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Rensis Likers

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Par   •  18 Mars 2014  •  1 297 Mots (6 Pages)  •  623 Vues

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I/ DEFINITION

On appelle idéalisme toute théorie philosophique qui considère que la nature ultime de la réalité repose sur l'esprit, sur des formes abstraites ou sur des représentations mentales.

1) Idéalisme dans la philosophie

On appelle idéalisme toute théorie philosophique qui considère que la natureultime de la réalité repose sur l'esprit, sur des formes abstraites ou sur desreprésentations mentales. Du point de vue de la philosophie de la connaissance, l'idéalisme s'oppose au réalisme, qui affirme que le monde externe a une existence indépendante de la conscience et de la connaissance qu'on peut en avoir. Du point de vue de la philosophie de l'esprit, l'idéalisme s'oppose aumatérialisme, qui affirme que la réalité ultime est la matière.

2) Un concept multiple

Ce schéma très général se décompose en autant d'espèces d'idéalisme qu'il y a de manière de relativiser la réalité au bénéfice d'un quelconque monde conceptualisé ou de la conceptualisation elle-même :

1. L'idéalisme peut d'abord consister à retirer à la réalité toute apparence, les phénomènes étant en réalité des représentations de l'esprit ;

2. L'idéalisme peut consister à affirmer que la pensée est la seule réalité certaine ; toute autre étant du domaine de la conjecture ;

3. Le monde lui-même assimilé analogiquement à un être pensant (point 2), l'idéalisme consiste encore à supposer la dérivation des êtres et de la réalité à partir d'un principe spirituel (pensée, conscience, concept, etc). Cette définition est à la base de la séparation du domaine global de la philosophie en deux branches fondamentales : les philosophies idéalistes (Platon, --Anaxagore surtout--, Hegel, Teilhard de Chardin, etc.) qui posent que "L'esprit est le substrat de la matière", et les philosophies matérialistes (Diogène, Démocrite, Marx, Bertrand Russell, etc.) qui posent, à l'inverse, que "La matière est le substrat de l'esprit". En logique formelle, ces deux approches de la "réalité ultime" ne sont pas conciliables : on ne peut être à la fois idéaliste et matérialiste.

4. Au degré suivant, l'idéalisme affirme l'existence véritable d'un monde conceptuel (réalisme de l'intelligible) ; avec de multiples variantes selon la prégnance ou emprise de cet univers sur le monde sensible si celui-ci demeure ;

5. Enfin, toute forme possible de réalité sensible étant devenueinsignifiante, un autre idéalisme se résume à ramener l'essentiel de l'êtreà la pensée ou à la conscience.

Ce tableau des principaux types d'idéalisme appelle deux observations :

• Ne s'appliquant pas au même objet et pour cause, les postulats de ces idéalismes peuvent être plus ou moins contradictoires. Il apparaît difficile par exemple de poser la pensée comme seule réalité fiable et d'avancer en même temps l'hypothèse d'une réalité plus transcendantale.

L'idéalisme antiquité

Article détaillé : Théorie des idées.

Pour Platon, la réalité ne se divise pas en deux espaces, mais il n'existe qu'une réalité de type intelligible (improprement appelée « monde intelligible ») dont le monde dit visible participe et tient sa réalité.

Dans le monde visible il faut distinguer ce qui est de l'ordre :

1. des êtres vivants, plantes et objets de fabrication humaine

2. de l'image ;

1. les ombres (c'est à partir d'une ombre qu'a été réalisée la première image)

2. les fantômes : reflets (ex. Narcisse) ou à une surface polie (ex. Le bouclier de Persée) et les autres représentations dues à la main de l'homme

Les images sont des imitations de la première catégorie (modèles), mais les images n'imitent que l'apparence du modèle. Elles ne peuvent donc pas nous rapprocher de la connaissance de l'objet.

Dans le monde intelligible on distinguera :

• la connaissance discursive, celle qui se fonde sur des hypothèses ou sur l'observation des modèles. Ici on classerait l'ensemble des sciences, aussi bien humaines qu'expérimentales.

• l'intelligence dialectique, celle qui s'intéresse aux principes qui régissent toutes choses sans passer par l'exemple ou la « modélisation ».

Aux dernières limites de l'intelligible, seul le philosophe peut apercevoir l'idée du bien. Autrement dit, les idées sont d'un ordre supérieur et c'est à l'homme

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