienfaisance, n’est pas suffisant pour assurer le bon traitement d’un patient. Cependant la bientraitance exige la participation des patients dans les pratiques soignants, ce qui permettrait de ne pas négliger l’autonomie du patient. Or, la bienfaisance ne prend pas forcément en compte l’autonomie du patient. D’où la différence entre l’expression « faire le bien » et « faire du bien ». Les auteurs affirment que faire le bien néglige l’aspect relationnel du soin et faire du bien à quelqu’un prend en compte cet aspect. Après une réflexion individuelle et collective, l’objectif étant de bien traiter le patient, les pratiques de soins ont été remises en cause par les soignants et les organisations.

L’éthique de la bientraitance est devenue par la suite un principe éthique. En effet, l’auteur explique que l’éthique de la bienfaisance présente un inconvénient qui amène à une limite. La limite de la bienfaisance est que les pratiques de soins n’ont plus de sens moral car l’idée de faire le bien est tellement forte qu’elle exclut la dimension relationnelle dans le soin, contrairement à l’idée de bienveillance, qui est centré beaucoup plus sur la relation que sur les pratiques soignantes. Cependant, la bientraitance, elle, englobe toutes les dimensions (culturelle, sociale, et humaine). Elle est définie sur trois axes fondamentaux : les valeurs, les structures et le management, qui permettent de cadrer l’action du soin. Malgré cette politique de bientraitance, le risque de maltraitance reste toujours présent. Rester attentif et vigilant à toutes les situations permettrait de pouvoir raisonner et utiliser ses connaissances afin d’éviter les maltraitances inconscientes. L’éthique de la bientraitance a donc un enjeu très important car elle permet la progression des pratiques soignantes.

Marc GRASSIN et Pascale WANQUET-THIBAULT concluent en affirmant que la bientraitance n’est pas un système de soin mécanique et automatique. Mais au contraire, qu’il faut s’adapter à la réalité et à l’environnement des situations de façon à pouvoir bien traiter le patient.

Commentaire :

D’après ce que ces auteurs ont énoncé dans ce texte, la bientraitance correspond à la recherche permanente de vouloir bien traiter. Elle est devenue le principe éthique. Mais comment peut-on être certain de la garantie de l’éthique de la bientraitance ? Qu’est ce qui nous prouve que les soins pratiqués aux usagers ne sont pas ressentis comme une agression par ces derniers ?

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