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Biographie de Giovanni Paisiello

Fiche : Biographie de Giovanni Paisiello. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2013  •  Fiche  •  5 729 Mots (23 Pages)  •  922 Vues

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lEn 1769, il part en Italie avec son père : Rovereto, Vérone et Mantoue, où il se produit et dirige ses oeuvres. A Rome, il transcrit de mémoire le Miserere de Gregorio Allegri dont il est interdit de recopier la partition. A Bologne, il rencontre le Père Martini ; il est admis à l'Accademia filarmonica. Il passe par Florence, Naples et Milan. Rencontre des musiciens et découvre leurs oeuvres. A Milan il obtient des commandes de symphonies. Son opéra Mitridate, te di Ponto, est créé le le 26 décembre 1770.

Giovanni Paisiello

En 1771, il est de retour à Salzbourg et compose Ascanio in Alba, sur un livret de Giuseppe Parini qui est créé à Milan le 17 octobre 1771.

En 1772, l'archevêque de Salzbourg meurt. Son successeur, Hieronymus Colloredo est moins favorable à Mozart. La même année, ce dernier accomplit son troisième voyage à Milan pour la création de son opéra Lucio Silla, qui est un échec. Il rencontre le compositeur Giovanni Paisiello.

Jusqu'en 1777, il séjourne à Salzbourg et fait quelques courts voyages à Vienne, où il rencontre Haydn. Le 13 janvier 1775, il créé son opéra bouffe, La Finta Giardiniera à Munich qui est un succès, et l'année suivante Il Re pastore à Salzbourg.

En août 1777, il quitte Salzbourg après avoir démissionné de sa charge de Maître de chapelle de l'archevêque de Salzbourg. Accompagné de sa mère il voyage et séjourne à Munich, Augsbourg, Mannheim.

Il séjourne à Paris. Sa mère meurt le le 3 juillet 1778 (Anna Maria Pertl née en 1720). Sa Symphonie Parisienne (K. 297) est un succès.

Il retourne à Salzbourg et prend le poste d'organiste de la cour et de la cathédrale le 29 janvier 1779.

En 1780, il séjourne à Munich pour la création de son opéra Idomeneo, Rè di Creta (Idoménée, roi de Crète) créé avec succès le le 29 janvier 1781. De retour à Salzbourg il est congédié par le Prince-électeur.

En 1781, il s'installe à Vienne. Le 4 août 1782 il épouse Constanze Weber. La même année, pour la cour de l'empereur Joseph II il met en musique un texte de Gottlob, Belmonte et Constanze oder Die Entführung ans dem Serail. l' Enlèvement au Sérail est créé 16 juillet 1782. Il adhère à la francmaçonnerie.

Konstanze Mozart. Huile de H. Hansen, 1802.

Salzbourg, Internationale Stiftung Mozarteum

Il se lie d'amitié avec Lorenzo Da Ponte et Emanuel Schikaneder. En 1786, son opéra Les Noces de Figaro sur un livret de Da Ponte d'après Beaumarchais est un triomphe.

En 1787, pour le Nostitzsche Nationaltheater de Prague, il compose Don Giovanni, sur un livret de Da Ponte et mis en scène le 29 octobre 1787.

De retour à Vienne, il obtient le poste de musicien de l'empereur, poste vacant depuis mort de Gluck. Son père meurt le 28 mai 1787.

En 1789, il est à Berlin dans le suite du prince Lichnowsky. L'empereur Frédéric-Guillaume II lui offre la charge de premier maître de chapelle qu'il refuse.

Cosi fan tutte, sur un livret de Da Ponte est créé à Vienne le 26 janvier 1790, c'est un échec.

Prague, Nostitzsche Nationaltheater

Le 6 septembre 1791, La Clémence de Titus, sur un livret de Métastase est représentée à Prague. Il interrompt la composition de son Requiem commandé par le comte Walsegg pour Die Zauberflöte (la flûte enchantée») sur un livret de Schikaneder qui est donnée triomphalement le 30 septembre 1791. Il reprend la composition du Requiem qui sera achevé par Sussmayr un de ses élèves. Il meurt le 5 décembre 1791. Il est enterré au cimetière Saint-Marc.

Aussitôt les légendes ont proliféré, puis avec le temps ont été amplifiées par le romantisme. Mozart n'est pas mort dans la misère. Il vivait plutôt à l'aise, malgré deux ou trois années de vaches maigres (ou de dépenses inconsidérées). Il est mort subitement, peut-être un virus associé à la thérapie de choc de l'époque à base de saignées et de laxatifs qui affaiblissait les malades. Il a été strictement enterré suivant les ordonnances de 1784 et 1785 imposées par l'Empereur Joseph II et encore appliquées en 1791. Il a été mis en fosse commune, comme l'était la quasi majorité des classes moyennes de Vienne.

Bibliographie

DERMONCOURT BERTRAND (dir.), Dictionnaire Mozart, «Bouquins», Robert Lafont, Paris 2005

DESQUESSES GÉRARD, CLIFFORD FLORENCE, L'Agenda de Mozart 2006 [ 150 pages + 1 CD audio]

KARHAUSEN LUCIENS R., Un regard médical sur Mozart et son historiographie. Musicologie.org, février 2006

MOZART WOLFGANG AMADEUS, Correspondance (réunie et annotée par Wilhelm A. Bauer, Otto Erich Deutsch, Joseph Heinz Eibl. Traduit de l'allemand par Geneviève Geffray). Édition de la Fondation Internationale Mozarteum de Salzbourg. «Harmoniques», Flammarion, Paris 1986-1989, Réédition 2006

RUGGIERI EVE, Mozart. L'itinéraire libertin. Michel Lafon, paris 2006 [279 p. ; ISBN 2-7499-0408-0 ; 18,50 € ]

Analyses, présentations d' œuvres

Concerto pour hautbois et orchestre en do majeur, K 314, par Alice Blot, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo [accès restreint]

Symphonie n° 1 en mi bémol majeur K. 16 [accès restreint]

Concerto pour violon et orchestre n°3 en ré majeur k. 216 [accès restreint]

Symphonie en ut majeur n° 41 « jupiter », k. 551 [accès restreint]

Concerto pour piano et orchestre n° 20, en ré mineur, kv 466[accès restreint]

Sur la santé et la mort de Mozart

KARKHAUSEN LUCIEN R., Contra Davies : Mozart's terminal illness. Dans «Journal of the Royal Society of Medecine» (84), décembre 1991, p. 734-736

—, Contra Davies : Litt Mozart unter Affektstörungen ? Dans «Mitteilungen der

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