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Devoir TESSON

Commentaire de texte : Devoir TESSON. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 656 Mots (7 Pages)  •  3 533 Vues

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Wided Nascimento

1ère année BTS Management Commercial Opérationnel

Culture générale et expression

Devoir maison

Commentaire de texte Sylvain Tesson, “Dans les forêts de Sibérie 2011”

Analyse de la photographie de Gaspard Noël, “Matière rose, matière verte


  1. - Le mode de vie décrit vous plaît-il? Pourquoi?

Sylvain Tesson a décidé d’adopter pendant six mois un mode de vie simple en respect et communion avec la nature. Il ne décrit aucune contrainte mis à part les tâches quotidiennes de survie (pêche , approvisionnement de bois , la tire de l’eau). Il n’est esclave que de ses propres besoins corporels , nous pouvons donc le considérer comme “libre” dans une certaine mesure. Il a de ce fait plus de temps pour contempler les éléments de son environnement et réfléchir. Il trouve son bonheur dans les choses simples.

Néanmoins , il est seul. Il vit en ermite et ne dialogue avec aucun autre être vivant. L’humain étant un être social et sociable, a un besoin fondamental pour son bien être psychique de communiquer avec autrui. Nous avons besoin de nous voir dans le reflet des yeux de l’autre pour se sentir exister. Nous avons besoin d’être animés par l’amour , la reconnaissance et d’être compris pour vivre. C’est un fait et essayer d’y aller à l’encontre et donc de déjouer les lois de l’homme est une bonne expérience. Bonne expérience que je ne tenterai pas pour ma part.

- Pourquoi l’auteur fait paradoxalement apparaître la vie en cabane comme un progrès ?

Dans un siècle qui fait régner une société consumériste , où tout n’est que confort et automatisation , reprendre un mode de vie primitif tel que la vie en cabane peut être considéré comme un retour aux siècles précédents.

Mais tout cela n’est que dans l’hypothèse où nos modes de vies actuels seraient meilleurs qu’ils étaient autrefois. Est-ce que la technologie et l’utilisation des machines pour satisfaire nos besoins vitaux est une réelle avancée ?

Si nous ne détruisions pas la terre un peu plus chaque jour à cause de nos nouvelles créations (voitures , supermarchés , téléphones portables , machines à laver , etc..) nous pourrions peut-être l’affirmer. Ce n’est néanmoins pas le cas.

La vie en cabane n’abîme pas la planète. Sylvain en vivant ainsi respecte la nature , il s’adapte à elle et ne l’adapte pas à lui. Il sort de son égocentrisme pour la contempler. Il extrait des eaux sa nourriture et se réchauffe avec le bois des arbres de la forêt l’entourant. Il prend donc le juste nécessaire pour vivre et remercie la nature de lui offrir cela. Sa reconnaissance diffère de l’autosuffisance que les habitants de la ville semblent ressentir.

Le progrès de son étymologie latine “progressus” signifie l’action “avancer , aller de l’avant , être meilleur”.

En ayant connaissance des éléments d’actualités écologiques et environnementales , nous pouvons affirmer que si le mode de vie de Sylvain Tesson était adopté par tous il ferait “avancer” les choses. Cela rendrait l’avenir d’une planète viable possible et donc les choses bien meilleures pour les générations futures.

  1.  Eloge du retour à la nature

Nous allons traiter un extrait tiré de l’ouvrage “Dans les forêts de Sibérie” écrit en 2011 par Sylvain Tesson né en 1972. Cet ouvrage à été écrit par l’auteur lors de son voyage en Sibérie où il a vécu en autarcie dans une cabane pendant six mois. En effet à la suite de sa rupture avec sa compagne ce jeune reporter à décidé à l’aube de ses 40 ans de fuir sur le continent asiatique afin de découvrir sa nature intérieure. Ce voyage l’a grandement fait changer , en effet il a réalisé que moins son existence était riche de buts plus il trouvait de sens à sa vie. Nous allons analyser en premier lieu son rapport à l’environnement et secondement nous étudierons sa marginalisation afin de démontrer comment il fait à travers ce récit l’éloge de la nature.

  1. Rapport à l’environnement

  1. A travers le récit nous distinguons une dominante de champ lexical de la végétation :

Extrait du texte

Interprétation

Noms appartenant au champ lexical de la nature

“La vie dans les bois

“Nous mangeons des fruits , cueillons des fleurs, nous baignons dans l’eau de la rivièrel.6

“Lire, tirer de l’eau, couper le bois..”

l.23

Utilisation de verbes d’actions impératifs ; cueillir , baigner , tirer , couper

  • > Obligation d’agir de l’auteur

Nous pouvons donc interpréter que l’auteur vit en communion avec son environnement , en effet il satisfait ses besoins primaires grâce aux ressources qu’il trouve dans la forêt ou il a fait naufrage.

De par ses affirmations qu’il nous révèle nous pouvons donc imaginer qu’il est dans une obligation constante d’utiliser de son temps pour trouver des denrées. En définitive, il est doit constamment fournir des efforts pour vivre. De ce fait, il peut sembler assez contradictoire qu’il considère l.20 “La cabane, royaume des simplifications” son habitat actuel comme une libération de toutes contraintes. Son exutoire n’est donc pas physique.

  1. Pour tenter de comprendre l’auteur dans sa vision de la simplification, il faut s’intéresser à sa condition mentale

“J’écoute Schubert en regardant la neige , je lis Marc Aurèle après la corvée de bois , je fume un havane pour fêter la pêche du soir..” l.3-4

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