Voila Je M'appelle Hugo
Mémoires Gratuits : Voila Je M'appelle Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Septembre 2014 • 453 Mots (2 Pages) • 870 Vues
Texte 3 : LES REGRETS, “ Je me ferai savant en la philosophie…”, Du Bellay (1558)
Introduction : Au XVIème siècle, un nouveau mouvement culturel et littéraire voit le jour en Italie et se développe en Europe : l’Humanisme. La poésie a su trouver sa place dans ce mouvement, notamment au sein d’un groupe de poètes formé par Ronsard : la Pléiade, dont fait partie le poète Joachim Du Bellay. En 1553, ce dernier partit pour Rome, plein d’attente et d’admiration envers cette ville antique, centre de la culture et de l’art. Cependant, son voyage (d’une durée de 4ans) ne combla pas ses espérances. Néanmoins, il rapporta de son séjour trois recueils de poèmes, dont Les Regrets (1558) dans lequel il rapporte ses déceptions. Nous étudierons le sonnet XXXII de ce recueil.
Problématique : Comment ce sonnet illustre-t-il le cheminement d’un poète humaniste ?
Objectifs :
Définir les idéaux humanistes
Découvrir les grands auteurs représentatifs de l'humanisme
Problématique :
Quelles visions de l'homme et du monde proposent les humanistes?
Corpus :
François Rabelais : Pantagruel, livre II, chap. V, 1532
François Rabelais : Gargantua, livre L. VII, 1535
Joachim du Bellay : Les regrets, 1558, Sonnet XXXII
Michel de Montaigne, Essais, I, XXVI " Des coches", 1580, 1588, 1595
Activités complémentaires :
Lecture cursive : Rabelais, Pantagruel - Gargantua, Extraits
Textes complémentaires :
Thomas More : L'Utopie
Montaigne, " De l'amitié"
Joachim Du Bellay : Les Regrets, 1558, sonnet XXXII
Première partie de l'entretien :
Lecture du poème :
Je me ferai savant en philosophie,
En mathématique et médecine aussi :
Je me ferai légiste, et d’un plus haut souci
Apprendrai les secrets de la théologie :
Du luth et du pinceau j’ébatterai ma vie,
De l’escrime et du bal. Je discourais ainsi,
Et me vantais en moi d’apprendre tout ceci,
Quand je changeai la France en séjour d’Italie.
O beau discours humain ! Je suis venu de si loin
Pour m’enrichir d’ennui, de vieillesse et de soin,
Et perdre en voyageant le meilleur
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