Les amnésies psychogènes : Des manifestations de l’inconscient

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Mémoire de TIS1

2ème Semestre 2018/2019

Les amnésies psychogènes : Des manifestations de l’inconscient

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Sous la direction de ….

Sommaire

Introduction  ………………………………………………………………………….… p.1

I -L’inconscient  

1.1 Définition …………….....………………………………………………….…p.1-2

1.2 Découverte ……………………......……………………………………….….p.2

1.3 Manifestations de l’inconscient…………………………………………….…p.2-3

II- Les Amnésies psychogènes comme manifestation de l’inconscient

2.1 Définition et Étiologie ………….…………………………………………….p.3

2.2 L’évaluation…………………………..……………………………………….p.3-4

2.3 Prise en charge et traitement.…...…………………………………………….p.4

III- Les études de cas et les limites

3.1 Le cas de JJ : Amnésie rétrograde épisodique..……………………………....p.4-5

3.2 Le cas de AB : Amnésie rétrograde épisodique ........………………………...p.5

3.3 La déontologie et les limites ……………………………………..…...………p.5-6

Conclusion …………………………………..………………………………………...…p.6

Bibliographie ………………………………..……………………………………...……p.7

Annexes

        Annexe 1 …….……………………………….………………………………...…p.I

        Annexe 2 …….……………………………….……………………………….......p.I-V

Introduction

«Se souvenir de l’histoire de sa propre vie dans ce qu’elle a de plus intime [...] avec une volonté de cohérence qui nous pousse à agir et à construire l’avenir, est le propre de la mémoire humaine.» (Piolino, P., Thomas-Antérion, C., & Eustache, F. Des amnésies organiques aux amnésies psychogènes : théorie, évaluation et prise en charge, p.7). Ce thème général de mémoire et d’amnésie m’a été inspiré par l’étude neuro-psychanalytique des patients cérébrolésés ou encore celle des patients atteints du syndrome de Korsakoff. Ce syndrome se définit par une perte de mémoire due à l’abus d’alcool dont «les fabulations mnésiques pouvaient être décrites selon le concept psychanalytique de processus psychique primaire».(Guénolé, F. & Marcaggi, G., La neuropsychanalyse : une neuropsychologie des profondeurs. Revue de neuropsychologie, p.10). C’est donc à travers mes recherches sur ces pathologies que je me suis intéressée plus précisément aux amnésies, notamment aux amnésies psychogènes. Les amnésies se caractérisent par la perte totale ou partielle de la mémoire. Elles revêtent différents aspects, un aspect neurologique, des suites d’une lésion cérébrale, ou un aspect psychogène dans lequel le sujet marque une atteinte non organique.

Dans une approche psychanalytique, ce travail, s’étayant sur les propos d’articles et d'ouvrages scientifiques, présente les amnésies psychogènes, leur étiologie et constate dans quelle mesure ces amnésies d’origine psychologique sont des manifestations de l’inconscient.

I- L’inconscient 

1.1. Définition

L’inconscient est un processus complexe très difficile à définir. Pour cela, on peut l’aborder de différents points de vue : le point de vue descriptif, le point de vue dynamique et le point de vue économique.  D’un point de vue descriptif, l’inconscient est un processus principalement interne dont on peut observer quelques manifestations qui ne sont que des rejetons de celui-ci. C’est à partir de ces observations qu’est observée « l’existence d’un processus obscur et actif, qui agit en nous sans que nous le sachions » (J.-D. Nasio, Le plaisir de lire Freud, p.48). D’un point de vue dynamique, l’inconscient se caractérise par une lutte entre la motion qui pousse et le refoulement qui résiste. Cette lutte a pour origine une source d’excitation et produit les manifestations déguisées de l’inconscient qui ont réussi à se soustraire à l’action du refoulement. Enfin, le point de vue économique aborde l’inconscient sous sa forme sexuelle dans laquelle la source d’excitation est une pulsion et où la production finale de l’inconscient est le fantasme. Le fantasme peut apparaître sous différentes formes, comme notamment, des liens affectifs spontanés, des rêves diurnes ou encore sous des formes délirantes.

        1.2. Découverte de l’inconscient 

L’inconscient a été découvert et longuement étudié par S. Freud, père de la Psychanalyse, à travers les rencontres qu’il a faites au cours de sa vie. En effet, sa première rencontre avec J-M. Charcot en 1885 à la Salpêtrière va orienter son objet d’étude vers les hystériques : ils observent les symptômes et constatent qu’ils s’organisent en un tableau sémiologique qui a du sens. C’est ensuite avec H. Bernheim en 1889 à Nancy que Freud se forme à l’hypnose et s’aperçoit que les patients rapportent des événements traumatiques de leur vie psychique. Il en conclut que les symptômes ont bien une origine psychique et que ces événements sont cachés à la conscience du sujet. Il découvre par la suite les concepts de défense et de refoulement avec J. Breuer et ensemble, ils développent la méthode cathartique, qui consiste à faire revivre le traumatisme au sujet. Freud trouve rapidement des limites à cette méthode, notamment le transfert des affects du patient sur le praticien et décide de laisser simplement parler les sujets. Ils se rend compte que les laisser parler les mènent à évoquer ce qui a été refoulé, il développe ainsi cette technique qu’il appellera l’association libre.

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