Biographie de Diane Arbus

Diane Arbus 1923 – 1971

Née dans une famille aisée, milieu bourgeois et sur protégé duquel elle veut s'échapper. Comme elle le dit elle même : « Elle est, née en haut de l'échelle sociale, dans la bourgeoisie respectable, mais, depuis elle a fait tout ce qu'elle a pu pour dégringoler »

Elle se marie à 18 avec Allan Arbus, jeune photographe. Elle prend ses premières photos au début des années 1940 et étudie la photographie avec Alexey Brodovitch en 1954, mais ce n’est qu’entre 1955 et 1957 – période où elle suit les cours de la photographe Lisette Model – qu’elle se lance sérieusement dans la carrière.

Ses premières photographies publiées paraissent dans le magazine Esquire en 1960 sous le titre « The Vertical Journey » [Le Voyage vertical].

Des lors, elle va travailler par intermittence comme photographe free lance pour Esquire, Harper’s Bazaar, Show, The London Sunday Times et plusieurs autres magazines, réalisant des portraits sur commande ainsi que des reportages photographiques. En 1966 pour des projets sur les « Rites, manières et coutumes d’Amérique » et, durant cette période, elle passe plusieurs été́ à sillonner les Etats-Unis pour photographier toutes sortes de lieux et d’évènements (concours, festivals, rassemblements publics ou privés...) son travail est exposé en 1967 au MoMA de New York, avec 30 de ses tirages extraits de « New Documents ». Elle enseigne ensuite la photo à la Parsons School of Design, la Rhode Island School of Design, et la Cooper Union.

Elle s'impose très vite, en effet, elle a un style particulier : elle se détache du reportage photo qui cherche à montrer la réalité. Elle se met au service de la cause sociale afin démontrer ce qui ne va pas, ce qui n'est pas commun, « normal » pour persuader d'agir et d'y remédier. Elle veut faire connaître la réalité et s’intéresse pour cela aux minorités et aux exclus.

L'obsession de Diane est de révéler la singularité de chaque être au delà de son apparence. Elle brouille la barrière entre H et F, normalité et anormalité. Pour cela elle photographie des travestis, hermaphrodites, trisomiques, naturistes, jumeaux … des gens or normes. Elle parvient à capter le coté sombre de chaque personnalité. Sa collection nommée « FREAKS » regroupe tous ces personnages particuliers. PHOTOS.

TECHNIQUE : Format carré, en noir et blanc qui semble emprisonner ses modèles. Elle se balade dans les rues de New York à la recherche d'une personne atypique, l'interpelle et discute avec elle jusqu'à susciter une émotion, une réaction. C'est a ce moment là qu'elle prend sa photo, elle capture l'expression qu'elle à réussit à faire surgir à force de travail et de discussion. Elle installe donc une proximité avec ses modèles, brise les tabous et les interdit pour obtenir ce qu'elle veut.

Citation Germaine Greer : « elle me posait des questions très personnelles et là, j'ai compris qu'elle ne déclenchait que lorsqu'elle voyait sur mon visage des signes de tension, d’inquiétude ou d'agacement »(Photos petit garçon à la grenade)

Ce sont des photos intimes, elle échange parfois

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