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Le système immunitaire

Fiche : Le système immunitaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2023  •  Fiche  •  1 838 Mots (8 Pages)  •  151 Vues

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 Le système immunitaire

1- Généralités

C'est en terme de conflit que l'on peut décrire le déroulement de la réaction immunitaire. On peut prendre l’exemple d’une armée qui développe une attaque contre un ennemi hostile envahissant son territoire. Le territoire est protégé par des remparts, naturels ou artificiels, et par une armée, organisée avec des officiers, qui commandent, et des soldats, ayant des missions et des compétences spécifiques.

Pour se défendre contre toute agression microbienne, l'organisme humain met en jeu un ensemble de moyen constituant les réactions de défense.

L’ immunité caractérise l'état d'un organisme qui possède des moyens de défense efficaces vis à vis d'éléments susceptibles de l'agresser.

Un des composants du système immunitaire est le système lymphatique

 2 – Le système lymphatique

Le tissus lymphoïde (ou lymphatique), est un tissu réparti dans tout l’organisme. Il est constitué d’organes, d’infiltrats, d’amas, etc...Il est spécialisé dans la production, la maturation et le stockage des cellules immunocompétentes.

[pic 1]

2.1 – Les organes lymphoïdes centraux

Ils apparaissent tôt dans la vie fœtale. Ce sont :

Le foie fœtal : site initial de la production des lymphocytes et autres cellules sanguines, (puis relayé par la MO),

La moelle osseuse : organe souche ; elle produit les lymphocytes et toutes les lignées des cellules sanguines, organe hématopoiëtique,

Le thymus : Permet à chaque lymphocyte T d'acquérir ses compétences (spécificité humorale) ; Très développé jusqu'à la puberté, il s'atrophie progressivement et disparaît chez le sujet âgé.

[pic 2]

2.2 – Les organes lymphoïdes périphériques

Ils ont un développement plus tardif ; Ce sont les lieus de résidences des lymphocytes B. On distingue :

La rate,

Les ganglions lymphatiques,

Les formations lymphatiques annexes.

La rate est la plus volumineuses des organes lymphoïdes, directement branchée sur la circulation sanguine. Elle est constituée de 2 types de tissus :

La pulpe rouge, très vascularisée, qui filtre le sang et élimine des éléments altéré,

La pulpe blanche : Constitué de lymphocyte B et T.

Les ganglions lymphatiques sont des « filtres » placés sur le trajet de la circulation lymphatique. La lymphe entre et sort via des canaux (afférents et efférents).

[pic 3]

Les formations lymphoïdes annexes du tube digestif et de l'appareil respiratoire :

Les amygdales : groupements lymphoïdes situées en région pharyngée , elles forment une barrière à l'entrée de l'arbre trachéo-bronchique

Les plaques de Peyer : petits amas de tissus lymphoïdes dispersés sur toute la muqueuse intestinale

Les petits amas de lymphocytes, (lymphocyte B), rencontrés abondamment sur les muqueuses respiratoires, digestives et uro-génitales

3- Les moyens de défense non spécifiques : L’immunité non spécifique ou naturelle

Notre organisme est la proie fréquente des micro-organismes pathogènes, mais il a des moyens de défense naturels qui se mettent en action face à l’agression microbienne.

L’immunité non spécifique, ou naturelle, est une protection active contre les agresseurs quelques soient leur nature, et ce, indépendamment de toute stimulation. L’immunité non spécifique est l’aptitude de notre organisme à résister à un grand nombre d’éléments étrangers ou agents pathogènes, capables de nous apporter maladies, infections, etc.

L’immunité non spécifique est la 1ère ligne de défense. Elle est décomposée en 3 points :

- La barrière cutanéo muqueuses,

- La réaction inflammatoires,

- La réaction lymphatique loco régionale.

3-1 La barrière cutanéo-muqueuse

La peau forme la 1ère ligne de défense en s'opposant à la pénétration des microbes dans l'organisme, avec les différents obstacles posés pour ralentir l’ennemi. Par exemple, les muqueuses forment une barrière fragile, mais leur efficacité est augmentée par la présence de mucus (produit qu'elles sécrètent et qui tapissent leurs surfaces). Les larmes, les cils, l'urine tentent d’entraîner les germes infectieux vers l'extérieur.

La peau offre 2 types de défenses :

 Les défenses physiques

La couche cornée de l’épiderme, formée de cellules serrées, ne permet pas, en conditions normales, le passage de microbes. L’hygiène corporelle, le lavage répété des mains permettent d’éliminer ceux qui seraient emprisonnés en surface. La peau non lésée est donc une barrière infranchissable aux agents infectieux.

Les muqueuses à l’intérieur du corps sont plus fragiles donc plus perméables. Elles sont recouvertes de cils retenant poussières et micro-organismes (défense physique) et de mucus (substance chimique très active et bactéricide assurant une défense biochimique).

 La défense biochimique

Les sécrétions des glandes (lacrymales, sudoripares, salivaires, etc..) détruisent un grand nombre de bactéries : les larmes, la salive, les sécrétions vaginales ou séminales, sont constituées de substances chimiques bactéricides qui sont un moyen de défense très efficace.

L’écoulement de fluides biologiques (sécrétions bronchiques, urine…) permet un drainage continu ainsi que l’élimination d’agents infectieux ayant pu les coloniser

3.2 La réaction inflammatoire

Il arrive parfois que la barrière cutanéo-muqueuse soit insuffisante. La réaction inflammatoire intervient alors « en 2ème ligne  défense».  Elle a pour but de mobiliser et de mettre en œuvre une armée de cellules : les phagocytes  (cellules mangeuses) contre les germes qui prolifèrent. Cette réaction inflammatoire se déroule en plusieurs étapes, toutes dépendantes les unes des autres :

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