Corpus / La maison

Calista MARTINS                 B2GPME

                15/04/2022

1. Synthèse de corpus

La maison peut être un endroit de liberté pour être soi-même. Nous analyserons les documents suivants : Une chambre à soi de Virginia Woolf, Ninon de Lenclos de Michel Vergé-Franceschi, Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau ainsi que le tableau Intérieur de Vilhelm Hammershoi. Nous nous demanderons si le fait de vivre dans un logement nous permet d’être libre. Nous verrons premièrement de quelle manière la maison nous permet d’être libre puis en second temps nous aborderons le fait de vivre dans un logement peut réduire la liberté.

        Premièrement, nous pouvons voir que le fait d’occuper un logement à soi permet d’obtenir une liberté. Avoir un logement à soi permet d’être libre dans ces projets. En effet, dans l’essai de Virginia Woolf elle affirme « qu’il est indispensable qu’une femme possède quelque argent et une chambre à soi si elle veut écrire une œuvre de fiction » et Michel Vergé-Franceschi dans Ninon de Lenclos nous décris que Ninon souhaite prendre possession d’un hôtel afin de faire « briller son originalité qu’elle revendique en alliant les joies du sexe et de l’esprit, la philosophie et le libertinage ». On comprend qu’il est obligatoire à une femme d’avoir une chambre ou une demeure à elle afin de réaliser librement les projets quelle souhaite voir mener.

        De plus, avoir son endroit à soi permet de laisser libre à son imagination en termes d’architecture et décoration. Dans la partie « je vivais seul, dans les bois » du livre de Henry David Thoreau il nous dit qu’il vivait « dans une cabane qu’il avait construisit lui-même » ce qui nous pousse à croire qu’il a construit son habitat selon ses préférences architecturales et en fonction de ces goûts. Dans l’extrait « le lit à baldaquin » de Ninon de Lenclos on nous dis que « Ninon est séduite par cet hôtel qu’elle va décorer d’amours, de psychés, de muses et d’apollon. Un hôtel rempli de glaces et miroirs… » on voit bien qu’il important de laisser libre à sa création afin de créer un lieu où on pourra se sentir bien et être libre.

        Deuxièmement, avoir une demeure réduirais la liberté de chacun. En effet, les murs de la maison peuvent procurer une solitude. On observe dans la partie « je vivais seul, dans les bois » du livre de Henry David Thoreau qu’il nous incite à la réflexion sur le fait qu’être un citoyen respectable selon la société consisterais à « posséder des chambres d’amis vides, pour des amis aussi vides » cela nous montre qu’avoir une demeure avec de nombreuse chambres peux aussi rimer avec la solitude. Grâce la peinture Intérieur de Vilhelm Hammershoi on voit une femme dans un intérieur complètement séparer du monde extérieur. Bien que les murs puissent nous protéger du vaste monde il peut aussi nous procurer un sentiment de solitude, voire de mélancolie.

De plus, le nomadisme peut permettre d’être libre au-delà des murs d’une maison. Dans la partie « je vivais seul, dans les bois » du livre de Henry David Thoreau, il nous montre que selon lui « vivre libre signifie de vivre sans attache matérielle » cela nous montre que voyager permettrait d’obtenir une liberté différemment que de rester accrocher à un lieu ou quelque chose de matériel.

        L’ensemble des documents nous interroge ainsi sur une tension entre de posture à l’égard de la liberté que peut nous procurer une demeure. Un lieu qui peut nous être indispensable à la réaliser de rêves ou projets ainsi qu’à la liberté d’expression de nos désirs architecturaux. Mais peut néanmoins être un lieu de solitude du qu’elle un sentiment d’échappatoire peut naître. La manière d’utiliser ou de voir une demeure influencerais sur notre liberté.

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