La liberté dans l'oeuvre de Rimbaud
Dissertation : La liberté dans l'oeuvre de Rimbaud. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar sananelan2 • 8 Juin 2025 • Dissertation • 562 Mots (3 Pages) • 44 Vues
🕊️ I. La liberté comme quête de mouvement et d’éveil sensoriel
A. L’errance comme affirmation de soi
« Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées » : ouverture sur une figure du vagabondage joyeux, rupture volontaire avec la norme bourgeoise.
« Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien » : le poète s’identifie au marginal, figure traditionnelle du libre.
« Mon auberge était à la Grande Ourse » : le cosmos remplace l’ordre humain ; poétisation du dénuement.
B. La nature, lieu de jouissance et de liberté
« Par la Nature – heureux comme avec une femme » : une liberté incarnée dans la jouissance des sens.
« L’hiver nous irons dans un petit wagon rose… » : le voyage amoureux devient une utopie douce, érotique et complice.
« La sève est du champagne… » : métaphore de l’ivresse naturelle, liberté organique.
🧩 Transition dialectique : Mais cette liberté n’est-elle pas une illusion, née d’un regard naïf ? Le monde n’est pas fait que de ciel, de vin et de rêve.
⚔️ II. Une liberté confrontée à la violence, au pouvoir et à la mort
A. La guerre : une négation de toute liberté
« Il a deux trous rouges au côté droit » : brutal retour du réel, la mort guette le rêveur.
« Une folie épouvantable » : la guerre comme force déshumanisante, contre laquelle le poète ne peut rien.
« Morts de Valmy… » : l’idéal révolutionnaire s’effondre dans la répétition des tueries.
B. L’ordre bourgeois et politique : ennemis du poète
« L’Empereur est soûl… » : dénonciation d’un pouvoir grotesque, illégitime.
« Merde à ces chiens-là » : le cri du peuple, mais aussi un désespoir.
« Les gros bureaux bouffis… » : la société musèle la liberté des jeunes, des poètes, des rêveurs.
🧩 Transition dialectique : Face à cet échec du monde extérieur, Rimbaud ne renonce pas : il déplace la liberté. Elle ne sera plus conquête, mais transmutation.
🔥 III. Une liberté poétique et spirituelle, plus haute que le réel
A. Le langage comme espace d’émancipation
« Peuh ! Tartufe était nu… » : renversement des codes moraux par la parole.
« Une vache fientera, fière » : satire du romantisme, liberté de ton et de regard.
« Mon unique culotte avait un large trou » : le grotesque devient étendard, affirmation d’un moi libre de toute honte.
B. L’écriture : refuge mystique, monde alternatif
«
...