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Le jardin aux sentiers qui bifurquent / Fictions / Borges

Fiche de lecture : Le jardin aux sentiers qui bifurquent / Fictions / Borges. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2022  •  Fiche de lecture  •  1 450 Mots (6 Pages)  •  874 Vues

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L’oeuvre « Le jardin aux sentiers qui bifurquent » fait partie de la première partie appelé du même nom et composé de huits textes ,du recueil  intitulé Fictions paru en 1944 de Borges, tandis que l’autre parties nommée « Artifices » en contient neuf.. Le temps en est le sujet principale, néanmoins il n’utilise jamais ce terme préférant utilisé des métaphores et des périphrases pour l’indiquer. Rien qu’avec le titre, accrocher parallèlement au mot labyrinthe, non arrivons à faire un lien avec le temps. Nous retrouvons ainsi « un texte dans un texte », c’est à dire que Borges revisite les multivers, la mécanique quantique, les différents mondes/temporalités en exploitant les futurs possibles. Il fait en sorte que le narrateur et le lecteur ait un lien « éternel ».

D’autres termes sont abordés comme la mémoire, la théorie du chaos, l’érudition.

Il met aussi en fusion le livre en tant que matériel et l’espace en tant que fiction.

Narrateur / narrataire:

« Le jardin aux sentiers qui bifurquent » appartient au registre fantastique, qui met en avant la notion du temps et de l’espace (l’infinité des futurs possibles) dans un univers réaliste, de plus nous pouvons ajouté qu’il se mélange avec le genre policier (page 105: «  Albert se leva. Grand, il ouvrit le tiroir du grand secrétaire ; il me tourna le dos un moment. J'avais préparé mon revolver. Je tirai avec un soin extrême : Albert s'effondra sans une plainte, immédiatement. Je jure que sa mort fut instantanée : un foudroiement »)

Nous retrouvons aussi des similitudes entre le narrateur et l’auteur. En effet Borges incorpore des noms liés à sa famille ou à des gens qu’il prend comme référence.  

Tout d’abord il y a le nom de Runeberg dans « trois version de judas » ainsi que dans « le jardin aux sentiers qui bifurquent « faisant référencer a Johan Ludvig Runeberg (page 92: « C'était celle du capitaine Richard Madden. Madden, dans l'appartement de Viktor Runeberg, cela signifiait la fin de nos angoisses et aussi — mais cela paraissait très secondaire, ou devait me le paraître — de nos vies).

Ensuite nous pouvons retrouvés le mot Ancre, utilisé dans plusieurs oeuvre de Borges (comme le livre de sable / ce qui est perdu) fait référence à la bataille des hauteurs de l’ancre ou encore la bataille de Marne (page : « Le nom du lieu précis du nouveau parc d'artillerie britannique sur l'Ancre »)

Le personnage de Stephen Albert définit plusieurs thèmes, en commençant par sa profession: traducteur anglais qui se rapporte au travail de la mère de Borges également traductrice (anglaise grâce à son mari qui la pousser à apprendre l’anglais )

Capitaine Liddle Hart (page 91: « Ce sont les pluies torrentielles (note le capitaine Liddell Hart) qui provoquèrent ce retard ) peut faire référence à l’histoire de Liddell Hart.

De plus Borges refusa d’obtenir un prix Nobel pour des raisons inconnues,  nous pouvons faire un lien avec l’histoire de Ts’ui Pên qui refuse le poste de gouverneur du Yunnan pour se consacrer à l’écriture de son roman ainsi qu’à la construction de son labyrinthe en plus d’inclure l’opinion politique de Borges.

Nous pouvons retrouvons le terme Staffordshire, qui renvoi au lieu de naissance de la grand mère de Borges (page 93 : « A l'oreille de cet homme malade et odieux, qui savait seulement de Runeberg et de moi que nous étions dans le Staffordshire )

De plus, l’auteur et le narrateur sont similiaire de par le fait qu’ils soient tous les deux des descendant de héros ( page 96 : « Ts'ui Pên, qui fut gouverneur du Yunnan et qui renonça au pouvoir temporel pour écrire un roman qui serait encore plus populaire que le Hung Lu Meng)

Les pavillons de Stephen Albert et Ts’ui sont complémentaire, de par ces pavillons à huit cotés qui fait référence au motif géométrique sans fin donnant une idée d’infini. On peut comprendre qu’au centre du pavillon d’Albert se trouve une bibliothèque, ce qui nous fait penser à « la bibliothèque de Babel » un élément aussi d’infini  (Page 99 : « dans le Pavillon de la Solitude Limpide »)

On peut penser que c’est un texte autobiographique dû au nombreuses références néanmoins, il n’en ai pas un. Trop d’élément surnaturel viennent contre carré ce coté autobiographique.

Nous pouvons aussi dir comme dans le texte le livre des sables écrie par Jorge Luis Borges et étudié par Marc Douguet: « Le narrateur est un double fictif de l’auteur, à qui celui- ci prête certains de ses traits pour entretenir la confusion entre fiction et réalité. »

Récit enchâssés

Nous avons plusieurs récit échassé tous d’abords retrouvé dans la page 91 : « A la page 22 de l'Histoire de la Guerre Européenne de Liddell Hart, on lit qu'une offensive de treize divisions britanniques (appuyées par mille quatre cents pièces d'artillerie) » raconté par le narrateur ultérieur (Borges)

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