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L'ecole des femmes - Molière

Fiche : L'ecole des femmes - Molière. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2016  •  Fiche  •  582 Mots (3 Pages)  •  750 Vues

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L’école des femmes

L’école des femmes est une comédie comprenant cinq actes écrient en vers (alexandrins) qui est paru en 1663. La pièce a été joué pour la première fois le 26 décembre 1662 à Paris, c’est une des premières critiques de Molière son auteur. Elle suscita de nombreuses critiques à l’époque.

D’entrée Molière présente Arnolphe comme un personnage qui est contre l’épanouissement de la femme. « Je crois, qu’en bon chrétien, votre moitié fort sage ; Mais une femme habile est un mauvais présage ; Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens Pour avoir pris les leurs avec trop de talent » -Acte 1, scène 1, Arnolphe. Un personnage, qui, tout au long de la pièce va rester sur son point de vue et dire qu’une femme instruite est une mauvaise chose, malgré les divers avis de son entourage.

  Il explique même à Agnès que « Votre sexe n’est là que pour la dépendance » quand il l’a demande en mariage. « Bien qu’on soit deux moitiés de la société ,Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité : L’une est moitié suprême et l’autre subalterne ; L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne ; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maitre, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit Frère, N’approche point encor la docilité, Et de l’obéissance, et de l’humilité, Et du profond respect, où la femme doit être Pour son mari, son chef son seigneur et son maître. » -Acte 3, Scène 2, Arnolphe. Le dernier vers ci-dessus souligné montre l’inégalité homme/femme car la femme est considérée comme rien d’autre qu’un simple objet aux ordres de son « maître » tandis que l’homme est plus que mis en valeur, il est qualifié de « seigneur » alors qu’Arnolphe est un simple bourgeois.

« Et comme c’est à vous, sûr de prudence, Que j’ai fait de mes feux entière confidence, C’est à vous seul aussi, comme ami généreux, Que je puis confier ce dépôt amoureux. » -Acte 5, Scène 2, Horace à Arnolphe- Ces quelques vers illustrent bien le quiproquo existant durant quasiment la totalité de la pièce, Horace ne sachant pas que Mr de la Souche est Arnolphe. Je trouve cela assez drôle car il a confié tous ses plans à son « adversaire » pensant qu’il était son ami. Malgré cela il réussit à conquérir le cœur d’Agnès.

Alors que la comédie, est considérée en ce temps comme un simple divertissement populaire Molière a su faire de ses comédies de vraies critiques de la société. En exagérant les défauts des personnages et en utilisant certains procédés que l’on trouve dans la farce (comme le comique de situation accentué par la répétition quand Horace se confie à son rival) lui permet de faire ressortir certains attraits de la société tout en alliant critique et rire.

Mon avis sur ce livre est assez partagé. J’apprécie la manière dont le texte est écrit en vers (1779 dont 1737 alexandrins), l’utilisation du théâtre comme un moyen d’exprimer et de porter un regard critique sur la société et la manière dont l’auteur amène Arnolphe à l’extrême du ridicule. En revanche, j’ai été un peu déçu par le dénouement de la pièce, je pense que la fin aurait été plus drôle si Horace aurait perdu Agnès au dernier moment et de ce fait que malgré tous les défauts d’Arnolphe il réussisse à se marier avec Agnès.

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