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Victor Hugo

Compte Rendu : Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2013  •  366 Mots (2 Pages)  •  822 Vues

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Née au 91, rue de Vaugirard, Léopoldine rencontre Charles Vacquerie, fils d’un armateur du Havre, lors d’une visite de courtoisie que les Hugo font aux Vacquerie dans leur maison de Villequier en 1838. Léopoldine et Charles s’éprennent l’un de l’autre mais l’écrivain, très attaché à sa fille (qu'il surnomme Didine ou Didi), trouve celle-ci trop jeune (bien qu'elle soit l'aînée) pour pouvoir penser au mariage.

Après avoir patienté cinq ans, Léopoldine épouse Charles Vacquerie le 15 février 1843 en l'église Saint-Paul à Paris, dans la plus stricte intimité. Le lundi matin 4 septembre de la même année, vers dix heures, Charles Vacquerie, qui séjourne à Villequier avec sa jeune épouse depuis deux jours, embarque, en compagnie de son oncle, Pierre Vacquerie (1781-1843), ancien marin, et du fils de celui-ci, Arthur (1832-1843), âgé de douze ans, lauréat de la veille, pour se rendre chez Me Bazire, le notaire de Caudebec, à une demi-lieue de Villequier, où il avait affaire, dans un canot de course que son oncle venait de faire construire. Au moment de partir, il demanda à sa jeune femme si elle voulait les accompagner. Celle-ci refusa parce qu’elle n’était pas habillée. Les trois voyageurs se mirent en route après avoir promis d’être de retour pour le déjeuner. Quelques instants plus tard, Charles revint prendre deux lourdes pierres au bas de la maison parce que le canot n’avait pas assez de lest. Alors qu’il les met dans le bateau pour lui donner plus de solidité, sa jeune femme s’écrie : « Puisque vous voilà revenus, je vais aller avec vous ; attendez-moi cinq minutes ». On l’attend, elle monte dans le canot. Madame Vacquerie mère recommande de venir pour le déjeuner, regarde le canot s’en aller, et pense : « Il fait trop calme, ils ne pourront pas aller à la voile, nous déjeunerons trop tard ». En effet la voile du canot retombait sur le mât. Pas une feuille ne tremblait aux arbres. Cependant un léger souffle venant de temps en temps gonfler la voile, le bateau avança lentement et arriva à Caudebec, où ils se rendirent chez le notaire auquel Charles allait parler pour des affaires relatives à la succession de son père, mort dernièrement.

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