Arlequin (personnage d'une pièce de théâtre de Molière)

Arlequin :

Arlequin est un personnage appartenant à la famille des Zanni, c'est-à-dire des valets, les plus populaires des personnages comiques de la commedia dell'arte.

Il est apparu au XVI en Italie. Ses origines seraient tout d'abord du soufisme qui est un courant mystique de l'islam dont les maîtres portaient des robes rapiécées et cousues à partir d'étoffes de différentes couleurs et cela dès le XIeme siècle. Le caractère de se personnage serait emprunté aux personnages esclaves des comédies latines qui possèdent un caractère vraiment très proche.

Arlequin en français vient de l'ancien français Hellequin, nom d'un diable malfaisant dans les légendes du Moyen Âge. Il serait donc un personnage issu des croyances populaires concernant l'enfer. De plus, c'est un personnage qui s'inspire du protagoniste italien Arlecchino, possédant des caractéristiques semblables mais qui ne portait pas à chaque représentation les mêmes habits.

En France, il apparut sans doute pour la première fois incarné par le comédien Alberto Ganassa dans les Compositions rhétoriques de M. Don Arlequin joué devant la cour du roi Charles IX

Son costume évoluera progressivement :

Son costume, initialement la tenue de travail des paysans méditerranéens en cotte de toile grossière, est le symbole de la pauvreté. Il était à l'origine comme celui de tous les valets de comédie : blanc. Son costume devenu usé et râpé, il fallut coudre des morceaux d'étoffe pour cacher les trous. Ainsi, peu à peu le costume d'Arlequin s'est vu orner de triangles multicolores puis de losanges rouges, jaunes, bleus et verts. Il est vêtu d'un masque noir et d'une toque d'où pend une queue de renard. Son costume possède également une bourse attachée à sa ceinture, ainsi qu'une batte aux multiples usages qu'on nommera plus tard la batte d'Arlequin. Il porte des chaussures plates, légères qui lui permettent d'accomplir toutes sortes de pirouettes et acrobaties

Dans ses premières apparitions, le personnage d'Arlequin est très marqué par ses origines dites "diaboliques", ont le met en scène comme un valet maléfique, poltron et superstitieux. On dit d'Arlequin que ce n'est pas seulement un personnage primaire et obscène, et que c'est un être diabolique qui a rapport avec l'outre-tombe.

Il revendique alors ses besoins naturels élémentaires : boire, manger, forniquer et dormir. Mais De tempérament dynamique, Arlequin est aussi un meneur de l'intrigue, rusé, spirituel et railleur, qui ne cesse de brouiller les cartes. Il était surtout connu pour ses sauts et ses

pirouettes ainsi que pour ses plaisanteries et ses jeux de mots. Les comédiens le jouant réalisent des gestes secs, et adoptent des postures machinales allant jusqu'à des acrobaties extravagantes et un pas trépidant dérivé de la danse macabre. Ce personnage apparaît comme stupide, mais on ne sait pas si il l'est vraiment ou s'il le fait exprès pour se protéger.

Rapidement adopté à partir du XVIIe siècle par la plupart des théâtres d'Europe, ce personnage connaît une fortune immense, on peut

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