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Dissertation: peut-on créer du nouveau en s'inspirant du passé ?: Victor Hugo, Nicolas Boileau Et Arthur Rimbaud

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Par   •  3 Mars 2013  •  753 Mots (4 Pages)  •  2 040 Vues

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L'innovation inexistante dans la poésie a procuré une volonté de changement aux poètes modernes lassés de répéter et d'imiter les anciens. Cependant les avis ne sont pas unanimes quant à ce changement, Nicolas Boileau par exemple n'est pas d'accord avec ce souhait de changement et préfère rester dans l'ère du classique a contrario, des poètes comme Rimbaud et Hugo. Cependant cela est compréhensible du fait de leurs époques différentes (17e siècle pour Boileau – 19e siècle pour Hugo et Rimbaud). Tandis que Rimbaud avait le désir de « Trouver une nouvelle langue », Hugo lui « fis une tempête au fond des encriers » à la recherche de modernité. Cependant même si leur but est de créer une nouvelle façon de voir la poésie, plusieurs questions se posent. En effet, peut-on créer du nouveau en s'inspirant du passé ? Dans ce cas là le terme d' « évolution » serait mieux venu car il ne serait plus question de créer mais de modifier. Une autre interrogation que nous pouvons nous poser est : disqualifier la tradition du poétique permet-il la modernité ou alors peut-on s'en inspirer ? Nous allons donc tout d'abord parler de la rébellion contre les œuvres du passé afin de créer du nouveau, puis de la tradition qui reste une stimulation à la création et à la modernité.

Dans le but d'une rébellion et de révolutionner l'art poétique les auteurs s'affranchissent des règles et des lois traditionnelles, cela leur permet d'aller à l'inverse des œuvres du passé afin de créer du nouveau. Comprenant un changement au niveau de la métrique, à l'instar de Aloysius Bertrand considéré comme l'inventeur du poème en prose avec son œuvre « Gaspard de la nuit » en 1842. On retrouve également Baudelaire et Rimbaud avec leurs vers libres.

Vins ensuite un changement dans le lexique, en effet les membres de la Pléiade tels que Ronsard et Du Bellay cherchent à le renouveler en l'enrichissant grâce au latin et en réinventant des mots, dans ce cas de figure on retrouve une nouvelle fois Rimbaud qui se permet tout en employant des mots triviaux et patois de créer des néologismes. Victor Hugo dans son œuvre « Les Contemplations » nous montre qu'il est partisan de cette révolution dans le sens où il déclara « les mots égaux, libres, majeurs » et fais « souffler un vent révolutionnaire ».

Vins également une révolution dans les thématiques que proposaient les poèmes, celles ci se virent alors avoir un champs plus élargis dans le sens où les poètes faisaient désormais de la poésie engagée. Par exemple avec Rimbaud dans « Les Effarés » qui fait une critique de la guerre et de la religion, également Victor Hugo qui s'indigne contre l'injustice sociale dans « Les Contemplations » par exemple en utilisant la métaphore des mots pour dénoncer les inégalités entre les « castes ». On assiste ensuite à une certaine alchimie des mots, ces « poètes du nouveau » - comme le dit Rimbaud dans sa Lettre à Paul Demeny – désirent faire une éloge de la laideur afin de transformer le trivial en « or ». En outre la thématique de la ville et du monde industriel est également présent grâce à Baudelaire dans « Tableau Parisien », Apolinaire dans le recueil Alcool avec « Zone » et également Boileau dans « Satines ».

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