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Étude du poème Bêtise De La Guerre De Victor Hugo

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Par   •  25 Mai 2015  •  758 Mots (4 Pages)  •  9 600 Vues

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L'Année terrible est un recueil de poèmes de Victor Hugo publié en 1872. Il retrace l'année 1870 durant laquelle la France souffrit parallèlement d'une guerre contre la Prusse (ancienne Allemagne) et d'une guerre civile à Paris. On y retrouve notamment « Bêtise de la guerre » Qui est un dialogue poétique dénonciateur de la Guerre utilisant les armes de la rhétorique.

Le poème de Victor Hugo à la particularité d'être une question de quatorze vers, tous des alexandrins avec une alternance parfaite de rimes masculines et de rimes féminines. En effet, il utilise le jeu traditionnel des rimes avec deux rimes féminines puis deux rimes masculines puis encore de rimes féminines et ainsi de suite jusqu'au quatorzième vers. Ce poème sous forme de question est en fait un dialogue malgré ses caractéristiques poétiques (présentation, majuscule, le « ô »).

avec la guerre où il l'interpelle « A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée » et la dénonce violemment. Mais c'est une figure de style, car la guerre ne peut pas lui répondre puisque ce n'est pas une personne.

Dans son poème Victor Hugo personnifie la guerre: « ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile »

« A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée »

« Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre », elle a donc une tête.

Jusqu'au neuf premiers vers il décrit la guerre en utilisant tout les sens:

l' ouïe « toute pleine du bruits furieux des clairons »

le goût « Ô buveuse de sang, qui farouche, flétrie, »

la vue « Où flotte une clarté plus noire que la nuit »

le toucher « Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre »

On y retrouve le champ lexical de la guerre ( escadrons, clairons, sang, armée, fumée, écroulement)

et du mal (chaos, sang, hideuse, noire, nuit, ombre), sur lesquels est basé la dénonciation.

La qualifie d'aveugle et bête. Et surligne cette qualification par une coupure à l'hémistiche.

« ouvrière sans yeux,// Pénélope imbécile ».

de plus il la compare par un oxymore « Berceuse du chaos où le néant oscille ».

Puis au dixième vers il finit la description et commence à fait l'interprétation directe de cette guerre. Il crée cette rupture avec un vers contenant une coupure à l'hémistiche. Il utilise la conjonction « si » que l'on pourrait interpréter comme une hypothèse, mais c'est une constatation des conséquence de la guerre. C'est là qu'il utilise les répétitions pour appuyer ses arguments . « A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée »

« Si tes écroulements reconstruisent le mal »

« Si pour le bestial tu chasse l'animal,

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