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Les relations internationales se résument-elles à des rapports de force ?

Dissertation : Les relations internationales se résument-elles à des rapports de force ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Octobre 2023  •  Dissertation  •  2 306 Mots (10 Pages)  •  115 Vues

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Les relations internationales se résument-elles à des rapports de force ?

Relations internationales : les relations entre les états. Elles existent depuis des millénaires (traité d’écran signé vers -2000). D’abord coutumières puis objet de codification. Conventions de Vienne en 1961 et 1963 pour que soient fixées les règles que l’on connait aujourd’hui. En cas de rupture des relations diplomatiques, états rapatrient l’ensemble du personnel diplomatique. Parties continuent de communiquer via un état tiers qui joue un rôle de médiateur.

Diplomatie : ensemble des moyens et des activités spécifiques qu’un État  consacre au service de sa politique étrangère. Terme de la fin du 18e = achèvement du processus de construction étatique en Europe

Convention de Vienne précise les 5 fonctions que doit remplir la diplomatie : représentation de l’Etat accréditant, protection de l’Etat et de ses ressortissants dans la limite du droit international, négociation avec l’Etat accréditaire, l’information par tous les moyens licites des conditions de l’évolution des évènements dans l’Etat accréditaire, le développement des relations amicales.

Rapports de force :

  • Guerre - invasion - colonialisme - impérialisme
  • Économie
  • Culture : soft power
  • Hard power
  • Mondialisation : commerce + interdépendance
  • ATN échappent au contrôle souverain des Etats donc bouleversement de la diplomatie traditionnelle (nouvelles stratégie ou ré appropriation de certains enjeux comme le diplomatie verte ou humanitaire)

- Régulation juridique de l’anarchie

Une transformation des relations internationales  

  • Monde s’est complexifié donc les relations internationales aussi
  • Nouveaux acteurs = nouvelles scènes + nouvelles problématiques qui poussent les états à se serrer les coudes
  • Remise en cause du fonctionnement traditionnel du monde
  • Nouveau but = construire la paix et la maintenir donc OI pour ça

        A. Parce que nouveaux acteurs

Mondialisation

ATN = remise en cause des Etats et donc des relations internationales

        B. Parce que nouvelles problématiques

Bouleversement de la diplomatie traditionnelle = environnement climat, migrants, virus

II-  

        A. Construire une paix durable

Problématique : dans quelle mesure penser les relations internationales comme des rapports de force est insuffisant depuis les années

I-

        A. Le droit international comme système de régulation

        B. L’interdépendance des Etats

II- Des relations internationales de plus en plus complexes

La notion de relations internationales a évolue dans le temps et en parallèle du monde qui l’entoure. Au fur et à mesure de nouveaux acteurs, les ATN, ont fait leur apparition entrainant un changement dans la façon traditionnelle de penser la diplomatie, ou bien l’Etat. Par ailleurs,  

        A. Nouveaux acteurs non étatiques

        B. Nouvelles problématiques qui obligent à coopérer

Les caractéristiques de la mondialisation

La mondialisation a connu à travers les époques plusieurs phases d'expansion et de récession. Au début du 20e siècle, des économistes comme Keynes pensaient que l'ouverture des économies était à son apogée.

Elle s'est effectivement interrompue à la suite de la 2e guerre mondiale, puis elle a redémarré à partir de la décennie 1960, structurée autour de la triade Amérique du Nord / Japon, Corée / Europe occidentale. Elle n'a depuis cessé de se développer, comme le montrent les principaux indicateurs d'ouverture des économies, mesurée comme le rapport entre la somme des exportations et des importations et du PIB.

Z. Caidi parle de « nouveau temps mondial » depuis la chute du mur, caractérisé par une évolution à long terme des établis autour de la triade. Il montre que ce qui caractérise la mondialisation actuelle, c'est non seulement son ampleur puisque tous les continents du monde y participent, mais aussi la variété des champs qui la composent : notre mondialisation est économique, financière, sociale, humaine, culturelle.

L’augmentation du nombre des acteurs en jeu à l’international.

L'internationalisation progressive des échanges c'est accompagné d'une multiplication des acteurs présents sur la scène internationale. 3 logiques peuvent être aanalysées :

  •         -  La multiplication des acteurs : ONG, FTN, société civile ...Les acteurs peuvent s’émanciper par apport aux Etats. Les pratiques diplomatiques aussi vont évoluer et ce sous l’influence des ONG. Elles font pression sur l’agenda politique et diplomatique.
  •         -  Le choc des logiques : Stanley Hoffmann compare le nouveau monde à un autobus puissant. Alors que précédemment les relations internationales pouvaient être réguler uniquement à partir de solutions politiques entre Etats, la multiplicité actuelle des acteurs, dans la nature et les intérêts diffèrent, éclate l'analyse des problèmes. La solution ne passe plus uniquement par la régulation politique, ce qui peut créer des turbulences durables dans les relations internationales ;
  •         -  La remise en cause de la centralité de l’Etat :
     L'existence des « Etats faillis » montre qu’au-delà de la vision idéalisée du fonctionnement
    des Etats, certains peuvent fonctionner mal, du fait de la montée en puissance des sociétés. Dans la vision idéalisée de l'époque, la société civile était perçu comme « l’honnête homme » mais ce n’est pas finalement le cas. L’irruption de la société civile dans l’arène internationale va changer les enjeux et modifier la manière dont on conçoit, construit une analyse des relations internationales.

 Apparition d’un « Objet Politique Non-identifié » avec l’UE. L’UE, facteur de paix essentiel au niveau européen mais elle va au-delà. Cet OPNI nous impose de penser qu’il y a peut-être une alternative à l’Etat. Or l’UE et par construction difficile à identifier. Ce n’est pas une fédération, mais un « fédéralisme à l’envers ». Sa construction pourrait s'apparenter à ccelle du Canada. Mais si l'Union européenne est analysée comme une fédération, elle n'en partage pourtant pas l'objet. À titre d'exemple, alors que l'Etat américain pèse 15% du PIB, l'administration de l'Union européenne et l'ensemble de ces politiques supranational ne représente que 1% du PIB européen. Cela ne l'empêche pourtant pas d'avoir une influence prépondérante sur les normes et les décisions prises par les Etats membres.

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