Zooxanthelle : une algue unicellulaire

ZOOXANTHELLE: une algue unicellulaire

Relation entre les espèces : la symbiose

1. La symbiose est une relation où la survie de deux espèces dépend de leur association.

2. Peut vivre en symbiose avec les coraux, les mollusques, les méduses et d’autres animaux marins tels que les limaces de mers ou les éponges de mer.

3. En effet, ces algues se localisent dans les membranes internes de l’embryon des coraux jouent un rôle très important dans le métabolisme du corail.

4. Les zooxanthelles jouent un rôle respiratoire et nutritif au sein du métabolisme des coraux. Ce sont des algues qui font de la photosynthèse et produit du dioxygène, ce qui permet aux coraux de mieux respirer. Certains coraux sont des grands consommateurs en dioxygène donc l’apport de dioxygène de l’eau de mer ne sont parfois pas suffisant. En plus de rapporter du dioxygène aux coraux, ils fabriquent d’autres molécules essentielles aux coraux comme le glycérol, le glucose, les acides aminés et les peptides.

5. Les déchets azotés et phosphorés des coraux sont en partie utilisés par les zooxanthelles. Ces déchets sont ensuite transformés en des peptides ou en des protéines qu’ils utilisent

6. D’ailleurs, le phénomène de blanchissement des coraux s’explique par leur apport en dioxygène et l’augmentation de la température de l’eau. Les coraux ne supportent pas les grandes hausses de températures, car lorsque l’eau augmente, la concentration en dioxygène diminue et donc les coraux se mettent à expulser les zooxanthelles. En expulsant ces algues contenant des chlorophylles responsables de leur coloration, elles deviennent blanches et perdent leur couleur.

7. Facteurs biotiques : les zooxanthelles, comme les coraux, synthétisent des substances toxiques pour se protéger des prédateurs, voire des infections bactériennes.

POISSON- CLOWN

1. Chaîne alimentaire : le plancton est la source principale d’alimentation des poissons-clown. Cependant, ils mangent aussi des crustacés, des larves et des algues.

2. Ils vivent toujours en mutualisme avec dix espèces d’anémones de mer.

3. Le mutualisme est une relation de coopération, où deux espèces retirent un avantage qui peut être lié à la protection, au déplacement ou à l'alimentation.

4. Facteur biotique : Le poisson clown peut vivre en mutualisme avec les anémones malgré leur caractère urticant, qui est mortelle pour les autres poissons, car ils possèdent un mucus qui les protège et les immunise contre cela.

5. Le poisson clown profite du poison paralysant sécrété par l’anémone, normalement mortelle pour les poissons, pour se protéger des prédateurs et augmenter son espérance de vie.

Il profite également des restes de nourriture et des déchets de l'anémone pour se nourrir.

6. L’anémone, lui, profite de la présence du poisson-clown pour le défendre contre certaines espèces de poissons papillons qui s’attaquent à ses tentacules

7. Facteur abiotique : Le poisson-clown dispose d’un organe très particulier sur la ligne latérale qui se trouve sur le flanc. Cet organe lui permet de se repérer dans l’immensité de l’océan. Le

8. Facteur abiotique : Pour s’adapter à la salinité de l’eau, le poisson-clown boit énormément d’eau de mer pour compenser ses pertes d’eau et élimine ensuite l’excès de sel par excrétion au niveau de ses branchies.

9. D’ailleurs, le fait qu’ils soient des hermaphrodites successif (ils peuvent changer de sexe) leur permettent de s’adapter tant aux facteurs environnementaux

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