Biographie de Jean-Jacques Rousseau

ROUSSEAU

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Sa famille était originaire de Monthléry près d'Etampes, au sud de Paris.

Jean-Jacques Rousseau, est le fils d'Isaac Rousseau, horloger comme son père et son grand-père, et de Suzanne Bernard , elle-même fille d'un horloger nommé Jacques Bernard. Le couple se marie en 1704, après qu'une première union eut réuni les deux familles puisque le frère de Suzanne, Gabriel Bernard avait épousé la sœur d'Isaac, Théodora Rousseau en 1699. Un premier garçon, François, naît . Puis Isaac laisse femme et nouveau-né à Genève pour exercer son métier d'horloger à Constantinople. Il y restera six ans et reviendra au foyer en 1711, le temps de faire un deuxième enfant avec sa femme ; cette dernière décédera malheureusement neuf jours après la naissance de Jean-Jacques. Isaac Rousseau a un caractère parfois violent. Suite à une altercation avec un compatriote, il se réfugie à Nyon pour échapper à la justice. Il ne reviendra jamais à Genève, mais conservera quelques contacts avec Jean-Jacques qui fera régulièrement le voyage à Nyon et à qui il communiquera sa passion pour les livres.

À partir de dix ans, Jean-Jacques est donc élevé par son oncle Gabriel qu'il prend pour son grand-père, et sa tante Suzanne. Son oncle place ensuite Jean-Jacques en apprentissage chez un greffier, puis, devant le manque de motivation de l'enfant, chez un maître graveur, Abel Ducommun. Le contrat d'apprentissage est signé le26 avril 1725 pour une durée de cinq ans. Jean-Jacques qui a connu jusqu'à présent une enfance heureuse, ou tout au moins apaisée, va être alors confronté à une rude discipline.

En 1778, le marquis de Girardin lui offre l'hospitalité, dans un pavillon de son domaine du Château d'Ermenonville près de Paris ; c'est là que l'écrivain philosophe meurt subitement le 2 juillet 1778 de ce qui semble avoir été un accident vasculaire cérébral.

Il participe à l'esprit des Lumières par son rejet des régimes autocratiques, mais il s'en distingue notamment quant à l'idée que le siècle serait un heureux siècle de fer et de progrès comme chez Voltaire: « Tout sert au luxe, au plaisir de ce monde. Oh ! le bon temps que ce siècle de fer ! » Voltaire, Le Mondain 

1752 : Le Devin du village

Opéra représenté à Fontainebleau devant le roi le 18 octobre 1752. C'est un succès. Première représentation à l'Opéra le1er mars 1753, c'est un désastre.

1752 : Narcisse ou l’Amant de lui-même, comédie représentée par les comédiens ordinaires du roi, le 18 décembre 1752.

1758 : Lettres morales, écrites entre 1757 et 1758, publication posthume en 1888

1761 : Julie ou la Nouvelle Héloïse

1762 : Émile, ou De l'éducation, dans lequel est inclus La profession de foi du vicaire savoyard au livre IV.

1762 : Du contrat social

1771 : Pygmalion

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