Rimbaud Biographie

Arthur Rimbaud nait à Charleville le 20 octobre 1854, non loin des Ardennes belges.

Il est le fils d' une mère à l'esprit strict et sèvere,Vitalie Cuif, et d'un père, Frédéric Rimbaud, militaire qui finira par les abandonner pour rejoindre son régiment.

La mère de Robert s'appelle aussi Vitalie.

Il a un frere et deux soeurs ; Frédéric, Vitalie et Isabelle.

Il hérita de son père le gout du voyage et l'amour des langues, une certaine instabilité, humour et curiosité.

Sa grande taille et ses mains longues viendront plutot de sa mère. Il aura aussi de celle-ci un orgeuil et entetement très fort. Il fera l'apprentissage de la révolte avec elle, dans un premier temps uniquement dans la famille, mais ensuite dans la société,la religion et la littérature.

A 8 ans, dans l'institution Rossat, il émerveille déjà ses maitres. En 1870, c'est George Izambard qui découvre sans tarder son intelligence. Ayant 6 ans de plus que lui, il devient, en plus de son maitre, son ami. Entre eux deux, ce sont d'interminables discussions litteraires qui se créent. Avec lui, Arthur découvre Victor Hugo. Sa mère n'aime pas cet attachement de ce professeur à son fils et lui confisque un jour tout les livres pretés par Izambard.

George Izambard

Il va ensuite dans le College de Charleville, ou il y rencontre un de ses plus fidèles amis, Ernest Delahaye.

En rhétorique, il écrit Ophélie, Le Forgeron, Sensation, Soleil et chair. Il recoit aussi de nombreux prix, mais au fond , il s'en moque. Son ami Izambard est partit à Douai, la Prusse et la France étant rentrée en guerre. Rimbaud se retrouve seul.

Au travers des Illuminations qu'il écrira plus tard, Paterne Berrichon1 a reconstitué la scène de sa première fugue : Les fillettes lisaient dans le parc sous l'oeil veillant de leurs mère. Rimbaud demande pour aller chercher un livre. La mère accepte, sachant que leurs maison est tout près.

Arthur ne reviendra pas. Alors que les Prussiens avancent dans les Ardennes, la mère le cherchera toute la nuit, en vain.

Hélas, son fils est déjà loin, s'appretant à partir pour Paris. Ce départ marque la fin de son enfance studieuse.

L'homme aux semelles de vent...

A la gare, il est déjà arrété par manque de papiers et envoyé à la prison de Mazas. Il envoie une lettre suppliante à son ami Izambard qui paye ensuite sa dette. Après l'avoir acceuilli chez lui, Izambard le ramene à Charleville le 27 septembre. Hélas, Arthur fugue de nouveaux le 7 octobre, cette fois-ci pour la Belgique. Naif, il veut etre engagé comme rédacteur dans un journal. Il prend donc route à pied, le long de la Meuse.

Evidemment, il n'y est pas engagé et passe ses journées à mendier et ses nuits dans les champs.

C'est le temps de Buffet, Maline, Douaniers, et La Bohème.

« Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;

Mon paletot soudain devenait idéal;

J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;

Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées ! »

Arrivé à Bruxelles, il s'installe un jour chez un ami d'Izambard,qui l'aide à retourner à Douai.

Izambard, qui ne veut ni le chasser ni le garder, envoie une lettre à sa mère, qui lui dira de le ramener.

Avec les Allemands qui s'approchent de Mézière, Arthur et son ami Delhaye passent leur temps dans la bibliothèque de la ville.

Puis Paris capitule et c'est le début de la libertée pour Rimbaud. Il se rend à Paris, ville qui l'attire tant. Selon M. Pierquin2, l'adolescent n'était pas seul pour ce voyage. Une fille l'accompagnait pour le début du trajet.Arrivé dans un atelier, il s'installe avec son sans-gène habituel mais il est très vite chassé.

Il dort sous les ponts et herre avec rancune contre Paris qui ne l'a pas bien accueilli. Il retourne finalement en Ardennes le 10 mars 1871. Il retournera peu après à Paris et, encore une fois, à pied.

Robert va finir par marcher pied nus et se ''cirer les pieds'' . Il est réellement devenu l'homme aux semelles de vent...

Poète...

Le 13 mai 1871, il envoie une lettre à Izambard en exposant sa théorie sur la poésie nouvelle et sa conception du poète voyant. Bientot, avant d'avoir vu la mer, il écrira Bateau Ivre, qui le rendra si célébre.

« Comme je descendais des Fleuves impassibles,

Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :

Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,

Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,

Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.

Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,

Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. »

Alors qu'il veut regagner Paris, il commence à fréquenter Bretagne et Deverrière, amis de Verlaine.

Celui-ci qui habite Paris, l'invite donc chez lui.

Il y allait, pour la première fois, en voyageur correct et non plus vagabond.

Verlaine le trouva déjà installé chez lui. ''Une vraie tête dodue et fraiche, écrit-il, sur un grand corps osseux et comme un adolescent maladroit qui grandit encore''. Rimbaud fesait déjà 1m 80 .

La grande taille de Robert est une allusion à la grande taille de Rimbaud.

Verlaine est alors marié avec Mathilde Mauté et vit chez ses beaus-parents. L'arrivée

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