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Victor Hugo

Analyse sectorielle : Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  1 074 Mots (5 Pages)  •  766 Vues

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Victor Hugo, auteur romantique légendaire du XIXème siècle, écrit en 1856 un recueil intitulé Les Contemplations. Dans cet œuvre tout se penche sur la misère et l’injustice sociale. Mélancholia est un poème en alexandrins qui est tiré de ce recueil. Il montre l’un des sujets qui intéressé le plus Victor Hugo, celui du travail des enfants. Nous étudierons d’abord la peinture réaliste utilisée par l’auteur afin de montrer les conditions de vie des enfants puis l’indignation de celui-ci.

Tout d’abord, l’auteur veut nous faire prendre conscience de la durée des journées de travail que les enfants ont à faire. Avec les marqueurs de temps, Victor Hugo insiste dessus au vers 4 « quinze heures sous des meules », mais aussi avec les adverbes répétitifs et monotones vers 5 « éternellement dans la même prison le même mouvement », qui confirme la difficulté physique et psychologique.

L’antithèse au vers 5 « de l’aube au soir » montre bien le fait que les enfants ne sortent jamais de leur travail, donc ne voit jamais la lumière du jour, mais également au vers 11 avec la répétition de l’adverbe jamais, « Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » insiste sur le fait que ces enfants n’ont pas de vie d’enfants de leur âge puisqu’ils sont toujours au travail et ils ne jouent pas alors que le fait de jouer est l’activité normale d’un enfant. Donc on peut dire qu’ils sont privés de leur enfance.

Ensuite l’auteur fait une description de la vie dans l’usine lorsqu’il emploie les mots « sombre » et « ombre » au vers 7 et 8. Puis quand il y a une personnification des machines avec des animaux dangereux, féroces au vers 7 « sous les dents d’une machine ». Et il y a une insistance sur la peur des enfants, face à d’horribles machines, grâce à la métaphore filée au vers 8 « monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre ». Egalement, la gradation « prison », « bagne », « enfer » augmente le fait de la peur des enfants et du malaise du lecteur. ». On reconnait un endroit sale avec au vers 12 « la cendre est sur leur joue ». Enfin, nous remarquons au vers 11, un vers à double sens « tout est d’airain, tout est de fer » puisqu’il s’agit dans un premier temps des matériaux que l’on trouve dans une usine puis dans un second temps la difficulté du travail.

Enfin, l’auteur essaye de montrer la souffrance physique et morale que les enfants peuvent endurer. Grâce au champ lexical de la maladie et de la fatigue « fièvre maigrit », « pâleur », « déjà bien las ». Avec le lieu peu propre où les enfants sont tout au long de la journée, on imagine bien qu’il y a toutes sortes de maladies qu’ils peuvent attrapés, ce qui accentue la souffrance physique. Malgré la saleté, l’auteur nous montre que les enfants ont la peau blanche au vers 12 avec l’exclamation « aussi qu’elle pâleur ! ». On remarque de la tristesse et de la solitude au vers 1 et 3 « dont pas un seul ne rie » et « qu’on voit cheminer seuls », ce qui fait un parallèle avec la vie d’un enfant qui d’habitude est toujours entrain de rire et jamais tout seul.

On voit bien que ces enfants vivent un cauchemar avec des conditions de travail désastreuses et des tâches dures à faire pour leur âge. L’auteur amplifie cette situation avec différentes allitération telles

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