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Commentaire de texte, Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande, 1893, acte I, scène 4.

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Par   •  4 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 277 Mots (6 Pages)  •  2 751 Vues

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Le théâtre est un genre littéraire ayant des œuvres écrites dans le but d'être jouées par des comédiens sur scène. Il compte des décors et

beaucoup de dialogues. Maurice Maeterlinck est un auteur belge, il gagne le prix Nobel de littérature en 1911 et est le principal

représentant du théâtre symboliste. Il fait jouer en 1893 sa pièce de théâtre Pelléas et Mélisande. Nous étudions ici la scène 4 de l'acte 1 de cette pièce. Trois personnages, Mélisande, Geneviève et Pelléas observent le paysage et le décrivent. Il est décrit de tel sorte que le

spectateur voit un monde entier devant lui. En effet le paysage décrit renvoie de fortes émotions, nous pouvons donc nous demander quelle image est donnée de ce paysage par la seule force du dialogue. Nous étudierons en premier temps comment ce paysage est créé par les dialogues et les mouvements, puis nous allons nous intéresser au regard porté sur ce paysage par les personnages. Enfin, nous

finaliserons ce commentaire par l'analyse de ce monde.

Nous allons observer ici comment le paysage est construit par les

dialogues et les mouvements. Dans un premier temps, nous verrons que les dialogues nous informe énormément sur les lieux sans pour autant les détailler. Et dans un second temps nous allons analyser les mouvements qui accompagnent le dialogue.

La description des lieux se fait uniquement par le dialogue. Dès le début du dialogue, le paysage paraît immense grâce aux pluriels “les

jardins”, “quelles forêts”, “les palais”. Ensuite Geneviève introduit la mer, en rapport avec l'immensité de ce qui se trouve sur la terre, la

mer aussi paraît infinie grâce aux trois points de suspension “la clarté de la mer...”. Comme on peut le voir, les personnages ne détaillent pas vraiment le paysage car ils voient tous la même chose devant eux. Ils incitent tout de même le spectateur à s'imaginer le décor qui les

entoure. Nous pouvons donc voir qu'avec comme seul moyen le dialogue, les personnes arrivent à nous faire imaginer tout un monde

devant nous.

Mais le dialogue aussi arrive à apporter du mouvement avec la scène. Dès le début, Mélisande et Geneviève sortent des jardins qui ne

semblent pas accueillants “sombre dans les jardins”, “où l'on en voit jamais la lumière”. Mais ensuite elles arrivent devant la mer qui elle

est la lumière face à l'obscurité des jardins “la clarté de la mer...”. Par la suite, quand Pelléas arrive, on apprend que le côté vers la mer est

coupé en plusieurs étages “au-dessous” “monte”. Ici le spectateur peut donc en apprendre un peu plus sur les lieux et s'imagine une nouvelle fois le paysage. Une fois les trois personnages ensemble, ils ne semblent pas vraiment bouger ni faire d'actions, cependant le paysage lui est constamment en mouvement grâce au port, “quelque chose sort du port”, “la brume s'élève lentement”, “une petite lumière que je n'avais pas vu”. Le spectateur encore une fois s'imagine un nouveau

paysage, qui s'embellit de plus en plus ; il apprend qu'il y a un port avec un phare au loin et un bateau qui s’apprête à quitter le port.

Nous avons donc un paysage nuancé entre la lumière et l'obscurité, avec des personnages immobiles alors que le paysage lui est en

mouvement constant. Mais les personnages ne font pas que décrire le paysage, ils donnent aussi un avis sur le monde.

En effet, les personnages donnent un avis sur le monde qui les entoure, c'est pourquoi nous allons voir en premier temps leur surprise

en découvrant ce décor pour ensuite voir leur angoisse présente malgré la lumière.

Mélisande, parlant la première, évoque l'obscurité des jardins et des forêts dont elles se sont échappées, mais grâce à la forme exclamative de la phrase on comprend qu'elle eut la surprise de tomber sur un beau paysage plein de lumière et de clarté. Geneviève elle, affirme sa surprise en disant “et cela étonne tout le monde”. Mais par la suite elle

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