Aung San Suu Kyi

Qui ? Quand ? Activités ?

Elle est née en 1945 à Rangoon, capitale de la Birmanie à l’époque.

Aung San Suu Kyi est la fille du Général Aung San qui a négocié l’indépendance de la Birmanie en 1947, il fut assassiné avec ses ministres par un rival politique.

Avec sa mère engagée politiquement et nommée ambassadrice de la Birmanie à Delhi en 1960, Aung San Suu Kyi étudie en Inde puis à Londres pour des études politico-économiques.

Elle part ensuite à New-York où elle deviendra secrétaire-assistante du Comité des questions administratives et budgétaires des Nations Unies.

Actions ? Idées ?

Pour lutter contre la junte militaire instaurée en Birmanie, Aung San Suu Kyi fonde avec d’anciens généraux la LND, Ligue Nationale pour la Démocratie qui remporte à plus de 80% les élections libres de 1990. Les élections sont annulées par le pouvoir en place et Aung San Suu Kyi est assignée à résidence. Assignation à résidence qui sera prolongée par le régime en place et complétée par des séjours en détention. Ainsi pendant presque 20 ans Aung San Suu Kyi sera enfermée chez avec interdiction de voir sa famille et son parti, et ayant pour consigne que si elle sortait du pays elle ne pourrait plus y rentrer. Elle sera enfin libérée en 2010 et pourra rencontrer le nouveau président du pays suite à l’auto-dissolution de la junte. Aung Sa Suu Kyi est aujourd’hui députée et se présente pour les présidentielles de son pays en 2015 qui lui sont pour l’instant refusées car il est interdit à un Birman marié à un étranger de se présenter, or son mari était britannique. Elle espère ainsi que la constitution soit amendée.

Symbole incarné ? Rôle joué dans l’histoire des femmes ?

Avec son parcours peu commun Aung San Suu Kyi est perçu comme la Nelson Mandela Birmane.

Elle symbolise le combat des hommes et des femmes Birmans pour accéder à leur liberté. Sa détention et son exclusion en Birmanie est similaire à l’évolution de la liberté de son pays, avec sa libération c’est un pas vers la démocratie pour la Birmanie.

Durant ses années d’emprisonnement Aung San Suu Kyi n’a pas cessé son combat et a ainsi été récompensée par de nombreux prix Internationaux de lutte contre l’oppression. Elle a ainsi reçu le prix Nobel de la Paix et le Prix Sakharov près de 20 ans après leur obtention.

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