Victor Hugo - La Famille Bonaparte

I) un discours parlementaire

II) Un discours efficace

I)

c'est tout d'abord un discours parlementaire de par sa situations d'oralité. En effet, on relève des le début des verbes de paroles tels que " déclare " ou encore " dis ". Ces verbes mettent donc en valeur un destinataire et un orateur. Ensuite il utilise des questions oratoire. En effet, on le vois avec les citations "depuis quand cesse-t-on ? " ou encore " quoi ? ". Ces questions permettent a l'orateur de créé une distance avec ses auditeurs.

On remarque ensuite que c'est un parti pris du locuteur qui rend le discours parlementaire. En effet, on le voit notamment avec "je" ligne 1, qui est une marque de la première personne soit de sa subjectivité. Cette idée est reprise avec des le début de sa captation, il indique qu'il est contre les autres, pour que la famille Bonaparte revienne. Il dit qu'elle n'est pas dangereuse.

Puis on remarque une dernière caractéristique d'un discours parlementaire, un discours structuré. En effet, on trouve en effet dès la première ligne un exorde. Apres son exorde, c'est une séduction du jury. Il oppose deux types d'arguments: des arguments moraux, avec la citation "innocent". Hugo parle ici de la famille dont il pense que l'on devrait s'excuser, puisqu’ils sont innocents. Puis il utilise ensuite des arguments politiques. Il prouve que Napoléon n'est pas un danger avec les citations " Danger ! quel danger " ou encore " des intrigues ? des complots de salon ? ". Napoléon n'est pas un danger puisque le pays est stable, et qu'il n'y a pas de complots. Il utilise ensuite son principal argument, que l'on aura reformulé : Si la famille Napoléon est exilée, c'est qu'elle représente un certain danger, alors que si elle se fait intégrer, elle devient citoyenne.

II)

On remarque ensuite que c'est un discours efficace. Il commence tout d'abord par flatter son auditoire, pour captiver tout l'attention sur ses paroles. En effet, on le voit avec les citations " je ne m'adresse qu'à ce qu'il y a de plus calme " "votre conscience" ou encore "certes (...) vous généraux". Les réactions de l'Assemblée sont positives, ils se sentent flatter. On remarque que ces réactions évoluent tout au long du discours. En effet, les citations " (adhésion.) ; (oui !) ; (mouvement) ; ou encore (approbations prolongées sur tout les bancs) " nous montre bien que l'Assemblée qui ne semblé pas être entièrement d'accord a évolué crescendo avec le discours.

Ensuite on remarque que Victor Hugo a recourt a la persuasion, c'est-à-dire avoir recourt aux sentiments pour séduire l'auditoire. En effet, il joue sur la corde sensible en parlant de son père pour insister sur les sentiments. Il parle de la misère du peuple, de Bonaparte dont il dit "vieillard" sur le point de mourir, qui supplie de rentrer en France, il y met de la pitié. Il termine sur cette image avec des assonances en "re". Il fait pleurer puis distrait l'auditoire.

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