Marat, l'Ami du Peuple

Marat L'Ami du Peuple

   Jean-Paul Marat né le 24 Mai 1743 et mort le 13 Juillet 1793 est un scientifique, journaliste et homme politique français. Il crée en 1789 L'Ami du Peuple (surnom personnel de Marat), un journal qui attaque les aristocrates. Il poursuit un combat politique violent contre le roi et les girondins. Marat est lors de la Révolution député montagnard à la Convention. Figure populaire auprès des « sans-culottes », il est élevé au rang de martyr à la suite de son assassinat.

I/ Marat...

   Jean-Paul Marat né à Boudry en Suisse dans une famille modeste. En 1759 il étudie la Médecine en France, puis s'installe en Angleterre en 1770. Il publie alors des ouvrages scientifiques, juridiques et philosophiques. De retour en France depuis 1775, Marat publie en août 1789 une critique du projet de Constitution présenté par le comité de Constitution à l'Assemblé le 25 juillet. Le 12 septembre il publie le premier numéro du journal politique L'Ami du Peuple. Marat publie près de mille numéros jusque septembre 1792. Il défend les citoyens passifs, la cause des gens de couleurs libres et publie un plan d'abolition de l'esclavage des noirs. Soutenant la révolte d'esclaves à Saint-Domingue en 1791, il radicalise peu à peu sa pensée.

II/ ...L'Ami du Peuple ?

   Marat contribue à développer le mouvement de l’exagération révolutionnaire (ou Hébertistes). Mouvement qui débute avec les massacres de septembre 1792, perdure l'ensemble de l'année 1793 et s'achève avec la fin de la Grande Terreur. Après la journée du 10 août 1792, Marat incite la poursuite de dynamique du mouvement avec l'élimination des royalistes emprisonnés. L'appel au meurtre est chose courante pour Marat, cette fois il est largement soutenu par la presse. Marat accorde une grande importance à la passion dans le combat politique. Il est présenté comme « l'apologiste de la violence […] parce qu'il tentait ouvertement d'attiser les passions populaires ». Il signe la circulaire du 3 septembre, qui appel à la généralisation des massacres. Député de Paris à la Convention, il est un montagnard extrémiste presque sans soutien, il vote la mort du roi Louis XVI, demande l'instauration d'une dictature révolutionnaire et encourage les patriotes parisiens à agir contre les girondins. Accusé par les girondins le 14 Avril 1793, il est acquitté par le tribunal révolutionnaire, porté en triomphe il reprend son siège à l'Assemblé nationale. Il est assassiné par Charlotte Corday liée au milieu des girondins.[pic 1]

III/ Le Mythe

   Le peintre Jacques-Louis David est chargé d'organiser les funérailles de Marat. Marat est présenté comme martyr de la Liberté. L'instrumentalisation de l'assassinat de Marat a été efficace auprès des contemporains, mais cela à eu également un fort impact historiographique. Des centaines d'hommages sont organisé à travers la France et des statues sont inaugurées. Marat entre au Panthéon le 21 septembre 1794, puis est retiré du Panthéon le 8 février 1795 à la suite d'un décret.

                                                           Marat assassiné, 13 juillet 1793.

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