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Biographie de Nelson Mandela

Fiche : Biographie de Nelson Mandela. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2018  •  Fiche  •  940 Mots (4 Pages)  •  737 Vues

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Nelson Mandela

Sa vie politique :

Apres des études de droit à l’université de Fort hare  (seul école qui accepte les noirs) il devient avocat.

Il devient membre du parti central du parti communiste sud-africain (SACP).

Il adhère également à la doctrine de non-violence prônée par Gandhi. Cette forme de résistance constitue ainsi une inspiration de premier ordre pour Nelson Mandela mais aussi pour plusieurs générations de militants anti-apartheid qui y voient une méthode pour lutter contre l'oppression et le colonialisme en Afrique du Sud.

En 1943, Nelson rejoint le Congrès national africain (ANC) afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et contre la ségrégation raciale.

Aux élections générales de 1948, la victoire inattendue du Parti national, parti alors exclusivement afrikaner (ce sont des sud-africain blanc d’origine néerlandaise), entraîne la mise en place d'une nouvelle politique de ségrégation connue sous le nom d'apartheid (politique de ségrégation raciale envers la race noire).

En 1952, Nelson Mandela est nommé Vice-président du Congrès National africain, il mène ensuite la campagne de désobéissance civile contre les lois discriminatoire et inégalitaire à l’encontre des noirs. C’est lors d’une manifestation contre ces lois qu’il et condamné à 9 mois de prison avec sursis.

Suite au massacre de Sharpeville (60 policiers ont ouvert le feu dans une foule de 5000 personnes, il eut 69 morts et 180 blessés) la stratégie non violente de l'ANC est alors abandonnée par Nelson Mandela, qui fonde en 1961 Umkhonto we Sizwe (MK), branche militaire prônant l'action armée.

. Il coordonne des campagnes de sabotage contre des cibles symboliques56, préparant des plans pour une possible guérilla si les sabotages ne suffisaient pas à mettre une fin à l'apartheid. Nelson Mandela décrit le passage à la lutte armée comme un dernier recours ; l'augmentation de la répression, les violences policières et de l'État, le convainquent que des années de lutte non violente contre l'apartheid n'ont apporté aucune avancée.

Nelson Mandela favorise le sabotage, qui « n’entraîne aucune perte en vie humaine et ménage les meilleures chances aux relations interraciales », avant de s'engager dans « la guérilla, le terrorisme et la révolution ouverte ». Un membre de l'ANC, Wolfie Kadesh, explique la campagne de sabotage à la bombe menée par Mandela : « […] faire exploser des lieux symboliques de l'apartheid, comme des bureaux du passeport interne, la cour de justice pour natifs, et des choses comme ça… Des bureaux de poste et… des bureaux du gouvernement. Mais nous devions le faire d'une façon telle que personne ne fût ni blessé ni tué. ». Mandela dira de Kadesh : « Sa connaissance de la guerre et son expérience de première main du combat m'ont été extrêmement précieuses. ». Entre 1961 et 1963, quelque 190 attaques armées sont répertoriées, principalement à Johannesburg, à Durban et au Cap.

En 1962, il est arrêté par la CIA, et en 1964 il sera condamné à la perpétuité et échappe de peu à la peine de mort.

Après avoir passé 27 ans en prison, il est libéré le 11 février 1990 après 27 ans, 6 mois et 6 jours d'emprisonnement. L'événement est retransmis en direct dans le monde entier.

Le jour de sa libération, Nelson Mandela fait un discours depuis le balcon de l'hôtel de ville du Cap. Il y déclare son engagement pour la paix et la réconciliation avec la minorité blanche du pays, mais annonce clairement que la lutte armée de l'ANC n'est pas terminée.

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