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Jean Nicoli

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Par   •  11 Mai 2014  •  907 Mots (4 Pages)  •  864 Vues

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Je meurs pour la Corse.

Jean Nicoli et sa fille Francette

en 1937

Né à San Gavino di Carbini (corse du sud) le

1 septembre 1899, Jean Nicoli appartient à une famille de modestes commerçants.

Après avoir fréquenté l'école primaire dans son village et le cours complémentaire de Levie, il passe en 1916 le brevet élémentaire et est admis l'année suivante à l'Ecole normale d'Ajaccio où il passera deux années.

Mobilisé au 7e Génie à Avignon, il peut cependant passer son brevet supérieur et réintégrer, dès 1920, l'Ecole normale.

L'année suivante, il obtient son premier poste d'instituteur à Sorio, puis à Sainte- Lucie de Porto Vecchio entre 1922 et 1923.

En 1923, il part pour le Sénégal, où il restera jusqu'en 1935.

Il enseigne à Bamako, où il devient directeur d'école.

Tout. au long de cette période, il s'intéresse de près aux problèmes psychologiques et pédagogiques.

Il laisse de nombreuses notes à ce sujet et publie même, quelques années plus tard, un livre, "l'Ecole et la Nation", qui définit la méthode pédagogique que l'on doit, selon lui, adapter aux conditions socio-culturelles des enfants de couleur.

Au cours de l'été 1935, il revient en Corse, mais il n'y reste que quelques mois, car il est nommé à Paris.

C'est alors qu'il adhère au parti socialiste.

En 1936, il est de retour dans son île natale, où il va exercer le poste de directeur d'école à Propriano, puis à Olmeto.

Journaliste occasionnel, il publie de nombreux articles sur la nécessité de réorganiser l'enseignement et s'insurge contre les prétentions territoriales du régime fasciste. Il écrit à ce propos dans un quotidien insulaire: « Italien est un mot magique qui réveille toutes les énergies, qui soude toutes les parties, qui unit toutes les haines... »

Lorsque la guerre éclate, en septembre 1939, Jean Nicoli est mobilisé dans le Génie, puis on l'envoie à Rodez, où il est démobilisé à partir du mois de juin 1940.

Revenu à Casalabriva, il se livre à des actions de propagande antipétainiste : il sillonne le Sartenais et prend des contacts avec ceux qui, comme lui, veulent poursuivre la lutte et résister à l'occupant. Dès cette époque, il parvient à regrouper un certain nombre de patriotes et c'est à son neveu, Don Jacques Martinetti, qu'il confie la responsabilité des partisans de San Gavino.

Trois jours après l'arrivée des troupes italiennes en Corse, Jean Nicoli est contacté par Nonce Benielli, l'un des dirigeants du Front National, et il entre dans la clandestinité.

Quelques semaines plus tard, il accompagne Arthur Giovoni à Marseille, et c'est à cette époque

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