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Analyse « La photographie" de Jacques Sternberg, Histoires à mourir de vous (1991)

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Par   •  18 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  510 Mots (3 Pages)  •  16 549 Vues

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Analyse « La photographie" de Jacques Sternberg, Histoires à mourir de vous (1991).

 

1. C’est le point de vue interne qui est adopté dans cette nouvelle parce que le narrateur se trouve dans l'histoire et le texte est écrit à la première personne (« j’avais acquis, je me demandais, je n’appréciais guère »). Il propose dans ses premières lignes un cadre familier pour rassurer le lecteur, l’empêcher d’avoir peur devant le surnaturel, le doute, l’inexplicable…

2. C'est une photographie « ordinaire » car elle est « collée sur un morceau de contre-plaqué » et n’a « rien de bien remarquable ». Elle représente « un grand lac, vraiment très banal », « une colline déserte pas moins banale », « un ciel uniformément gris sale » et « une barque, perdue au loin ».

3. Non, tout n’est pas si ordinaire car le narrateur trouve à la photographie « quelque chose d’insolite », une impression « diffuse » qui le « dérangeait » et « sans savoir exactement pourquoi », il jugeait cette image « insolite ». Et il finit par se rendre compte que la barque semblait s’avancer de jours en jours, inexorablement, vers lui !

4. Le narrateur prend des précautions pour en parler car il a peur que le tableau "l'entende" et que quelqu’un finisse par sortir de ce tableau ! Il veut donc s’accrocher le plus longtemps possible à la réalité, car il craint de basculer dans l’irréel, l’inexplicable, la folie.

5.  C’est une métaphore qui compare l’avancée de la barque au rapprochement de la mort du narrateur.

6. Le personnage qui s’approche du narrateur est une de ses anciennes connaissances, une femme, avec laquelle il eut une brève liaison et qu’ensuite il quitta brutalement. Celle-ci veut maintenant le tuer et il insiste sur la menace qu’elle représente : « ses yeux si froids qu’ils paraissent éteints », « son corps trop massif et menaçant dans son immobilité », « sans aucune trace de sentiment », « son œil de cyclope meurtrier ».

7. Les termes qui montrent la peur ressentie par le narrateur sont : « une impression diffuse qui me dérangeait », « Jusqu’au moment où l'inquiétude puis l'effroi s'en mêlèrent », « tout en elle me donnait froid dans le dos », « me souvenir de tout sans trembler ».

8.  Dans le texte, ces termes sont donnés de plus en plus fort émotionnellement.

9. Le lecteur croit que le narrateur a des problèmes mentaux, qu’il est fou. En effet, d’après le narrateur, cette apparition est due au fait qu’il a arrêté violemment une liaison avec cette femme (« j’avais eu une brève liaison avec elle », « excédé, je rompais emporté par une brutalité ») et qu’à présent elle ne pense qu’à se venger et à le tuer ! (« avec une froideur sauvage, elle s’était jurée d’avoir un jour ma peau »)

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