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Victor Hugo

Commentaires Composés : Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2013  •  2 443 Mots (10 Pages)  •  1 355 Vues

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Joachim Du Bellay « Delvaux, le mer reçoit tous les fleuves du monde… »

Intro : Joachim Du Bellay, est un célèbre écrivain français du XVIème siècle. Sa principale œuvre est un recueil poétique « Les Regrets » , paru 1558. Ce recueil s’inspire du voyage que le poète à fait à Rome pendant plusieurs années. Du Bellay évoque sa déception, devant la ville antique, mais il souligne sa nostalgie à l’égard de son pays, comme par exemple dans le poème « Heureux comme Ulysse ». Le sonnet 138 de ce recueil adressé à un ami nommé Delvaux, est consacré à Paris. Le poète offre une description de la ville et livre ses impressions et ses jugements.

Vision antithétique. Plan Possible

I) Eloge de Paris

II) Désagrément de la ville

1) De l’émerveillement à la déception

-Opposition entre passé et présent. Le passé est associé à l’émerveillement (V11), on passe de l’émerveillement à l’ébahissement (V12). L’ebahissement qui déçoit.

2) La Critique

C’est une ville qui parait embouteillé et agressive, rue très etroites. Cette agressivité est renforcée par l’allitération en « R » .Paris est une ville sale, la chute de ce sonnet ( effet de pointe ) Effet repugnant.

III) Poème humaniste.

1) Une forme renouvelée : La forme du sonnet

Du Bellay, utilise le sonnet qui vient d’italie, et de Pétrarque

2) Allusion aux modèles antiques

Evoquer Paris, est en faire l’eloge cela montre que la France et sa culture peuvent rivaliser, avec ses deux références ( Italie et Pétrarque )

3) Un Poème lyrique

Les poètes de la pléiade, veulent que la poésie soit l’expression des sentiments forts. Le poème : Forme de lettre

Devaulx une sorte de confident. Du Bellay exprime sa nostalgie d’un Paris idéalisé

Conclusion : On a un exemple de poème caractéristique de la poésie de la renaissance : Réponds aux exigences de la pléiade. Du Bellay, la vision de Paris : Antithétique (ville idéalise, image dégradantes) On a un poème élogieux de Paris.

Leopold Sédar Senghor “A New York “ Ethiopiques 1927

Intro: Senghor est un auteur du 20ème siècle né en 1906 au Sénégal. Il enseigne le français en France et entame une carrière politique. En 1960, lors de l’indépendance du Sénégal, il est élu président de la république jusqu’en 1979. La plupart des poèmes d’Ethiopiques ont été écrits dans les années qui ont précédé l’indépendance du Sénégal. « A New York » est un poème ayant rapport à l’Afrique dans lequel comme dans tous ses recueils poétiques il célèbre la grandeur de l’homme mais il dénonce le colonialisme et combat en faveur de la négritude.

I. La fascination de l'auteur pour cette ville

Personnification de la ville : le poème commence par une apostrophe : "New York !".

La ville est tutoyée "ta beauté", "tes yeux" ; aspect d'un corps humain : "sourire de givre", "muscles d'acier", "peau patinée" -> personnification, la ville était paraît presque humaine.

"beauté" : premier mot qui décrit la ville "ta beauté" -> renvoie à la beauté des femmes new-yorkaise.

Apposition : ambiguïté entre la beauté de la ville et la beauté d'une femme "ces grandes filles" / métonymie : mélioratif "d'or" pour blondes.

Champ lexical du froid : "métal bleu", "beauté froide" => le premier abord de la ville est froid, et impressionnant (anaphore de "Si timide" montrant que le poète est impressionné par New York).

L'auteur a des "yeux de chouette" => idée de grands yeux grands ouverts => curiosité et étonnement du poète face à New York.

Puissance de New York : "dont les têtes foudroient le ciel", "Les gratte-ciel qui défient les cyclones" -> New York est capable de défier les forces de la nature. Orgueil de la ville qui défie la nature.

"D'abord" (ligne 1) laisse penser qu'il y aura un ensuite, donc ce mot annonce un changement qui aura lieu plus loin dans le poème. Ebloui par le choc du gigantisme, Senghor ressent un sentiment d'angoisse : "angoisse", "timide", sensation d'écrasement ("Levant les yeux").

L'étonnement et la fascination pour la ville cède la place à un sentiment négatif : "Mais".

II. La dénonciation de New York

Anaphore de « Pas un » suivi d'élément rassurant ("rire d'enfant", "sein maternel", "mot tendre") montrant qu'il manque la chaleur humaine à cette ville. Cela était déjà pressenti dans le début du poème avec le champ lexical du froid.

"jambes de nylon", "Des jambes et des seins sans sueur ni odeur" => ces éléments sensuels du corps perdent ici toute leur composante érotique.

"cœurs artificiels" => les humains de cette ville paraissent artificiel, non humain, alors que la ville était personnifiée dans la première partie du poème et presque humaine ("muscles d'acier", "peau patinée de pierres").

La tendresse paraît exclue de la ville "métal", "froid", "acier". L'amour y est "hygiénique"

plus de confiance "Pas un [...] sa main dans ma main".

Pas d'enfant dans la ville => contraste avec l'Afrique de Senghor où les enfants sont nombreux.

La nature qui n'est plus dans la ville : " Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l'air / Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses." (puits, pâturage : importants en Afrique).

Plus de contact humain, plus de tendresse, plus de vie dans cette ville. Absence d'éléments naturels : "éclipse de soleil",

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