Le Fils Du Pauvre

Mouloud Feraoun, Kabylie, Algérie.

1954, Éditions du Seuil, Collection le Cercle Points.

Menrad Fouroulou raconte son histoire, lorsqu’il était jeune, avec toutes ses aventures. Commençant avec la description de son village, jusqu’à la fin de ses études au collège, en passant par son accident à la djema, sa vie d’enfant pauvre, la mort de ses deux tantes, la maladie de son père, le travail de son père en France, l’accident de travail de son père, la naissance de son petit frère et sa vie au collège.

-Fouroulou, au début de l’histoire, était chétif, vu qu’il ne mangeait pas beaucoup, et très timide, vu qu’il n’aimait pas trop participer aux conversations, même si son oncle Lounis l’encourageait à prendre sa place en tant qu’héritier des Menrad. Peu importe la situation, il se rangeait du côté de la famille. Lorsque ses tantes sont mortes et que son père était malade, il pleurait ou il imitait ses sœurs. Avec le temps, il s’est renforci, et à la fin de l’intrigue, il est devenu persévérant, susceptible, rancunier, mais c’est normal, puisqu’il travaillait fort dans ses études et dans les champs l’été, et que tout le village, lorsqu’il est retourné chez lui à cause d’un problème de bourse, l’avait pris en pitié ou se moquait de lui, et qu’il mangeait beaucoup chez M. Lembert. Il est le personnage principal, celui qu’on suit durant tout le livre.

-Ramdane, le père de Fouroulou, est le petit frère de Lounis, mais il est plus grand et plus costaud que son grand frère. Il est timide, vu qu’il ne parle pas beaucoup, mais s’il fait preuve de force devant son fils. Il est tombé malade, et a dû partir en France pour faire de l’argent, vu qu’il avait commencé à s’endetter pour l’étude de Menrad Fouroulou, son fils, et a eu un accident de travail.

-Lounis, lui, est plus audacieux et têtu que son frère. Il veut vraiment que son neveu devienne le plus fort du village, vu qu’il le laisse frapper ses sœurs et ses cousines. On le remarque aussi lorsqu’au début de l’histoire, Fouroulou disait que son oncle acceptait qu’il frappe un plus jeune, si il s’enfuyait après, et qu’il ne pouvait pas s’avouer vaincu contre un gamin de son âge, mais Fouroulou savait que Lounis ne supportait pas qu’un enfant plus vieux le frappe ou le taquine, et son oncle allait rapidement lui donner la correction. Et lorsque Boussad N’amer a, par accident, blessé Fouroulou, on peut facilement deviner que c’est Lounis qui a fait des reproches à Boussad N’amer et a déclaré la guerre aux Aït Amer.

La pauvreté

Dans ce livre, l’auteur veut démontrer la grande présence de la pauvreté en Algérie, plus précisément en Haute Kabylie. Je pense bien que l’objectif de Mouloud Feraoun est de démontrer que la pauvreté affecte tous les aspects de la vie des habitants kabyles. Il a souvent répété qu’ils mangeaient toujours la même chose, qu’ils n’avaient presque pas assez d’argent pour envoyer le petit Fouroulou à l’école, qu’ils vivaient dans une petite maison, que Ramdane a dû aller travailler en France pour se débarrasser de ses dettes, que leurs vêtements étaient très simples, et qu’ils cultivaient, faisaient de la poterie et vendaient des bœufs pour se faire

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