LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Quelques pistes de lecture: « Stupeur et tremblements » d'Amélie Nothomb

Dissertation : Quelques pistes de lecture: « Stupeur et tremblements » d'Amélie Nothomb. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Septembre 2014  •  2 546 Mots (11 Pages)  •  1 925 Vues

Page 1 sur 11

Quelques pistes de lecture: « Stupeur et tremblements », Amélie Nothomb

I) L'incipit de"Stupeur et tremblements" d'Amélie Nothomb.

Il présente l'organisation de la société et relate l'arrivée d'Amélie au sein de la firme japonaise.

Sommaire

I) Le préambule explicatif

II) Le début du récit avec l'arrivée d'Amélie dans l'entreprise

II) Fiche de lecture de l'oeuvre « Stupeurs et Tremblements » d'Amélie Nothomb (éditions Albin Michel).

L'auteur dénonce les failles du système érigé en modèle managérial japonais. Les firmes japonaises sont considérées dans le monde entier comme un archétype d'intelligence, de progrès et de courage. Mais au fond, la personnalité et l'esprit d'initiative des employés sont anéantis par une éducation trop sévère, des dogmes excessivement stricts et un sens de l'honneur omniprésent. Dans le roman, l'auteur, à travers le personnage d'Amélie, montre l'impuissance des employés contre ce système qu'ils détestent probablement, mais ne peuvent contester (« je devais prendre tous les torts sur moi » p.154) (...).

Rédigez succintement une fiche de lecture reprenant les rubriques suivantes. (Travail facultatif mais utile !)

1ère PARTIE : L'AUTEUR

Biographie + bibliographie

2ème PARTIE : L'ŒUVRE

I) Histoire / Narration

A. Résumé

B. Etude du titre par rapport à l'œuvre

C. Schéma narratif

D. Statut du narrateur / focalisation

F. Citations

G. Genre du récit

II) Personnages principaux

A. Hiérarchie

B. Principaux personnages

C. Schéma actanciel

III) Jugement personnel

A. Avez-vous aimé ce livre ?

B. Qu'est-ce qui vous a le plus intéressé ?

C. Conseilleriez-vous la lecture de ce livre ? Pour quelle(s) raison(s) ?

D. Passages appréciés

A LIRE : Quelques caractéristiques de la société japonaise

Une famille japonaise

Un ou deux enfants tout au plus en général ; des maisons modernes (voire d’architectes) .

Manque d’espace surtout dans les villes, et les couples vivent de moins en moins avec leurs parents (comme c’est l’habitude par le passé).

Le but de la plupart des Japonais est d’avoir leur propre maison ; c’est horriblement cher au Japon alors ils louent à plusieurs ; dans la famille, on distingue les « intérieurs » (uchi) et les « extérieurs » (soto) => les père et mère / les tantes, oncles, etc …

Age de mariage : en moyenne pour les Japonais : hommes = 28, femmes = 23,5 ; si une femme n’est pas mariée à 30 ans, elle est perdue aux yeux de tout le monde = déshonneur pour sa propre famille ; le divorce, même s il commence à être admis par contamination du monde occidental, est encore mal vu et peut aller jusqu’ au rejet ou bannissement de son propre enfant qui divorce.

Dans les plupart des familles , la femme fait tout elle-même sans aide ; la plupart travaillent , jusqu’ à ce qu’ elles aient des enfants ou soient mariées ; même si mari et femme travaillent, les femmes font la majorité du travail à la maison même si , aujourd’ hui, les jeunes couples tentent de partager les tâches ; la société n’ est pas conçue pour le travail des femmes , car très peu de nurseries ou garderies pas faciles à trouver .

Les entreprises paient les employés au mois, mais c’est la femme qui s’occupe des finances et donne son argent de poche au mari, mais l’un et l’autre ont leurs secrètes économies.

Après le travail qui finit tard, les hommes vont boire un verre avec leurs collègues de travail, c’est exceptionnel pour un homme d’avoir un dîner avec sa famille en semaine , en revanche, le week-end, il reste davantage près de sa famille ; un homme voit très peu sa famille , d’ autant plus que son entreprise l’ envoie souvent travailler dans une autre ville sans être accompagné , pour éviter l’interruption des études des enfants avec de fréquents déménagements. Beaucoup d’hommes mariés travaillent à l’étranger pendant des années. Les entreprises sont fondées sur des rapports hiérarchiques beaucoup plus marqués qu’en Occident « meshita » = inférieur, subordonné.

Hommes et femmes n’expriment pas leurs sentiments, genre « je t’aime », et plutôt que de

s’embrasser, ils se font un signe de main.

La femme appelle son mari par « anata » alors que le mari appelle sa femme par « oi » = « hey you » ; les enfants s’adressent à leurs parents par « père « ou « mère » (par respect).

Les Japonais dénigrent souvent les membres de leur famille, même s ils sont secrètement fiers d’eux, ils ne veulent pas paraître vantards ou vaniteux, suffisants (question de bienséance et de réserve).

Suivant que l’on est homme ou femme, le parler n’est pas le même : plus de formes de politesse chez les femmes, alors que les hommes semblent plus rugueux, plus « brutaux », dans leur façon de s’exprimer.

Le mode de vie 

La vie coûte très cher au Japon : par exemple, une voiture moyenne vaut environ 25 000 euros ; les loyers et le prix des maisons au mètre carré sont plus élevés qu’à Paris ; l’école et les études = sélection par l’argent, les établissements privés sont très prisés, mais réservés à l’élite (à cause du prix : il faut compter en moyenne par mois, pour des études, 400 euros au minimum.

Les enfants , dès l’école primaire, apportent avec eux leur

...

Télécharger au format  txt (16.8 Kb)   pdf (173.4 Kb)   docx (16.7 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com