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Mode de vie des poissons zèbres, étude éthologique

Compte rendu : Mode de vie des poissons zèbres, étude éthologique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2023  •  Compte rendu  •  2 381 Mots (10 Pages)  •  233 Vues

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ALONSO Luce[pic 1]

MARTIN Emma

BTE 1

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Ombre ou lumière, odeur ou vue, seul ou en groupe: quel mode de vie ont décidé d'adopter les poissons zèbres ?



 

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Mots clefs :

  • comportement 
  • habitat naturel
  • sociabilité
  • perception sensorielle
  • alimentation 

  • Introduction :

Ces différentes expériences ont été réalisées sur les poissons zèbres, de son nom scientifique Danio rerio. Cette espèce de poisson appartient à la famille des Cyprinidés et est originaire d’Asie. Ce petit poisson d’eau douce d’environ 4-5 cm et reconnaissable à ses rayures horizontales plus ou moins foncées, vit généralement à la surface dans des eaux assez troubles, de type mangrove. Dans son milieu naturel, l’eau est entre 18 et 24 °C avec un pH plutôt neutre et des courants modérés voir stagnants. Le poisson zèbre est un poisson vif, excellent sauteur ce qui lui permet de changer de zone de vie ou d’échapper à un prédateur. Ils se nourrissent de plancton, d’insectes et de larves. C’est une espèce grégaire vivant en banc, qui peut être sujet au stress s’illustrant par des mouvements rapides et agités.

Le poisson zèbre est ainsi souvent utilisé comme modèle d’étude pour les recherches en laboratoire. En effet, en plus de ses bonnes capacités reproductives et de ses conditions d’élevage peu compliquées, son grand nombre de gènes partagés avec l’être humain (70% des gènes humains ont un homologue chez le poisson zèbre), fait qu’il est très intéressant à étudier en particulier pour les maladies génétiques.

        Ici, nous avons réalisé plusieurs études éthologiques afin d’observer et d’analyser le comportement des poissons zèbres selon plusieurs variables. Dans un premier temps, nous avons testé si les individus avaient une préférence entre un environnement éclairé ou à l’obscurité. Ensuite, on s’est demandé si les poissons trouvaient leur nourriture plutôt grâce à la vue ou grâce à l’odorat. Enfin, on s’est posé la question de la sociabilité des poissons, préfèrent-ils plutôt rester seuls ou alors rejoindre leurs congénères.[pic 5]


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  • Méthode :

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Figure 1 : Schéma représentant l’expérience n°1. Mesures de 2 minutes réalisées sur 68 poissons différents avec une période d'acclimatation de 5 minutes à chaque changement de conditions (témoin, carton, cachette). L’aquarium est séparé en deux grâce à un trait de marqueur au milieu, on mesure le temps dans la moitié droite et on peut donc en déduire le temps passé dans la moitié gauche ainsi que le nombre de fois qu’il passe d’un côté à l’autre de l’aquarium. Les poissons utilisés pour l’étude sont au départ dans des aquariums avec une dizaine de leurs congénères.

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Figure 2 : Schéma représentant l’expérience n°2. Mesures de 5 minutes (on note le temps toutes les minutes pendant 5 minutes) pour les 4 premières conditions réalisées sur 45 poissons différents avec au départ une période d’acclimatation de 5 minutes. L’aquarium est séparé en deux grâce à un trait de marqueur au milieu, on mesure le temps dans la moitié gauche et on peut donc en déduire le temps passé dans la moitié gauche. Pour le témoin positif, on vérifie si le poisson mange bien le ver si on le met en entier dans l’aquarium et on mesure le temps qu’il met pour l’attraper. Les poissons utilisés pour l’étude sont au départ dans des aquariums avec une dizaine de leurs congénères.[pic 10]

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Figure 3 : Schéma représentant l’expérience n°3. Mesures de 5 minutes (on note le temps toutes les minutes pendant 5 minutes) pour les 5 conditions réalisées sur 45 poissons différents avec au départ une période d’acclimatation de 5 min. L’aquarium est séparé en deux grâce à un trait de marqueur au milieu, on mesure le temps dans la moitié gauche et on peut donc en déduire le temps passé dans la moitié gauche. Les poissons utilisés pour l’étude sont au départ dans des aquariums avec une dizaine de leurs congénères.

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  • Résultats :

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  • Discussion :

        En ce qui concerne l’expérience 1, les résultats de la Figure 4 nous permettent de tirer une hypothèse majeure. Le poisson zèbre semble préférer la zone où se trouve le carton, c’est-à-dire une zone d'obscurité. En effet, d’après cette observation, nous pouvons émettre l’hypothèse que comme le poisson zèbre vit dans des eaux troubles et profondes, l’obscurité leur rappelle leur milieu naturel. De plus, lorsque nous avons installé une cachette (tuyau en PVC), nous avons pu constater que le poisson se cachait entre la cachette et le bord de l’aquarium en ne rentrant que rarement dans la cachette. Cette zone était moins éclairée que le reste de l’aquarium cela permet aussi d’appuyer notre hypothèse. Nous pouvons expliquer que le poisson ne rentre pas dans la cachette, car le temps d'acclimatation était trop court. En effet, nous avons effectué une expérience en parallèle où nous avons placé la cachette dans un aquarium durant 30 min contenant une vingtaine de poissons. Nous avons ensuite placé un de ces poissons dans un aquarium avec la cachette pour une durée d’acclimatation de 15 min, nous avons ensuite effectué 15 min de mesures et nous avons obtenu les résultats suivants : le poisson a passé 2 min dans la cachette, 7 min dans la zone de la cachette et est passé 17 fois dans la cachette.

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