Biographie de Verlaine

VERLAINE – FICHE AUTEUR

I/ : BIOGRAPHIE (1844-1896)

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Paul Verlaine est né à Metz en mars 1844. Sa famille quitte Metz pour Paris en 1851. Verlaine obtient son baccalauréat en 1864, s’inscrit en droit, mais c’est la poésie qui l’attire. Verlaine renonce à ses études et travaille de premier abord pour une compagnie d’assurances et ensuite comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris. A l’âge de 22 ans, il publie les Poèmes saturniens (1866) et, en 1869, Fêtes galantes. Il rencontre Mathilde Mauté à l’âge de 25 ans et l’épouse en 1870. La rencontre de Rimbaud en 1871 bouleverse sa vie : les 2 poètes vivent une relation passionnée et partent en Angleterre et en Belgique ensemble. Verlaine y écrit alors Romances sans paroles (1874). En juillet 1873, Verlaine tire sur son ami et est emprisonné en Belgique. Lorsqu’il sort de prison, il est seul car sa femme Mathilde Mauté a obtenu la séparation. Il part alors de nouveau en Angleterre où il est professeur. En 1877, il quitte l’Angleterre pour enseigner à Rethel. En mars 1884, il publie un essai Les Poètes maudits. A partir de 1887, la célébrité de Verlaine est incontestable mais il mène une vie de débauche (notamment par l’alcoolisme) et séjourne régulièrement à l’hôpital… Il meurt dans un certain dénuement (misère) en janvier 1896.

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II/ : MOUVEMENT LITTÉRAIRE ET ÉCRITURE

Au début de sa carrière poétique, Verlaine situe son art dans les tendances du Parnasse (cf. feuille mouvements littéraires). Les Poèmes saturniens dévoilent des figures de style personnelles, remarquables par leur suggestion précise à la sensualité, la sensibilité, le tout dirigé par la recherche de musicalité.

L’inspiration de Verlaine est largement autobiographique. Il révèle les aspects multiples de son être partagé dans l’extrême de l’amour, de l’idylle au drame, et aussi un conditionnement culturel très chrétien qui créé le tourment et la culpabilité, d’où la parution de Sagesse (1880) puis suite à son passage en prison  Bonheur (1893) et Amour (1888), recueils nostalgiques sur la vie égarée et le regret.

III/ : SA VISION DE L’ART POÉTIQUE

« Prend l’éloquence et tords-lui son cou !

Tu feras bien, en train d’énergie,

De rendre un peu la Rime assagie.

Si l’on y veille, elle ira jusqu’où ? »            Paul Verlaine, « Art poétique », Jadis et Naguère (1885)

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